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Sport et santé : 4 raisons de bouger

Dans un contexte qui nous pousse de plus en plus vers la sédentarité, le sport et la santé vont de pair pour mener une vie saine. Non seulement le sport contribue à améliorer le bien-être physique, mais il joue également un rôle significatif au niveau du bien-être mental. Selon un article de l’OMS1, une activité physique régulière aide à prévenir et à traiter les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), le diabète et les cancers du sein et du côlon. Il aide également à prévenir l’hypertension, le surpoids et l’obésité et peut améliorer la santé mentale. Il faut comprendre par activité physique tous les mouvements, y compris les sports, comme le cyclisme, la gymnastique, la marche, la nation les loisirs actifs et le jeu.

Qu’est-ce que l’activité physique aérobie ?
Nageurs (crédit photo : Pixabay)

Une longévité accrue

Selon une étude suisse et autrichienne parue en septembre 2011, le sport réduit la mortalité jusqu’à 40 % ! En effet, la pratique de 5 heures de sport de façon intensive par semaine réduit la mortalité de 39%. Même une pratique modérée de sport réduit la mortalité, ce qui fait du sport un excellent conseil de prévention pour votre santé.

Une thérapie complémentaire

Face à une pandémie de surpoids et d’obésité due à la sédentarité, un nouveau concept a le vent en poupe en France : le sport-santé. Il s’agit pour les médecins de prescrire sur ordonnance les activités physiques adaptées à leurs patients. Si, au départ, ce sont les patients atteints d’une maladie chronique qui bénéficiaient principalement du sport-santé, celui-ci se déploie désormais de plus en plus afin de ralentir, soigner, voire prévenir de nombreuses maladies. Avec la démocratisation du sport, toute pathologique présentant des facteurs de risque d’obésité, d’hypertension ou dont la prise en charge nécessite la pratique d’un exercice physique peut faire l’objet d’une prescription. Le sport fait ainsi partie intégrante de l’arsenal thérapeutique des médecins dont le rôle est d’inciter les patients à faire des activités physiques, même au-delà du cadre médical.

Conseils de l’OMS, combien de minutes par semaine ?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande 150 à 300 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine pour les adultes et 60 minutes d’activité physique modérée quotidienne pour les enfants et les adolescents. Cette quantité d’exercice physique permet d’améliorer les fonctions cardiorespiratoires, musculaires et osseuses, en plus de réduire le risque de maladies chroniques.
En Suisse, lOffice fédéral du sport (OFSPO) recommande depuis 2023 d’éviter au maximum la position assise prolongée et d’exploiter toutes les occasions de se mettre en mouvement. Il a annulé les précédentes recommandations qui préconisaient simplement une activité physique quotidienne d’au moins 10 minutes. Les nouvelles recommandations suisses se fondent sur celles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Un moyen de prévenir les maladies

Sport et Santé : 4 raisons de bouger

Le sport est bénéfique pour toutes les maladies chroniques telles que :

– les maladies cardiovasculaires ;

– les cancers ;

– le diabète ;

– les pathologies ostéoarticulaires ;

– la bronchopneumopathie chronique obstructive et autres maladies respiratoires ;

– les troubles anxio-dépressifs ;

– les maladies liées à l’anxiété ou au stress ;

– les maladies neurodégénératives et neuromusculaires ;

– les facteurs de risque tels que l’obésité.

Dans quelles maladies ou affections la pratique du sport ou d’exercice est-elle bénéfique ?

Diabète (dans le diabète type 2 favoriserait l’entrée du sucre dans la cellule, en favorisant les GLUT-4).

Migraine (jouerait un rôle préventif).

Hypertension (une des mesures pour diminuer la pression sanguine).

Refroidissements (rhume,…) (renforce le système immunitaire et augmente la résistance du corps)

Dépression (favoriserait le plaisir, on parle scientifiquement de l’extase du jogger).

Constipation (l’exercice favoriserait le transit)

Obésité (l’exercice permet de brûler les calories et une possibilité pour perdre du poids, mesure du BMI).

Ostéoporose (augmenterait la densité osseuse).

– Démences comme Alzheimer (selon des recherches la pratique de sport ou l’exercice diminuerait l’apparition de démences).

Cancer de la prostate : l’incidence du cancer de la prostate diminuerait de 70% chez les hommes pratiquant plus de 3 heures de sport par semaine.

Cancer du sein : diminution du taux de mortalité chez des personnes atteintes de cancer du sein et pratiquant du sport pendant leur maladie. Action également en prévention, avec environ 5 heures de sport par semaine de façon moyennement intensive à intensive cela diminuerait le risque de développer un cancer du sein de plus de 30%.

Cancer de l’intestin: trois à quatre heures d’exercice physique par semaine permettraient de réduire jusqu’à un tiers le risque de cancer de l’intestin.

– Le syndrome prémenstruel.

Une moindre consommation d’alcool

Une étude publiée dans la revue Sports (Basel) (DOI : 10.3390/sports7050127), en mai 2019, montre que le sport a des effets bénéfiques sur la santé tels que le développement psychosocial et personnel, mais qu’il favorise aussi une moindre consommation d’alcool. Attention, la consommation d’alcool après l’effort ralentit directement les mécanismes de récupération musculaire. Il est ainsi préférable d’éviter de consommer de l’alcool après les entraînements, dans le cas contraire vous vous exposerez à une forte augmentation du risque de blessures musculaires.

Sport et hydratation

Selon des études, une personne qui fait un jogging pendant 1 heure à température normale ou 1 heure de tennis ou autre sport perd par la transpiration (sueur) environ 1 litre d’eau. En cas de chaleur importante ou d’humidité, le corps peut même perdre jusqu’à 2 ou 3 litres.
On comprend alors l’importance de boire beaucoup lorsqu’on fait du sport pour ne pas littéralement “dessécher”.

Références & Sources :
Vidal.fr, OMS, Sports (Basel), Cleveland Clinic

Personnes responsables et impliquées dans l’écriture de ce dossier :
Seheno Harinjato (rédactrice chez Creapharma.ch, responsable des infographies), supervision finale : Xavier Gruffat (pharmacien).

Date de dernière mise à jour du dossier :
01.09.2023

Crédits photos :
Creapharma.ch, Adobe Stock, © 2022 Pixabay. Image d’illustration.

Crédit infographie : 
Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch).

Références scientifiques et bibliographie :

  1. WHO Sports and Health Programme, accédé par Creapharma.ch le 17 février 2023
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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 01.09.2023
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