Troubles affectifs saisonniers

Résumé sur les troubles affectifs saisonniers

La dépression saisonnière, également appelée trouble affectif saisonnier (TAS), est un type de dépression. Les acronymes pour TAS en anglais sont SAD, pour Seasonal Affectiv Disorder. Cette forme de dépression est causée par le changement de saison. Elle survient chaque année pendant une saison spécifique, généralement à la fin de l’automne et en hiver. Les symptômes comprennent un sentiment de tristesse, un manque d’énergie, une perte d’intérêt pour les activités habituelles, un sommeil excessif et une prise de poids. Les traitements comprennent la luminothérapie, la thérapie par la parole et les antidépresseurs.

Définition

Troubles affectifs saisonniers définitionOn appelle troubles affectifs saisonniers (TAS) la dépression hivernale ou la dépression saisonnière. Pour être considérée comme atteinte de TAS, une personne doit présenter les symptômes durant 2 années de suite au moins, à la même période de l’année, à savoir d’octobre à mars.
Le blues hivernal est la forme modérée, légère de dépression hivernale. En cas de dépression plus prononcée, durant la période hivernale, on parlera de TAS.

Les TAS sont déclenchés par le changement de saison et commencent le plus souvent à la fin de l’automne et en hiver, saisons où l’intensité lumineuse naturelle diminue. Ils sont ainsi plus fréquents dans les pays nordiques, éloignés de l’équateur. De plus, les personnes souffrant de TAS semblent moins souffrir de leur dépression hivernale, lorsqu’elles font des séjours dans des pays ensoleillés. Malheureusement, les symptômes réapparaissent assez rapidement, une fois de retour dans leur pays.

Il faut savoir que la luminosité naturelle est en moyenne de 100’000 lux (unité de mesure de l’intensité lumineuse. 1 lux correspondant à la l’intensité lumineuse d’une bougie placée à 1 m de distance). Or, durant l’hiver, l’intensité lumineuse naturelle peut descendre à 2000 lux à peine. De plus, le froid n’encourage pas les sorties, les marches à l’extérieur, confinant les personnes dans leur domicile où la lumière artificielle dépasse rarement les 300 lux.

Certaines personnes peuvent souffrir d’une forme rare de dépression saisonnière appelée “dépression estivale”. Celle-ci débute à la fin du printemps ou au début de l’été et se termine à l’automne. Elle est moins fréquente que le trouble affectif saisonnier qui a tendance à survenir en hiver.

Epidémiologie

Aux Etats-Unis, environ 5% des Américains souffrent d’une forme de TAS, selon le magazine sur la santé Prevention (édition de janvier 2019).
Les femmes sont 4 fois plus touchées que les hommes.
Le TAS a également tendance à se manifester au début de l’âge adulte (généralement entre 18 et 30 ans).

Causes

 Causes des troubles affectifs saisonniersLes causes des Troubles Affectifs Saisonniers (TAS) ne sont pas clairement définies. Les scientifiques commencent à s’intéresser à ce mal que l’on estimait peu autrefois. Plusieurs pistes sont étudiées, à savoir la génétique, le manque de luminosité naturelle.

La génétique

Il semblerait que les personnes dont un proche (parents, personnes de la famille) souffre d’un TAS seraient plus enclines à développer un TAS également.

Le manque de luminosité naturelle

En automne et en hiver, l’intensité lumineuse est nettement moins forte que durant l’été. Le moral des personnes se trouve affecté à différents niveaux allant de la grande fatigue, une grosse envie de manger du sucré ou des féculents (faisant penser à l’hibernation naturelle de certaines espèces animales) à une forte déprime. En effet, c’est comme si le corps faisait ses réserves et s’apprêtait à partir en repos hivernal. Autrefois, cela ne dérangeait pas, car l’être humain calquait son rythme de vie suivant la nature. Désormais, qu’il fasse beau ou mauvais, que ce soit l’été ou l’hiver, on devra tout de même se réveiller tôt le matin, même si le soleil n’est pas encore levé. Au lieu d’avoir les rayons du soleil comme réveil matin, il faut désormais suivre les dictats des horaires, les sonneries artificielles du réveil-matin.

La lumière, selon les études du Dr Norman E. Rosenthal (National Institute of Mental Health), a un impact sur le corps humain, sur l’horloge biologique. L’exposition à la lumière influence la libération de la sérotonine (hormone du bonheur) qui impacte la libération de la mélatonine. La mélatonine, hormone du sommeil n’est normalement pas libérée lorsqu’il fait jour. C’est ce que l’on appelle cycle veille-sommeil ou cycle circadien. Si la mélatonine continue à être excrétée, même durant la journée, cela provoque fatigue et somnolence.

Ces dérèglements hormonaux peuvent donc être suffisamment importants pour être incapacitant. En effet, lorsqu’il y a moins de lumière du soleil, votre horloge biologique se décale. Cette horloge interne régule votre humeur, votre sommeil et vos hormones. Lorsqu’elle se décale, vous n’êtes plus en phase avec le programme quotidien auquel vous étiez habitué et vous ne pouvez pas vous adapter aux changements de la durée du jour.

Cependant, ce manque de luminosité naturelle ne touche pas toutes les personnes de la même manière. Il faut donc penser que d’autres facteurs entrent en jeu, comme la génétique.

Le déséquilibre chimique du cerveau

Les produits chimiques du cerveau appelés neurotransmetteurs envoient des communications entre les nerfs. Ces substances chimiques comprennent la sérotonine, qui contribue aux sentiments de bonheur. En cas de dépression saisonnière, il se peut que l’activité sérotoninergique soit déjà réduite. Comme la lumière du soleil aide à réguler la sérotonine, un manque de lumière du soleil en hiver peut aggraver la situation. Les niveaux de sérotonine peuvent chuter davantage, entraînant une dépression.

La carence en vitamine D

Le taux de sérotonine est également stimulé par la vitamine D. La lumière du soleil aidant à produire de la vitamine D, un manque de soleil en hiver peut entraîner une carence en vitamine D. Ce changement peut affecter le taux de sérotonine et ainsi avoir un impact sur l’humeur.

Les pensées négatives

Les personnes atteintes de dépression saisonnière sont souvent stressées, anxieuses et ont des pensées négatives à propos de l’hiver. Les chercheurs ne savent pas si ces pensées négatives sont une cause ou un effet de la dépression saisonnière.

Personnes à risque

Les personnes risquant de souffrir de blues hivernal ou d’une déprime plus prononcée (de troubles affectifs saisonniers) sont les personnes suivantes :

– les personnes ayant un parent/proche souffrant ou ayant souffert de TAS

– les personnes habitant dans l’hémisphère nord, dans des pays éloignés de la ligne de l’équateur. Plus on s’éloigne de l’équateur, plus le taux d’ensoleillement diminue et plus le risque de blues hivernal ou plus gravement le TAS augmente

– les femmes sont plus touchées que les hommes

– les personnes adultes. Les enfants et les adolescents sont plus rarement affectés par le TAS

– les personnes vivant recluses chez elles, ne sortant pas ou peu

– les personnes souffrant de trouble de l’humeur, comme un trouble dépressif majeur ou un trouble bipolaire

Il semblerait que 2 à 3 % des personnes vivant dans l’hémisphère nord (loin de la ligne de l’équateur) souffriraient de TAS. Pour exemple, on citera le Canada où le taux de personnes souffrant de blues hivernal égale les 18%, tandis que le taux des personnes souffrant bel et bien de TAS avoisine les 10%. C’est d’ailleurs le cas de beaucoup de pays se situant au nord, comme pour l’Alaska. Le soleil ne s’y lève pas durant plus d’un mois en hiver. Le taux de TAS est de 9% pour cet état américain.

Symptômes

dépression saisonnièreEn cas de Troubles Affectifs Saisonniers, on peut ressentir des symptômes qui malheureusement sont très peu caractéristiques, pouvant faire penser à d’autres maladies, comme la dépression «classique», par exemple. Les symptômes sont ressentis durant la période automnale et hivernale, avec un pic en novembre, décembre et janvier. Selon l’American Psychiatric Association, le TAS est officiellement classé comme un trouble dépressif majeur à tendance saisonnière. Ainsi, les principaux symptômes sont les changements d’humeur et les symptômes de dépression, notamment :

– une grande fatigue, un manque d’énergie, voir de la somnolence diurne (durant le jour) ou encore un besoin de sommeil plus grand

– une envie de manger des aliments sucrés ou des féculents

– un moral, une humeur en baisse

– de la tristesse, du désespoir

– de l’anxiété

– une difficulté à effectuer ses tâches quotidiennes, voire une incapacité à les faire

– une plus grande sensibilité, irritabilité

– du stress augmenté

– une concentration affaiblie

– une libido diminuée

– des maux de tête

– un sentiment d’irritation ou d’agitation

– lourdeur au niveau des membres (bras et jambes)

– trouble du sommeil (généralement un sommeil trop long)

– pensées de mort ou de suicide

Il est d’ailleurs intéressant de noter que les deux premiers symptômes cités (fatigue, envie d’aliments sucrés ou de féculents), font penser à ces animaux, qui, avant d’hiverner, font des réserves alimentaires. Puis leur organisme ralentit pour justement entrer en hibernation.

Les symptômes seront plus ou moins prononcés, selon les personnes, allant du blues hivernal à la véritable dépression saisonnière, que l’on appellera Troubles Affectifs Saisonniers (TAS).

Une caractéristique importante des symptômes de TAS, est leur prépondérance durant les mois où le taux d’ensoleillement est faible. Ainsi, au printemps et en été, les symptômes disparaissent. De même, lors d’un séjour dans un pays ensoleillé, les symptômes disparaissent également. Il est cependant malheureux de constater que les symptômes réapparaissent quelque temps après le retour à la maison, dans la grisaille.

Bien que le TAS soit plutôt rare chez les enfants et les adolescents, lorsque ces derniers souffrent de TAS, ils pourront être plus irritables, être très fatigués et également manquer de concentration.

Diagnostic

Le diagnostic des Troubles Affectifs Saisonniers (TAS) est posé en faisant une anamnèse de la personne malade. Le docteur posera des questions essentielles, comme :

– la périodicité des symptômes

– le ressenti du malade (anxiété, irritabilité, fatigue, ….)

– des analyses médicales

La périodicité des symptômes

Bien que les symptômes du TAS ressemblent fortement aux symptômes d’une dépression non saisonnière, le TAS est caractéristique du fait qu’il apparaît dès que la luminosité naturelle est moindre, à savoir en automne et ce jusqu’au printemps. Au printemps, les malades sont comme guéris. On peut aussi noter que ces malades sont en rémission s’ils vont dans des pays chauds, lorsque l’hiver arrive. Cependant, la rémission n’est que provisoire, car lorsqu’ils reviennent dans leur pays, les symptômes de TAS reviennent également.

Il faut de plus que les symptômes réapparaissent durant la saison froide (du mois d’octobre au mois de mars) depuis 2 ans au moins.

Analyses médicales

Les analyses médicales sont importantes pour exclure d’autres maladies et pouvoir poser le diagnostic de TAS. Le médecin pourra par exemple, demander une analyse sanguine et exclure une hypothyroïdie. En effet, les patients souffrant d’hypothyroïdie peuvent présenter des symptômes très proches de personnes souffrant de TAS.

Complications

Les troubles affectifs saisonniers (TAS) étant une dépression en tant que telle, les complications sont les mêmes que pour une dépression «classique»:

– des idées suicidaires

– un retrait social

– une prise de poids (envie d’aliments sucrés et de féculents)

– une incapacité à effectuer ses activités quotidiennes

Les idées suicidaires

Troubles affectifs saisonniers complications

Le TAS est bel et bien une dépression. Lorsque la dépression est très forte, l’anxiété peut être telle que l’on n’a plus envie de rien, qu’on ne trouve plus de sens à sa vie et que les idées suicidaires peuvent survenir. L’anxiété peut être tellement forte, que l’on peut être tenté par l’alcool comme un leurre pour se croire plus fort ou pour simplement oublier. Ce comportement est dangereux.

Le retrait social

Le retrait social peut s’expliquer par la grande fatigue que ressentent les malades. De plus, elles sont plus irritables, plus anxieuses et parfois même ressentent un désintérêt total vis-à-vis de leur environnement, de leur entourage. Le TAS n’étant pas encore bien connu et compris, l’entourage peut ne pas comprendre les malades et n’arrive pas à les soutenir de manière correcte. Ce point est essentiel aussi bien pour les personnes souffrant de TAS que pour les personnes souffrant de dépression non saisonnière. L’entourage est un point clé pour éviter les complications des dépressions.

La prise de poids

En ce qui concerne la prise de poids, elle est expliquée par le fait que les personnes souffrant de TAS ont une tendance à consommer davantage d’aliments sucrés et de féculents. Il est intéressant de faire un parallèle entre l’envie de ce genre d’aliments avec l’hibernation. En effet, ce sont des aliments qui permettent de faire des réserves, or c’est ce que font les animaux qui hibernent.

Incapacité à effectuer ses activités quotidiennes

Cette complication est due au fait que les personnes touchées par le TAS sont très fatiguées et parfois même somnolentes. Elles auront donc de la peine à se concentrer au travail comme à l’école, lorsque le TAS touche les enfants et les adolescents, par exemple.

Traitements troubles affectifs saisonniers

Les traitements contre le TAS sont les suivants :

– psychothérapie

– médicaments

– exposition à la lumière / luminothérapie

Psychothérapie troubles affectifs saisonniers

Une personne souffrant de TAS peut être accompagnée par un psychothérapeute pour mieux comprendre son mal et pouvoir s’épancher, se libérer. Le psychothérapeute est habilité à prescrire des médicaments ainsi que la luminothérapie si cela s’avère nécessaire.

Médicaments troubles affectifs saisonniers

Le TAS étant une dépression, on peut la traiter à l’aide des médicaments usuels de la dépression. Le médecin peut alors prescrire des anti-dépresseurs. Ces médicaments seront utilisés lorsque les symptômes de dépression sont forts.

Il s’agit principalement des médicaments appelés inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Ils améliorent votre humeur en régulant les niveaux de sérotonine dans votre organisme. Ces médicaments comprennent le citalopram, l’escitalopram, la fluoxétine, la paroxétine et la sertraline.

Bien qu’ils soient efficaces, il peut être intéressant d’utiliser des méthodes moins chimiques et ayant prouvé leur efficacité, comme la luminothérapie, par exemple.

La luminothérapie contre les troubles affectifs saisonniers

 luminothérapie contre les troubles affectifs saisonniersLorsque l’on souffre de TAS, une aide précieuse est l’exposition à la lumière d’une intensité de 10’000 lux au moins. On peut par exemple aller chercher le soleil en effectuant des voyages dans les pays où il fait beau et chaud. Cependant, cette solution présente deux inconvénients majeurs: son coût relativement élevé et le retour des symptômes quand on revient au pays. En effet, il faudrait pouvoir partir durant tous les mois où la grisaille prédomine et ce, toutes les années, mais à part être retraité et/ou très riche, personne ne peut se le permettre.

Il existe une alternative à cela: la luminothérapie. Cette dernière est une solution prometteuse, mais il ne faut surtout pas se jeter sur la première lampe du commerce. Des critères sont importants.

– Il faut en premier lieu que la lampe produise une lumière blanche avec tout le spectre lumineux.

– L’intensité de la lampe doit être de 2000 lux au moins pour être efficace. En général, on préconise une intensité de 10’000 lux, afin de réduire le temps d’exposition. A 10’000 lux, une exposition de 30 minutes suffit. Tandis qu’à 2’000 lux, il faudrait rester près de la lampe (50 cm) pendant plusieurs heures!

– Ensuite, la lampe doit protéger l’utilisateur des rayons UV par la présence d’un filtre. En effet, les rayons UV n’apportent rien à la thérapie et de plus, sont nuisibles pour la peau et les yeux de l’utilisateur.

Bons conseils luminothérapie

L’utilisation de lampe pour la luminothérapie n’est pas sans effets secondaires. Les principaux effets secondaires de la luminothérapie sont:

– une atteinte des yeux, avec douleurs oculaires, il faut donc éviter une exposition trop proche (au moins 40-60 cm de distance), ainsi que respecter les contre-indications à l’utilisation de la luminothérapie.

– perturbation du sommeil : pour ce faire, il faut préférer une exposition matinale et éviter les expositions trop tardives.

– les enfants peuvent être traités par luminothérapie, mais l’exposition doit être moindre : 15 minutes-20 minutes au lieu de 30 minutes pour les adultes.

Les contre-indications pour l’utilisation de la luminothérapie sont les suivantes :
– la lampe peut être nocive et contre-indiquée chez les personnes ayant déjà des problèmes aux yeux, comme les personnes souffrant de glaucome. Chez les personnes diabétiques ou souffrant d’une rétinopathie, il y a un risque potentiel d’endommager la rétine, l’arrière de l’œil.
– les personnes prenant du lithium ne doivent pas utiliser les lampes de luminothérapie
Notons qu’il est possible tout de même de regarder la lampe, mais cela n’est pas nécessaire. Il suffit par exemple de lire près de cette lampe ou d’effectuer ses tâches quotidiennes près de cette source de lumière bienfaisante.

– Les personnes qui prennent certains médicaments, certains antibiotiques et anti-inflammatoires, peuvent être plus sensibles à la lumière du soleil. La luminothérapie peut alors être néfaste.

– En cas de troubles bipolaires, la luminothérapie et les antidépresseurs peuvent déclencher l’hypomanie ou la manie, des poussées incontrôlées de l’humeur et du niveau d’énergie.

La luminothérapie est efficace et ses bienfaits se font en général ressentir au bout de quelques jours déjà. Cependant, afin de noter une nette amélioration de son état général (humeur, fatigue, etc.), il est important de se traiter par luminothérapie durant 1 mois au moins.

La Thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
La TCC est un type de thérapie par la parole. Des recherches ont montré qu’elle traite efficacement le TAS, produisant les effets les plus durables de toutes les approches thérapeutiques.

Vitamine D
Un supplément de vitamine D peut contribuer à améliorer les symptômes.

Prévention & Bons conseils

– Afin de prévenir les Troubles Affectifs Saisonniers (TAS), on peut par exemple aller «chercher» les rayons lumineux en faisant des activités à l’extérieur, comme se balader, s’entraîner à l’extérieur. L’idéal serait d’exercer ces activités durant au moins 1 heure de manière quotidienne, si possible au moins 30 minutes. Il est aussi recommandé d’aménager son lieu d’habitation, afin d’y faire pénétrer la lumière au maximum.
On estime que la lumière du jour est de 2 à 20 fois plus lumineuse que l’éclairage artificiel (interne).

– Remarquons cependant que ces conseils aident plutôt à réduire les effets du manque de luminosité sans pour autant guérir la personne malade, car la luminosité naturelle est faible en automne et en hiver.

– On ne peut pas vraiment prévenir le TAS, puisque l’on n’a aucune influence sur l’intensité lumineuse naturelle, par contre, il peut être intéressant d’utiliser la luminothérapie dès que l’intensité lumineuse naturelle diminue, en automne et en hiver. Ainsi, on peut utiliser la luminothérapie en prévention et en traitement du TAS.

– Dans le cadre de la luminothérapie, on peut aussi penser à l’utilisation des lampes de simulation d’aube. Ces lampes permettent de simuler un lever de soleil. On n’a alors plus l’impression de se lever de manière brusque avec un réveil qui sonne à tue-tête. On se réveille alors de manière douce et «naturelle», comme par un beau matin de printemps ou d’été. L’humeur est ainsi meilleure dès le lever.

– Un régime méditerranéen, riche en fruits, légumes et graines, a été associé à une diminution du risque de dépression, selon une revue d’études publiée en 2018.

Découvrez aussi notre dossier complet sur la dépression, lire sous Bons conseils & Prévention en bas de page 

Sources & Références : 
Prevention (magazine américain sur la santé), Cleveland Clinic, Mayo Clinic.

Rédaction :
Van Nguyen (Pharmacienne), Xavier Gruffat (Pharmacien), Seheno Harinjato (Rédactrice chez Creapharma.ch, responsable des infographies).

Date de dernière mise à jour : 
05.01.2023

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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 05.01.2023
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