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Polyarthrite rhumatoïde (PR)

Définition

Définition polyarthrite rhumatoïdeLa polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie rhumatismale inflammatoire auto-immune, c’est-à-dire qui attaque ses propres articulations ou cellules. Même si la PR peut prendre plusieurs formes, il y a toujours une attaque des articulations de la part du système immunitaire1. On constate notamment une atteinte de la synoviale, une membrane conjonctive qui tapisse la face interne des articulations. Le préfixe poly- vient du grec polus et signifie “plusieurs”, “nombreux” ou “beaucoup”, démontrant une inflammation simultanée de plusieurs articulations.
Régions touchées
En général, il s’agit des mains, des pieds et des poignets qui sont touchés par la PR mais la maladie peut s’étendre à d’autres parties du corps et notamment aux tissus conjonctifs, c’est pourquoi on qualifie la PR parfois aussi maladie du tissu conjonctif. En effet, en plus d’une composante articulaire, cette maladie auto-immune peut également impliquer la peau, les yeux, le cœur, les poumons ainsi que d’autres organes2.
Douleurs
Dans certains cas la maladie est tellement douloureuse ou problématique qu’une personne n’arrive plus à ouvrir un pot de confiture ou marcher. Lire aussi ci-dessous sous Symptômes
Evolution
La maladie évolue sur de nombreuses années. Elle commence en général autour de 25 ans, mais c’est seulement des années plus tard que l’on ressent les premiers symptômes (40 à 60 ans) qui se manifestent parfois soudainement (en quelques semaines ou mois)3. La PR touche en majorité les femmes dans environ 70% des cas.
Rhumatologue
Le médecin spécialiste de la polyarthrite rhumatoïde est le rhumatologue.

Epidémiologie

Selon des données provenant de la Mayo Clinic datant de l’année 20204, environ 1,5 millions d’Américains souffrent de polyarthrite rhumatoïde. Cela représente environ 0,5% de toute la population américaine.
Dans le monde la proportion de personnes souffrant de PR varie entre 0,5% et 1% avec d’importantes différences régionales et au niveau de groupes ethniques.

Maladie plus féminine : 
Les femmes sont plus touchées que les hommes par cette affection, environ 2 fois plus de femmes (env. 70%) sont touchées par la PR que d’hommes (env. 30%).

Âge
Les personnes âgées sont plus touchées que les plus jeunes. Mais la PR peut aussi atteindre les enfants et jeunes adultes.

Causes

Causes polyarthrite rhumatoïdeLes causes de la polyarthrite rhumatoïde (PR) sont peu connues, on estime toutefois qu’il pourrait s’agir d’une maladie auto-immune (attaque des articulations par ses propres cellules qui aboutit à une inflammation).
Comme dans certaines familles la PR est plus présente que dans d’autres, on suppose que l’hérédité peut également jouer un facteur important dans le développement de la PR. L’environnement joue aussi un rôle dans le développement de cette maladie, comme le tabagisme.

On sait aussi que certains facteurs comme la grippe ou le stress peuvent déclencher des poussées (voir sous symptômes pour la différence entre les phases de poussée et de rémission) chez un malade atteint de PR.

Génétique et obésité
Une étude publiée en 2020 a observé un lien entre l’obésité et un risque accru de polyarthrite rhumatoïde. Une analyse des données génétiques collectées auprès de plus de 850’000 personnes d’origine européenne a permis de découvrir un lien entre les gènes liés à l’obésité et la polyarthrite rhumatoïde. Les chercheurs ont découvert un risque accru de PR lorsque l’indice de masse corporelle (IMC) était prévu élevé en fonction de la génétique d’un individu. Ce phénomène a été observé tant chez les hommes que chez les femmes. Comme l’expliquait le Dr Xia Jiang du Karolinska Institute en Suède et auteur senior de cette étude, ces résultats mettent en évidence un rôle important de l’obésité dans le développement pathologique de la polyarthrite rhumatoïde et fournissent une stratégie préventive potentielle pouvant être mise en œuvre. Cette étude a été publiée le 22 septembre 2020 dans le journal scientifique Arthritis & Rheumatology (DOI : 10.1002/art.41517).

Bactéries et microbiome
– Une bactérie (Porphyromonas gingivalis) provoquant la parodontite, une maladie infectieuse touchant les tissus de soutien de la dent, pourrait favoriser l’apparition de la polyarthrite rhumatoïde (PR) et augmenter l’intensité des symptômes de cette maladie rhumatismale5. On sait qu’une personne souffrant de parodontite a un risque deux fois plus haut d’avoir une PR.
– En juillet 2016, des scientifiques de la Mayo Clinic (hôpital américain de référence) sous la direction du Dr. Taneja  ont publié une étude identifiant 2 bactéries intestinales du microbiome comme causes possibles de la PR. Les scientifiques ont remarqué que ces bactéries étaient présentes en plus grande quantité chez des personnes souffrant de PR que celles saines. L’équipe du Dr. Taneja a aussi découvert l’importance de la bactérie Prevotella histicola, cette dernière permettrait de favoriser une suppression de l’inflammation lors de PR. Cette étude a été publiée en 2016 dans la revue spécialisée Genome Medicine. Lire davantage

Personnes à risque

Les personnes à risque pour la polyarthrite rhumatoïde (PR) sont surtout des femmes, mais également des personnes qui ont eu des antécédents de PR dans leur famille (composante génétique). Lire aussi ci-dessous sous Epidémiologie

Symptômes

Symptômes polyarthrite rhumatoïdeLa polyarthrite rhumatoïde commence souvent très jeune, par exemple dès l’âge de 25 ans. Toutefois, un délai important réside entre le développement de la maladie et la manifestation des premiers symptômes (douleurs, déformation). C’est pourquoi les premiers symptômes de la polyarthrite rhumatoïde apparaissent généralement entre 40 et 60 ans. Les symptômes peuvent apparaître de façon soudaine, c’est-à-dire en quelques semaines ou mois6. La maladie se manifeste souvent par des poussées (flares ou flare-ups en anglais) ou phases de rémission (lire davantage ci-dessous).

Des symptômes possibles de la polyarthrite rhumatoïde sont notamment :

– Des douleurs et inflammations articulaires qui touchent principalement les (petites) articulations des mains, du poignet et du pied (avant-pied). La PR affecte généralement de nombreuses articulations des deux côtés du corps. Autrement dit, la maladie se caractérise souvent par des atteintes symétriques (par ex. pied gauche et pied droite touchés ensemble).
Lire aussi notre dossier sur la douleur au genou

– Les articulations sont caractérisées par les signes classiques de l’inflammation : rougeur, douleur, chaleur et tuméfaction (oedème). Ces signes inflammatoires peuvent durer pendant des heures.

– Les articulation sont raides et ankylosées.

Symptômes polyarthrite rhumatoïde– Les articulations peuvent être déformées, par exemple au niveau des doigts ou des orteils, on parle aussi d’articulation en “coup de vent” (symbole de la déformation).

– Les douleurs sont souvent nocturnes et augmentées avec la mise au repos (sans activité). Typiquement, les douleurs sont plus fortes le matin et s’estompent au cours de la journée (après avoir un peu marché et fait les activités de la journée).

– Pendant la phase d’inflammation ou poussées (voir ci-dessous) des symptômes tels que fièvre, fatigue, perte de poids et d’appétit sont fréquents.

Autres symptômes qu’au niveau articulaire : 
– La PR peut dans environ 40%7 des cas toucher d’autres organes du corps que seulement les articulations. Les autres organes touchés peuvent être notamment la peau, les yeux (syndrome de Sjögren) les glandes salivaires, les reins, les vaisseaux sanguins, les nerfs, les poumons, le coeur ou le foie.

Jeune femme atteinte de polyarthrite rhumatoïde, ses mains et ses jambes sont déformées (crédit photo : Adobe Stock).

Poussées vs. rémission
Il faut savoir que la polyarthrite rhumatoïde est une maladie chronique qui évolue par phases. On parle de poussées (en anglais flares ou flare-ups) lorsque la maladie évolue (les symptômes s’accentuent avec augmentation de l’inflammation) et celles-ci peuvent durer plusieurs semaines ou mois. Lorsque la maladie et ses symptômes ne se manifestent pas ou très peu on parle de phase de rémission. Certaines personnes développent une forme grave de la maladie qui est presque continuellement active et qui dure de nombreuses années8.

Remarque sur les symptômes
Les symptômes de la PR peuvent fortement varier d’un patient à l’autre.

Complications

Troubles du sommeil fatigueLa polyarthrite rhumatoïde peut aussi évoluer (après quelques années dans sa forme évolutive) vers des inflammations qui concernent d’autres parties du corps que les articulations. Ces atteintes peuvent concerner les tendons, la peau (avec l’apparition de nodules), le poumon, le péricarde, etc. D’où l’intérêt de bien soigner cette maladie pour éviter ces complications. Il s’agira de se tourner le plus vite possible vers un médecin spécialiste (de préférence un rhumatologue). On constate chez les patients atteints de PR souvent une anémie qui peut engendrer de la fatigue et un manque d’énergie.
De plus, la PR a tendance a disparaître pendant la grossesse, elle revient en général une fois celle-ci terminée.
La PR augmente le risque de souffrir d’ostéoporose et du syndrome de Sjögren9. De plus, le syndrome du canal carpien est fréquent chez les personnes avec une forme active de PR.

Diagnostic

polyarthrite rhumatoïde diagnosticPour diagnostiquer une polyarthrite rhumatoïde le médecin (de famille ou rhumatologue) pourra premièrement observer le patient et ses articulations (constater des déformations, des signes inflammatoires) puis éventuellement effectuer une analyse sanguine pour mesurer la gravité de la PR avec détection de l’anticorps nommé facteur rhumatoïde, d’autres anticorps spécifiques ou encore de la protéine C-réactive.
Le diagnostic peut aussi être confirmé et/ou révélé par des radiographies afin de constater les (éventuelles) lésions au niveau des articulations.
Dans le futur, une analyse de la flore intestinale ou microbiome pourrait être une nouvelle méthode de diagnostic. Comme mentionné sous Causes, la PR pourrait avoir une origine bactérienne, notamment au niveau du microbiome. Lire aussi : Un outil pour mieux diagnostiquer et peut-être soigner la polyarthrite rhumatoïde (mars 2017)

Diagnostic précoce : 
Les chercheurs pensent que la polyarthrite rhumatoïde commence à endommager les os pendant la première ou les deux premières années de son apparition. Pour cette raison, le diagnostic et le traitement précoces de la maladie sont extrêmement importants10.

Traitements (médicaments)

Même si la polyarthrite rhumatoïde (PR) est bien contrôlée, environ 60% des patients continuent de ressentir de la douleur et il existe peu de stratégies pharmacologiques sûres11.

DMARDs

Les principaux traitements de fond contre la PR sont des médicaments appelés DMARDs, c’est-à-dire des agents modifiant la maladie, en anglais « disease modifying antirheumatic drug ». Ces médicament pourraient sauver les articulations de dégâts permanents. Ces médicaments sont à action lente et prennent en général plusieurs semaines avant d’observer les premiers effets. On distingue les DMARDs conventionnels (en anglais : conventional DMARDs), les DMARDs biologiques (en anglais biologic DMARDs) et les DMARDs synthétiques ciblés (en anglais targeted synthetic DMARDs)12.

DMARDs conventionnels
Parmi les DMARDs conventionnels on trouve : méthotrexate, hydroxychloroquine (Plaquenil® et génériques), sulfasalazine (Salazopyrin (EN)®), léflunomide (Arava® et générique – le léflunomide est considéré aussi comme un immunomodulateur).

DMARDs biologiques (ou simplement “biologiques”) 
Parmi les DMARDs biologiques on trouve : abatacept (Orencia®), adalimumab (Humira®), certolizumab pégol (Cimzia®), étanercept (Enbrel®), golimumab (Simponi®), infliximab (Remicade®), rituximab (Rituxan®), sarilumab (Kevzara®), tocilizumab (Actemra®).
Les DMARDs biologiques peuvent avoir comme effet secondaire d’augmenter le risque d’infections et mener à une numération anormale des cellules sanguines13.

DMARDs synthétiques ciblés – inhibiteurs de JAK
Parmi les DMARDs synthétiques ciblés ou inhibiteurs de JAK on trouve le baricitinib (Olumiant®), le tofacitinib (Xeljanz®) et l’hémihydrate d’upadacitinib (Rinvoq®). Les principaux effets secondaires des DMARDs synthétiques ciblés sont des infections des voies respiratoires supérieures, des maux de tête et des diarrhées14.
Aux États-Unis, en 2023 les inhibiteurs de JAK ne sont approuvés qu’après l’échec d’un inhibiteur du facteur de nécrose tumorale15.
Remarques sur les DMARDs synthétiques ciblés
Il s’agit de médicament de la classe des inhibiteurs de la Janus Kinase (JAK) 1 et 3 comme le tofacitinib (Xeljanz®). Ce médicament en vente sous forme de comprimé a été autorisé par la FDA en 2012 aux Etats-Unis en indication de la PR et par Swissmedic en Suisse en 2013. En Suisse, deux autres principes actifs également vendus en comprimés étaient autorisés en 2021 : le baricitinib (Olumiant®) et l’upadacitinib (Rinvoq®)16. Les inhibiteurs de JAK sont aussi qualifiés de DMARDs ciblés.
Les inhibiteurs de JAK sont utilisés pour traiter les patients adultes présentant une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère qui n’ont pas suffisamment répondu à un traitement antérieur avec d’autres médicaments ou qui ne les ont pas tolérés. Tous les inhibiteurs de JAK peuvent être utilisés soit en monothérapie, soit en association avec le méthotrexate ou un autre DMARD, mais pas avec un agent biologique. Aux Etats-Unis, au moins deux inhibiteurs de JAK ont été enregistré par la FDA dans les années 2020.

Lire aussi : Traitement de la polyarthrite rhumatoïde : interview avec un médecin spécialiste (mars 2023)

Recommandations de traitements de l’année 2020 pour la polyarthrite rhumatoïde provenant de l’American College of Rheumatology (ACR) :
– Commencer le traitement au méthotrexate et le poursuivre au lieu de faire rapidement le passage à un autre médicament antirhumatismal modificateur de la maladie (DMARD). Aux Etats-Unis, en 2023 les patients atteints de PR sont généralement mis sous méthotrexate pendant au moins trois mois et, s’il n’y a pas d’amélioration à ce stade, il y a ajout d’une thérapie biologique ciblée (DMARD biologique)17.
– Réduire au minimum l’utilisation de glucocorticoïdes pour traiter l’inflammation de la PR, due aux effets secondaires graves associés à ces médicaments.
– Dans leur prescription, les rhumatologues ou médecins devraient ajouter un médicament biologique ou un médicament synthétique ciblé DMARD (au lieu d’une trithérapie).

Médicaments contre la douleur

Souvent, d’autres médicaments que les DMARDs peuvent être proposés contre la douleur comme les AINS, le paracétamol, les corticoïdes et les opioïdes.

AINS et paracétamol
Les traitements de premier choix pour des symptômes légers de la PR sont des anti-inflammatoires notamment non stéroïdien ou AINS (diclofénac, ibuprofène, célécoxib) et du paracétamol (surtout pour soigner la douleur, car pas efficace contre l’inflammation). Il est intéressant de constater que la prise d’AINS est plus efficace le soir au coucher qu’à d’autres moments de la journée.

Cortisone et opioïdes 
Des corticoïdes ou glucocorticoïdes comme la prednisone (en prise orale ou injectable) lorsque les symptômes de la PR deviennent plus avancés. Cela dit, selon l’American College of Rheumatology (ACR) qui s’exprimait à ce sujet en 2021 estime qu’il faut réduire au minimum l’utilisation de glucocorticoïdes pour traiter l’inflammation de la PR, à cause d’effets secondaires graves associés à ces médicaments surtout lors d’une utilisation à long terme.
Aux Etats-Unis en particulier, les médecins prescrivent parfois des opioïdes pour soulager les douleurs lors de PR, mais ces médicaments ne semblent pas toujours plus efficaces que les AINS tout en présentant davantage d’effets secondaires (selon une étude présentée à un congrès en 2022 : Les opioïdes doublent le risque de thromboembolie veineuse chez les patients atteints de PR).

Autres traitements

Il existe d’autres traitements que les médicaments comme :
– la kinésithérapie
– l’érgothérapie (pour limiter ou éviter les déformations)
– la chirurgie (lors de cas graves)

Souvent les différents traitements sont combinés, parlez-en à votre médecin.

Phytothérapie (en complément)

Les plantes médicinales suivantes ont su montrer une efficacité pour aider à soigner la polyarthrite rhumatoïde, les plantes (phytothérapie) sont plutôt à considérer comme des mesures complémentaires lors de PR et ne sont pas un traitement de premier choix:
harpagophytum Phytothérapie polyarthrite rhumatoïde– L’harpagophytum (griffe du diable), à prendre en général sous forme de comprimés.
– L’arnica, à prendre en général sous forme topique (gel, crème, pommade).
– Le saule, à prendre en général sous forme de comprimé, gélule, capsule,etc.
– Le poivre de Cayenne, à prendre en général sous forme de crème ou compresse.
– Le frêne, à prendre en général sous forme de capsule ou gélule.

Bons conseils & Prévention

Bons conseils polyarthrite rhumatoïdeFaites régulièrement de l’exercice (marche, sport) sans pour autant que cela ne soit trop contraignant (ne pas soulever des charges trop importantes) et évitez des sports mauvais pour les articulations comme le football ou le squash (surtout au niveau du genou).
Si vous avez encore l’énergie et que la douleur est supportable, l’exercice reste l’un des meilleurs “médicaments” pour soigner de nombreux maux rhumatismaux comme la polyarthrite rhumatoïde.

– Adoptez une alimentation riche en vitamines, minéraux, fruits, légumes, produits laitiers et poissons (particulièrement ceux qui contiennent des oméga-3). A l’inverse, diminuez votre consommation de viande. Les fruits et légumes riches en polyphénols, qu’on retrouve notamment dans le régime méditerrannéen, semblent particulièrement efficaces pour améliorer la PR.

– Contrôlez votre pression sanguine (hypertension) ainsi que votre taux de cholestérol. En effet, un risque accru de complications cardiovasculaires peut plus facilement apparaître chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde.

– Utilisez, avec le conseil de votre médecin, des médicaments à base de plantes (harpagophytum, arnica) pour compléter votre traitement de base.

– Prenez des bains chauds (sauf pour les personnes cardiaques) ou allez dans une cure thermale. A éviter toutefois lorsque vous vous trouvez en période évolutive de l’inflammation (poussée).

– Portez des souliers confortables et adaptés à votre pied.

– Il peut être utile de tremper les articulations touchées par la PR dans de l’eau chaude pendant 4 minutes puis pendant 1 minute dans de l’eau froide. Répétez ce cycle de 5 minutes pendant 30 minutes.

News (actualités)

Traitement de la polyarthrite rhumatoïde : interview avec un médecin spécialiste (mars 2023)
Les opioïdes doublent le risque de thromboembolie veineuse chez les patients atteints de PR (étude)
Un nouvel outil pour mieux diagnostiquer et peut-être soigner la polyarthrite rhumatoïde
La flore bactérienne pourrait prédire et prévenir la polyarthrite rhumatoïde, interview exclusive

Sources & Références :
Sources : 
Mayo ClinicUniversité d’Uppsala, Sanofi-Aventis France (communication officielle datant de 2017 sur le KEVZARA®), “100 wichtige Medikamente” – Infomed (2020), Pharmawiki.ch. communiqué de presse de l’*American College of Rheumatology (ACR) en 2020, The Economist.
Références :
Arthritis & Rheumatology (DOI : 10.1002/art.41517).
*Décharge de responsabilité : cette activité n’est pas sanctionnée par, ni fait partie, de l’American College of Rheumatology (This activity is not sanctioned by, nor a part of, the American College of Rheumatology).  

Rédaction : 
Xavier Gruffat (pharmacien)

Crédits photos :
Adobe Stock

Dernière mise à jour : 
13.03.2023

Comment traduit-on la polyarthrite rhumatoïde (PR) dans d’autres langues ?
  • Anglais : Rheumatoid Arthritis (RA)
  • Allemand : Rheumatoide Polyarthritis

Notes de bas de page et références :

  1. The Economist, édition papier du 13 février 2021.
  2. Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 1, édition d’avril 2023 parlant de la polyarthrite rhumatoïde
  3. Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
  4. Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
  5. The Economist, édition papier du 13 février 2021.
  6. Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
  7. Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 1, édition d’avril 2023 parlant de la polyarthrite rhumatoïde
  8. Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
  9. Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
  10. Livre en anglais : Mayo Clinic Guide to Arthritis, Managing joint pain for an active life, Lynne S. Peterson, 2020, Mayo Clinic
  11. Study Finds Opioids Double Risk of Venous Thromboembolism in Rheumatoid Arthritis Patients, communiqué de presse de l’ACR (en anglais) – novembre 2022
  12. Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 2, édition d’avril 2023 parlant de la polyarthrite rhumatoïde
  13. Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 2, édition d’avril 2023 parlant de la polyarthrite rhumatoïde
  14. Newsletter de la Mayo Clinic, Mayo Clinic Health Letter, page 2, édition d’avril 2023 parlant de la polyarthrite rhumatoïde
  15. Interview de Creapharma.ch (Xavier Gruffat, pharmacien) en anglais réalisée par e-mail en mars 2023 sur le traitement de la PR avec le médecin rhumatologue, Dr. Jonathan Greer. Il exerce en Floride aux Etats-Unis dans la région de Palm Beach.
  16. [email protected], édition d’avril 2021, journal suisse édité par l’Université de Bâle
  17. Interview de Creapharma.ch (Xavier Gruffat, pharmacien) en anglais réalisée par e-mail en mars 2023 sur le traitement de la PR avec le médecin rhumatologue, Dr. Jonathan Greer. Il exerce en Floride aux Etats-Unis dans la région de Palm Beach.

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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 13.03.2023
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