Une consommation régulière de thé noir, de baies, d’agrumes et de pommes pourrait favoriser un vieillissement en meilleure santé. C’est ce que suggère une étude publiée le 4 mai 2025 dans The American Journal of Clinical Nutrition (DOI : 10.1016/j.ajcnut.2025.02.010). Selon ces résultats, de simples ajustements alimentaires pourraient déjà contribuer à préserver la qualité de vie tout en réduisant les risques de déclin physique et mental liés à l’âge.
Flavonoïdes
Les résultats de cette recherche indiquent que les aliments riches en flavonoïdes – des composés naturels présents dans de nombreux fruits et légumes – pourraient réduire les risques de problèmes de santé associés à l’âge, tels que la fragilité, la perte de capacités physiques et la dégradation de la santé mentale.
D’après les chercheurs, des études antérieures ont déjà montré que les personnes consommant davantage de flavonoïdes vivent généralement plus longtemps et présentent un risque plus faible de maladies chroniques comme la démence, le diabète ou les maladies cardiovasculaires. En effet, les flavonoïdes sont reconnus pour leurs effets bénéfiques pour la santé. Ils réduisent le stress oxydatif et l’inflammation, soutiennent la santé vasculaire et contribuent au maintien de la masse musculaire. Tous ces éléments sont pourtant essentiels pour rester en forme physiquement et mentalement en vieillissant.
De plus, la consommation régulière d’aliments riches en flavonoïdes comme les baies, les pommes, les agrumes, le vin rouge et le thé pourrait contribuer à prévenir la fragilité, le déclin fonctionnel et les troubles psychiques liés à l’âge.
Effets bénéfiques plus marqués chez les femmes
L’étude s’est appuyée sur les données de 62’743 femmes et 23’687 hommes, suivis sur une période de 24 ans. Les résultats montrent que les femmes ayant les apports en flavonoïdes les plus élevés présentaient un risque de fragilité réduit de 15 %, un risque de déclin physique diminué de 12 % et une baisse de 12 % du risque de troubles de la santé mentale, comparativement à celles ayant les apports les plus faibles. Ces effets plus marqués observés chez les femmes pourraient toutefois être liés à la durée plus longue de suivi dans leur cohorte, et non à une réelle différence selon le sexe, un aspect encore peu exploré dans la recherche actuelle.
Chez les hommes, bien que les liens soient moins marqués, une consommation accrue de flavonoïdes restait associée à un meilleur état de santé mentale.
Sources et références :
– The American Journal of Clinical Nutrition (DOI : 10.1016/j.ajcnut.2025.02.010)
Personnes responsables et impliquées dans l’écriture de ce dossier :
– Seheno Harinjato (rédactrice chez Creapharma.ch, responsable des infographies)
Date de dernière mise à jour du dossier :
10.06.2025
Crédits photos :
Creapharma.ch, Adobe Stock, © 2025 Pixabay