Infections urinaires

Définition

infection urinaire définitionLes infections urinaires ou plus précisément les infections du tractus urinaire (ITU) sont un groupe de maladies infectieuses causées par des micro-organismes qui peuvent toucher n’importe quelle région du tractus ou système urinaire. La majorité des ITU sont d’origine bactérienne1.

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– Les infections urinaires sont principalement : la cystite (vessie), l’urétrite (l’urètre est le canal par lequel on fait pipi), l’épidimidite (épididime), l’orchite (testicule) et la prostatite (prostate) ainsi que des voies hautes du tractus urinaire comme la piélonéphrite (reins) ou l’urétérite (les uretères étant les tubes ou canaux qui transporte l’urine des reins à la vessie). Les symptômes peuvent varier en fonction du lien de l’infection urinaire (lire ci-dessous sous Symptômes).

– Les infections urinaires peuvent aussi être classées par rapport aux complications. On parle d’infections urinaires non compliquées lorsqu’il n’y a pas d’anomalies de structure ou de fonction du tractus urinaire, qu’il n’y pas d’infection au niveau rénal (pas de de néphropatie) et en l’absence de comorbidité (autres maladies comme le diabète, l’hypertension, etc.). On estime qu’il s’agit d’une infection urinaire compliquée lorsque les reins sont touchés, avec des symptômes plus graves et avec des symptômes hétérogènes ainsi que des caractéristiques cliniques associés à d’autres maladies comme les tumeurs, des causes métaboliques, de l’insuffisance rénale, etc.
Fréquence : 
Dans la plupart des cas, les infections urinaires touchent la vessie (cystite) et l’urètre (urétrite). Les autres infections sont plus rares.

Infections urinaires chroniques :
On parle d’infections urinaires chroniques lorsqu’elles surviennent 2 fois ou plus chaque 6 mois, ou 3 fois ou plus chaque année, chaque fois confirmées par des examens de laboratoire.

 Cystite en résumé

Epidémiologie

Infection urinaire statistiquesLes femmes souffrent particulièrement de telles infections. En raison de leurs conduits urinaires plus courts, les germes peuvent s’introduire et se propager plus facilement. A l’âge adulte on estime qu’il y a 10 à 20 fois plus d’infections urinaires chez les femmes que les hommes.
On estime que 40% à 60% des femmes souffriront de cystite ou d’infection urinaire au moins une fois dans leur vie.
La majorité des infections urinaires est de type non compliquée (voir sous définition infections urinaires) comme la cystite.

Aux Etats-Unis, on estime que les infections urinaires sont responsables pour plus de 8 millions de visites médicales par an.

En France, on estime qu’il s’agit du deuxième motif de consultation et surtout de prescription par un médecin d’antibiotiques.

Causes

infection urinaire causeLes infections urinaires bactériennes notamment lors de cystite peuvent être causées par des bactéries de la famille des entérobactères, comme Escherichia coli (E.coli) avec la plus grande prévalence d’infection (responsable pour 70 à 85% des infections urinaires en milieu non hospitalier et pour 50% des cas en milieu hospitalier). E.coli est une bactérie qui vit dans le gros intestin et peut se répandre (en particulier chez la femme pour des raisons anatomiques) en descendant jusqu’à l’anus puis remonter dans le tractus urinaire en se multipliant et provoquer une infection urinaire (cystite notamment).
D’autres espèces de bactéries fréquentes causant des infections urinaires sont les Staphylococcus saprophyticus, Proteus spp., Klebsiella spp., Enterococcus faecalis, Staphylococcus aureus, S. saprophyticus, S. aureus ou encore E. faecalis.

cystite-cause-infographie-2016

En cas d’infections urinaires fongiques, il s’agit de Candida albicans qui est la source la plus fréquente.

Ces agents infectieux pathologiques remontent les voies urinaires et peuvent causer des infections dans diverses régions du tractus urinaire.

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Facteurs qui déclenchent ou aggravent des infections urinaires

Certains facteurs peuvent favoriser les infections urinaires, comme :

– La rétention urinaire, qui peut favoriser la prolifération bactérienne.

– Une mauvaises hygiène, en particulier dans les régions intimes chez la femme.

– Des rapports sexuels chez la femme et l’utilisation de diaphragme.

– Des malformations au niveau de l’appareil urinaire.

– Des calculs urinaires (lithiase urinaire).

– Le diabète (type I ou II).

– L’utilisation de sondes urinaires.

– Une grossesse (à cause d’une compression du foetus sur la vessie ce qui empêche une vidange complète).

– La constipation.

– La ménopause, la chute des hormones avec notamment l’œstrogène à cette période diminue la protection au niveau de la vessie. De plus, on observe à la ménopause un changement du pH vaginal, ce qui favorise l’entrée de Escherichia coli augmentant le risque de cystite. Un pH bas (acide) empêche l’entrée de bactéries non désirées dans le vagin. Lire aussi ci-dessous sous Personnes à risque

– Un  herpès génital.

– Une transplantation rénale.

– Des troubles de la prostate chez l’homme (ex. prostatite).

Urétrite 
En cas d’urétrite, en plus des bactéries d’origine gastro-intestinales, des bactéries provoquant des maladies sexuellement transmissibles (MST) comme celles provoquant l’herpès génital, la gonorrhée ou la chlamydia peuvent aussi être responsables de cette inflammation de l’urètre.

Personnes à risque

Certaines personnes sont plus à risque pour développer des infections urinaires, notamment la cystite (inflammation de la vessie) :

Toutes les femmes peuvent avoir une cystite (pour des raisons anatomiques, à cause d’un urètre plus court que l’homme ce qui augmente le risque de cystite), mais :

– En particulier les femmes âgées, car la production hormonale qui a un effet protecteur diminue. Par exemple les femmes ménopausées.

– Les petites filles qui n’ont parfois pas encore une hygiène adaptée (s’essuyer correctement, etc.).

– Les femmes qui ont une vie sexuelle active.

– Celles qui utilisent certaines méthodes de contraception comme le diaphragme ou des spermicides.

Les hommes sont moins concernés par ce problème, toutefois ceux qui ont des problèmes de prostate sont plus sujets aux cystites.

Symptômes

Les infections urinaires peuvent présenter ou non des symptômes marqués, voici quelques symptômes typiques des infections urinaires et notamment de la cystite (l’une des principales causes d’infections urinaires, lire ci-dessous pour des symptômes spécifiques à d’autres IU) :

– Besoin immédiat d’uriner.

– Besoin fréquent d’uriner (même en petite quantité).

– Sensation de brûlure au niveau des voies urinaires, en particulier de la vessie.

– Douleur ou sensation de brûlure à la miction (avant, pendant ou après la miction).

– Jet urinaire réduit (en particulier lors d’infection urinaire chez l’homme comme la prostatite).

– Douleurs au niveau du dos ou de l’abdomen.

– Sensibilité de l’os pubien.

– Sang dans l’urine (ou urine rose), souvent un symptôme de la cystite (selon la Mayo Clinic).

– Urine trouble.

– Odeur forte de l’urine.

– Douleurs rectales chez l’homme.

Fièvre.

Symptômes pyélonéphrite
En cas de pyélonéphrite aiguë, c’est-à-dire lorsque les reins sont touchés, les symptômes incluent presque toujours : fièvre élevée, douleurs lombaires (douleurs dans le bas du dos), nausées et vomissements.

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Symptôme urétrite
En cas d’urétrite, c’est-à-dire une inflammation de l’urètre, les principaux symptômes sont : douleurs à la miction et écoulement urinaire involontaire2.

Symptômes d’autres infections urinaires courantes : 
Prenez également connaissance de symptômes spécifiques pour chaque type d’infections urinaires : symptômes cystite chez la femme, symptômes prostatite.

Infections urinaires chez les personnes âgées, confusion mentale
Chez les personnes âgées (ex. 80 ans ou plus), les symptômes classiques d’une cystite comme l’envie constante d’uriner peuvent souvent être inexistants, ce qui complique fortement le diagnostic. La personne âgée peut toutefois présenter des symptômes comme de la confusion, des troubles de la mémoire, un délire ou encore des hallucinations. L’agitation et le vertige sont deux autres symptômes possibles. Les délires peuvent par exemple se caractériser par l’oubli des prénoms des petits-enfants, de l’agressivité, un comportement étrange, etc. L’origine de ces délires provient d’un changement dans le système immunitaire de la personne âgée. Il faut toutefois relever qu’une infection urinaire ne s’accompagne pas nécessairement de signes de confusion et les signes de confusion ne sont pas nécessairement le signe d’une infection urinaire3.
Ces symptômes mentaux précèdent souvent les symptômes typiques de la cystite comme la douleur ou l’envie fréquente d’uriner et peuvent même parfois être les seuls symptômes de la cystite chez la personne âgée.
Comme chez les personnes plus jeunes, le traitement consiste à administrer des antibiotiques pour soigner l’infection. Toutefois, en cas de bactériurie asymptomatique (en anglais : asymptomatic bacteriuria), c’est-à-dire sans symptôme chez la personne âgée, il ne faut pas administrer d’antibiotiques4. Ce n’est pas nécessaire et cela provoque une résistance aux antibiotiques.

Comment diagnostiquer les infections urinaires ?

Le diagnostic des infections urinaires peut être effectué par les signes cliniques présentés par le patient.

Parfois et dans certains cas critiques (grossesse,…) ou lors de complications des tests de laboratoire (par ex. une culture urinaire ou analyse d’urine), notamment par une culture de germes sensibles, sont effectués.

Critique des tests de diagnostic basés sur une culture d’urine, presque toutes les femmes avec des symptômes souffrent réellement d’infection bactérienne 
La majorité des femmes avec des symptômes typiques de l’infection du tractus urinaire (ITU) comme la cystite, c’est-à-dire qu’elles souffrent de douleur à la miction, ont un besoin fréquent ou urgent d’uriner probablement ont une infection bactérienne en général causée par E.Coli, même lorsqu’aucune infection n’est détectée en utilisant un test d’analyse de culture d’urine. Ce dernier est souvent réalisé en laboratoire et non pas en cabinet médical.
Ces conclusions proviennent d’une étude réalisée par l’Université de Gand en Belgique et publiée dans le journal Clinical Microbiology and Infection en avril 2017. Des chercheurs belges ont utilisé une méthode plus sensible appelée réaction en chaîne par polymerase quantitative (en anglais : quantitative polymerase chain reaction ou qPCR) et ont découvert que 98,2% des femmes présentant des symptômes typiques de l’ITU avaient réellement une infection bactérienne. En utilisant des tests normaux ou standards de culture d’urine, ce chiffre était de seulement 80,9%. Plus de 300 femmes belges ont participé à cette étude. Lire davantage

Les recommandations (guidelines) hollandaises sur les infections urinaires affirment qu’une femme peut facilement reconnaître les symptômes d’une infection du tractus urinaire (ITU) comme la cystite si elle a déjà souffert dans le passé d’une ITU. Cela signifie, que la recherche de signes cliniques (symptômes) est de plus en plus privilégiée à des tests chimique ou biologique recherchant des bactéries.

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Une échographie peut également être proposée par le médecin et dans certains cas il peut aussi utiliser des techniques d’imagerie médicale pour vérifier des éventuelles malformations ou problèmes au niveau du tractus urinaire.

Le diagnostic est toujours le travail du médecin, c’est lui seul qui décidera du meilleur traitement en fonction du diagnostic.

Complications

Les infections urinaires, lorsqu’elles ne sont pas soignées de façon adéquate, peuvent parfois atteindre les voies hautes du tractus urinaire, ce qui peut provoquer une pyélonéphrite aiguë ou chronique, causant dans certains cas des lésions rénales et parfois même une insuffisance rénale. D’autres complications des infections urinaires peuvent également toucher la région rénale comme la nécrose papillaire rénale.

En cas d’absence de traitement ou dans certains cas rares l’infection peut se répandre au niveau du sang, on parle alors de septicémie, une maladie très grave qui nécessite un traitement urgent.

Complications de la cystite

La cystite entraîne assez rarement des complications. Toutefois, dans certains cas, lorsque le traitement n’est pas adapté ou inexistant, des bactéries peuvent remonter au niveau du rein, on parle alors de néphrite ou de pyélonéphrite. Ce genre de complication est problématique et peut mettre le rein en danger (risque d’insuffisance rénale, avec dialyse), en cas de doute lors de cystite consultez  toujours un médecin.

Pour les hommes, lire aussi notre dossier sur la prostatite (une complication en général de la cystite chez l’homme).

Traitements

Le traitement des infections urinaires vise principalement à éliminer les agents infectieux du tractus urinaire.

Traitement infections urinaires bactériennes

En cas d’infection urinaire bactérienne on utilise des antibiotiques. Ces médicaments sont en général pris sous forme orale (ex. comprimé) mais dans des formes graves d’infections urinaires comme lors de pyélonéphrite, une prise d’antibiotiques en injectable peut être nécessaire notamment en milieu hospitalier5.

Infection urinaire traitement

Lorsqu’il s’agit d’une infection simple, les antibiotiques (en général utilisés) sont la sulfamétoxoazol-trimétoprime, l’ampicilline et les antibiotiques de la classe des fuoroquinolones (ciprofloxacine, norfloxacine et lévofluoxatine, lire le paragraphe ci-dessous), ces derniers sont toujours plus remis en question lors d’infections simples (lire paragraphie ci-dessous). En cas de cystite on utilise également toujours plus la fosmoycine ou la nitrofurantoïne qui présenteraient certains avantages (moins de résistance).
Parfois d’autres antibiotiques comme les céphalosporines peuvent être utilisés. Seul votre médecin est habilité à prescrire ce genre de médicaments.

Critique des fluoroquinolones
Les fluoroquinolones, par le passé utilisé contre les cystites et infections urinaires, est depuis les années 2010 de plus en plus déconseillé à cause de potentiels effets secondaires parfois graves notamment au niveau musculaire et articulaire, des tendons et neurologiques. Depuis 2016, la FDA (agence de régulation des médicaments aux Etats-Unis) déconseille l’utilisation des fluoroquinolones contre les infections urinaires simples (ex. cystite simple)6.

En général, les symptômes disparaissent dans les premiers jours de traitement, mais il est important de suivre les recommandations du médecin et de terminer le traitement antibiotique même si les symptômes ont disparu pour s’assurer d’éliminer toutes les bactéries pathogènes et de ce fait limiter les résistances aux antibiotiques dans la société.

Le médecin peut aussi prescrire des antalgiques notamment lorsque le patient ressent une douleur. Des antipyrétiques (en cas de fièvre), des antispasmodiques ou encore des anti-inflammatoires peuvent être prescrits.

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Traitements infections urinaires fongiques

Quand l’infection urinaire est causée par un champignon, on utilise alors de préférence le fluconazole. L’amphotéricine B est utilisée lorsque  la réponse au fluconazole n’est pas satisfaisante.

Ménopause et infections urinaires
Après la ménopause, certains médecins prescrivent des œstrogènes (par ex. en application vaginale) pour prévenir le risque d’infections du tractus urinaire chez la femme.

Traitement des infections urinaires (cystites) à répétition

En cas de plus de 3 épisodes de cystites par année, on parle de cystites à répétition.

Antibiotiques
Pour soigner une cystite à répétition le médecin peut par exemple prescrire une faible dose d’antibiotique à prendre chaque jour sur une durée de 6 à 12 mois.

Mannose, remède naturel en cas de cystite à répétition
Le mannose (en anglais mannose ou D-mannose) est une alternative intéressante aux antibiotiques pour le traitement de la cystite à répétition non compliquée, car il se fixe à la protéine FimH des bactéries E.Coli. Le mannose est un sucre simple, on peut l’acheter en pharmacie, par exemple sous forme de D-mannose. La posologie pour la prévention de la cystite est de 2 gr par jour, à dissoudre simplement dans un verre d’eau. Une cure de D-mannose pendant 6 mois est conseillée pour une prévention prolongée.
Le mannose agit comme un  antagoniste naturel de la protéine FimH. Une étude croate datant de 2014 réalisée sur plus de 300 femmes (lien vers l’étude ici: http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23633128) a montré que le mannose était autant efficace que les antibiotiques pour la prévention d’infections urinaires récidivantes. Le mannose mène à moins d’effets secondaires que les antibiotiques, un effet secondaire parfois observé avec ce sucre est la diarrhée.
Toutefois, certaines institutions de référence comme l’American Urological Association (Association américaine d’urologie) pensent que le mannose (D-mannose) ne présente pas d’effets utiles dans la prévention des cystites et infections urinaires7.
En Suisse, on peut trouver le D-mannose par exemple dans la marque Hänseler (D-mannose Hänseler) ou dans Femannose N (de Melisana).

Remèdes naturels (phytothérapie)

Plantes utilisées en prévention des cystites (cystites à répétition par ex.)

– Les airelles rouges, utilisée sous forme de jus.

– La canneberge (cranberry), utilisée sous forme de jus ou de gélule. L’efficacité de la canneberge contre les infections urinaires en prévention chez la femme semble désormais prouvée scientifiquement, comme le suggère une grande étude publiée par la Cochrane (DOI : 10.1002/14651858.CD001321.pub6) en 2023.

Plantes pour soigner les cystites

– Le bouleau, utilisé sous forme de tisane ou en gélule.

– La bruyère, utilisée sous forme de gélule.

– L’ortie (en feuille), utilisée sous forme de tisane ou en gélule.

– La prêle, utilisée sous forme de tisane ou en gélule.

– Le raisin d’ours, utilisé sous forme de tisane ou en gélule.

– L’aronie, utilisée sous forme de jus en prévention des cystites.

Voir aussi : la tisane anti-cystite : mélange de plantes médicinales sous forme de tisane.

Bons conseils

Voici quelques conseils pratiques pour compléter la thérapie médicamenteuse en cas d’infections urinaires :

– Buvez beaucoup : 1,5 à 2 litres de liquide par jour, car comme lors d’un refroidissement boire permet une dilution et une élimination des germes infectieux. Cet effet étant particulièrement utile au niveau des voies urinaires et de la vessie.

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– Evitez de boire des sodas ou d’autres boissons gazeuses, privilégiez l’eau ou des tisanes à base de plantes médicinales contre les cystite

– Evitez de boire des boissons qui irritent la vessie comme le café ou les boissons alcooliques.

– Respectez absolument la durée du traitement prescrite par votre médecin, ne pas arrêter au milieu du traitement. Car cela peut favoriser les résistances aux antibiotiques dans la société.

Infection urinaire bons conseils

– Vous pouvez appliquer une bouillotte sur le bas ventre pour soulager la douleur pendant une infection urinaire (en particulier lors de cystite).

Prévention

– Buvez beaucoup (au moins 1 litre chaque jour). Afin de prévenir des cystites à répétition (une forme fréquente d’infections urinaires). Boire beaucoup a été prouvé scientifiquement comme étant très efficace pour prévenir les cystites à répétition.

–  Luttez contre la fatigue et le stress, ces deux affections peuvent être responsables de l’apparition d’infections urinaires en affaiblissant le système immunitaire. Prenez par exemple des fortifiants ou des vitamines afin de renforcer ce système immunitaire.

– Augmentez vos défenses immunitaires en pratiquant par exemple un sauna, en s’alimentant sainement avec des fruits (riche en vitamines mais éviter les agrumes) ou avec des probiotiques (yaourts, lactobacilles).

Un yaourt par jour pour prévenir le diabète de type 2

Vous pouvez également prendre des médicaments à base d’échinacée, de vitamine C ou des médicaments immunostimulants à base d’extraits de germes comme la bactérie E-coli pour renforcer le système immunitaire.

– Limitez votre consommation de caféine et d’alcool qui peuvent irriter le tractus urinaire.

– Habillez-vous chaudement et évitez de porter des sous-vêtements trop serrés, trop courts ou synthétiques (privilégiez des sous-vêtements en coton). Il faut remarquer que la mode n’aide pas les jeunes filles avec des pulls qui laissent souvent le ventre ouvert (attention en hiver !) car comme pour les refroidissements, le froid fragilise le système immunitaire et augmente ainsi le risque d’avoir des infections urinaires (comme une cystite).

– Changez régulièrement vos sous-vêtements, car ces derniers peuvent être une source d’agents infectieux.

– Ayez une bonne hygiène intime, l’utilisation de savons ou agents cosmétiques trop irritants peut, au contraire, favoriser l’entrée d’agents infectieux.

– Soignez et prévenez tout problème de constipation le plus vite possible, en effet la constipation peut favoriser une fermentation intestinale qui pourrait aboutir à une propagation de bactéries vers les voies urinaires.

– Urinez lorsque le besoin se fait sentir, il n’est pas conseillé de se “retenir”, car les germes sensibles peuvent proliférer plus facilement.

– Parfois après les premiers rapports sexuels dans la vie d’une femme des restes d’hymen empêchent une bonne évacuation de l’urine et peuvent provoquer des cystites (une forme fréquente d’infections urinaires). C’est pourquoi certaines femmes observent une diminution voire un arrêt des cystites après la naissance de leur premier enfant. Pour autant que l’accouchement se déroule par voie basse, car cela permet d’évacuer de façon naturelle les restes d’hymen. Dans certains cas le médecin peut proposer une opération pour enlever de façon chirurgicale ces restes d’hymen.

– Respectez des conseils d’hygiène aux toilettes, pour la femme s’essuyer d’avant en arrière, en direction de l’anus. Afin d’éviter de contaminer les voies urinaires par des agents infectieux fécaux.

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– Parfois des rapports sexuels peuvent favoriser la survenue de cystites, il est conseillé de boire avant le rapport et juste après d’aller uriner (vider sa vessie), cela permet une “élimination” de certains germes susceptibles de provoquer une cystite.

– Evitez de vous rendre dans un jacuzzi (trop infecté en général par de nombreux germes).

– Si vous êtes à l’âge de la ménopause, il faut savoir qu’une sécheresse vaginale symptomatique de la ménopause, peut favoriser des infections urinaires. Parlez-en à votre médecin si tel devait être le cas afin d’agir de façon préventive.

News (actualités) :

– En cas de symptômes de cystite, il s’agit presque toujours d’une infection bactérienne

Références & Sources :
Clinical Microbiology and Infection, Mayo Clinic, Folha de S.Paulo, “100 wichtige Medikamente” – Infomed (2020), Mayo Clinic.

Rédaction :
Xavier Gruffat (pharmacien)

Crédits photos :
Fotolia.com/Adobe Stock.

Infographies :
Creapharma.ch (Pharmanetis Sàrl).

Date de dernière mise à jour :
20.04.2023

Comment traduit-on les infections urinaires dans d’autres langues
?

  • Anglais : Urinary Tract Infections (UTI)
  • Allemand : Harnwegsinfektionen
  • Italien : infezioni del tratto urinario

Références scientifiques et bibliographie :

  1. Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, pages 4 et 5, éditions de juin 2017 et de décembre 2021 parlant notamment des infections urinaires
  2. Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, pages 4 et 5, édition de décembre 2021 parlant des infections urinaires
  3. Article de la Cleveland Clinic sur les symptômes de la cystite (Symptoms of Urinary Tract Infections in Older Adults), datant du 15 août 2022, consulté le 15 août 2022
  4. Newsletter de la Harvard Medical School, édition de septembre 2021
  5. Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, pages 4 et 5, édition de juin 2017 parlant notamment des infections urinaires
  6. Folha de S. Paulo, édition du 10 octobre 2020
  7. Newsletter de la Harvard Medical School, édition de septembre 2021, selon un article consacré aux infections urinaires, mentionnant le D-mannose

Lire aussi :


Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 15.01.2024
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