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Mises à jour sur Creapharma.ch – année 2019

MISES A JOUR SUR LE SITE CREAPHARMA.CH (LE REPOSITORY OU DÉPÔT DE MISES À JOUR DE CREAPHARMA)

2019

DECEMBRE

30 décembre 2019
Rougeole : fin de l’état d’urgence aux Samoa – 81 morts
L’Etat insulaire polynésien des Samoa a déclaré la fin de l’urgence de rougeole déclarée il y a six semaines à mi-novembre 2019. L’épidémie était de plus en plus sous contrôle, selon un communiqué du gouvernement datant du 28 décembre 2019. Sur les quelque 200’000 habitants des îles du Pacifique, plus de 5’600 sont tombés malades. 81 personnes sont mortes de la rougeole depuis novembre 2019, la plupart étant des nourrissons et de jeunes enfants. Grâce à l’aide internationale, le gouvernement a maintenant augmenté le taux de vaccination à près de 95%. Avant l’épidémie, les Samoa avait un taux beaucoup plus faible que les pays voisins comme la Nouvelle-Zélande. Au début du mois de décembre 2019, des équipes de médecins et d’infirmières étaient allées de maison en maison pour vacciner les habitants de l’île. Ceux qui n’étaient pas encore vaccinés ont été priés d’accrocher un drapeau rouge devant leur maison. Le petit pays du Pacifique Sud-Ouest avait déclaré l’état d’urgence à la mi-novembre, fermant les écoles et les universités.
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]
Plus d’informations sur la rougeole

29 décembre 2019
Prévention de la gueule de bois
Selon une étude sud-coréenne citée par l’agence de presse Keystone-ATS en décembre 2019 mais publiée en 2014 dans le journal Food and Function (DOI : 10.1039/c3fo60481k), le ginseng rouge (le ginseng est dit « rouge » lorsque la racine a été traitée à la vapeur avant d’être séchée) pourrait avoir un effet positif contre la gueule de bois. Des chercheurs ont administré à un groupe d’hommes de 25 ans d’abord une centaine de millilitres de whisky, puis une solution d’eau avec du ginseng rouge. Un groupe témoin a reçu un placebo inefficace après le whisky. Dans le groupe ginseng, le taux d’alcool dans le sang a diminué beaucoup plus rapidement – et avec lui le risque d’une mauvaise gueule de bois.
Plus d’informations sur le ginseng

27 décembre 2019
Autisme, étude sur des vrais jumeaux 
Selon une analyse financée par les National Institutes of Health aux Etats-Unis, les jumeaux identiques (vrais jumeaux) atteints d’un trouble du spectre autistique (TSA)  – autre terme pour caractériser l’autisme – présentent souvent de grandes différences dans la gravité des symptômes, même s’ils partagent le même ADN. Les résultats suggèrent que l’identification des causes de cette variabilité pourrait éclairer le traitement des symptômes liés aux TSA. L’étude a été menée par John Constantino, M.D., de la Washington University School of Medicine à St. Louis, et ses collègues. L’étude a été publiée le 18 décembre 2019 dans le journal scientifique Behavior Genetics (DOI : 10.1007/s10519-019-09987-2). Des études antérieures ont révélé que lorsqu’un jumeau identique est atteint d’un TSA, il est extrêmement probable que l’autre jumeau le soit aussi. Mais dans cette étude les auteurs ont analysé les données de trois études antérieures portant sur un total de 366 paires de jumeaux identiques atteints ou non de TSA. Les chercheurs ont déterminé qu’il y avait 96% de chances que si l’un des jumeaux était atteint d’un TSA, l’autre l’était aussi. Cependant, les scores des symptômes variaient grandement entre les jumeaux diagnostiqués comme étant atteints d’un TSA. Les chercheurs ont estimé que les facteurs génétiques ne contribuaient qu’à 9% de la cause de la variation des traits chez ces jumeaux. Par contre, parmi les paires de jumeaux identiques sans TSA, les scores pour les traits étaient très similaires. Les auteurs de l’étude ne connaissent pas les raisons des différences dans la gravité des symptômes, mais ils excluent les causes génétiques et la plupart des causes environnementales parce que les jumeaux partagent le même ADN et ont été élevés dans le même environnement. D’autres études sont nécessaires pour déterminer la cause, selon un communiqué de presse de l’étude publié le 27 décembre 2019.
Plus d’informations sur l’autisme

23 décembre 2019
Diminution des cas de choléra (OMS)
Le nombre de cas de choléra signalés dans le monde a considérablement diminué au cours de l’année écoulée (2019), selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’OMS a indiqué le 19 décembre 2019 qu’en 2018, le chiffre était inférieur de 60% à celui de 2017, et que la situation s’était améliorée en particulier dans le pays en guerre civile qu’est le Yémen, ainsi qu’au Congo, en Somalie et au Sud-Soudan. Cependant, le nombre de cas de choléra enregistrés fluctue beaucoup, avec un nombre exceptionnel en 2017. A cette époque, plus de 1,2 million de cas ont été signalés, après moins de 200’000 l’année précédente. Le choléra est une maladie infectieuse bactérienne qui provoque des diarrhées et des vomissements. Les gens sont généralement infectés par de l’eau ou des aliments contaminés. Sans traitement, elle peut être mortelle en quelques heures, prévient l’OMS, mais aucun chiffre définitif n’est encore disponible pour l’année en cours. Cependant, la tendance à la baisse des chiffres s’est poursuivie. Les progrès réalisés sont principalement dus aux grandes campagnes de vaccination, a déclaré Dominique Legros, responsable du programme de l’OMS sur le choléra. 34 pays ont signalé à l’OMS l’année dernière près d’un demi-million de cas de maladie et près de 3000 décès. En général, l’OMS s’attend à un nombre très élevé de cas non signalés.
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]
Plus d’informations sur le choléra

16 décembre 2019
Critique de l’efficacité du ginkgo
Selon la revue de référence française Prescrire de décembre 2019, le Ginkgo biloba, utilisé dans les troubles cognitifs des patients âgés, n’a pas d’efficacité démontrée au-delà de celle d’un placebo, mais expose les patients à des hémorragies, des troubles digestifs ou cutanés, des convulsions et des réactions d’hypersensibilité.
Plus d’informations sur le site de Prescrire (le lien fonctionnait le 16.12.2019)Plus d’informations sur le ginkgo sur Creapharma.ch

06 décembre 2019
Cas de rougeole en augmentation dans le monde (OMS)
La rougeole se propage dangereusement dans de nombreux endroits du monde, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publié le 5 décembre 2019. En Afrique en particulier, de nombreuses personnes sont infectées par cette maladie très contagieuse. Le nombre de décès augmente – et aucune amélioration n’est en vue. Selon les estimations de l’OMS, quelque 140’000 personnes, pour la plupart des enfants de moins de cinq ans, sont décédées en 2018 des suites de cette maladie hautement contagieuse. Bien que le nombre de décès ait diminué sur le long terme, plus de 535’000 personnes sont mortes de la maladie en 2000. Récemment, cependant, les chiffres ont de nouveau augmenté. Selon les estimations de l’OMS, le nombre de décès dus à la rougeole a augmenté d’environ 16’000 en 2018 par rapport à 2017. Une des raisons, selon l’OMS, est que le taux de vaccination est trop faible. Les experts se plaignent, entre autres, des lacunes dans l’approvisionnement en vaccins. Tout comme le nombre de décès, le nombre estimatif d’infections a changé récemment et a également augmenté de nouveau après une baisse drastique. Selon les estimations de l’OMS, près de 9,8 millions de cas de rougeole ont été enregistrés en 2018, contre près de 7,6 millions l’année précédente. L’OMS estime que 86% des enfants reçoivent une première vaccination contre la rougeole, mais seulement 70% environ reçoivent la deuxième dose recommandée. Selon les données de l’OMS, un taux de vaccination de 95% avec deux doses dans chaque pays est nécessaire pour protéger (l’entier de) la population de la maladie.
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]

5 décembre 2019
Lien entre la cigarette électronique et une grave maladie pulmonaire
Une maladie pulmonaire touchant principalement les travailleurs de l’industrie a été associée à l’usage de la cigarette électronique, selon une nouvelle étude américaine. Des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco ont rapporté le 4 décembre 2019 online dans l’European Respiratory Journal (DOI : 10.1183/13993003.01922-2019) que la pneumoconiose (en anglais : pneumoconiosis) – aussi appelée poumon de poussière – a été diagnostiquée chez un patient. Ils ont notamment trouvé du cobalt dans la vapeur de l’e-cigarette utilisée par le patient. La pneumoconiose survient généralement chez les travailleurs industriels exposés à des poussières de métaux lourds comme le cobalt ou le tungstène. En outre, le patient n’appartient pas à ce groupe à risque, a expliqué le scientifique Kirk Jones. Par conséquent l’utilisation de l’e-cigarette comme “cause possible” de la maladie est possible. Lorsque les chercheurs ont testé l’e-cigarette du patient, un dispositif personnel utilisé avec du cannabis, ils ont trouvé du cobalt dans la vapeur qu’il dégageait, ainsi que d’autres métaux toxiques – nickel, aluminium, manganèse, plomb et chrome. Les résultats coïncident avec d’autres études suggérant que les métaux dans la vapeur proviennent de spirales chaudes dans les e-cigarettes. Qu’une personne soit exposée à la poussière de cobalt est extrêmement rare en dehors de certaines industries, a déclaré Rupal Shah, professeur de médecine à l’Université de Californie. Il s’agit du “premier cas connu de pollution pulmonaire induite par les métaux” résultant du tabagisme des e-cigarettes. Le poumon du patient avait une cicatrice “à long terme, probablement permanente”.
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]

1er décembre 2019
VIH/SIDA
La journée mondiale du SIDA/VIH a lieu le 1er décembre, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La première journée mondiale contre le sida a été instituée en 1988 par l’OMS.
Plus d’informations sur le SIDA

NOVEMBRE

26 novembre 2019
Lien génétique entre l’autisme et la maladie d’Alzheimer (étude)
Les chercheurs croient que l’autisme est causé par des mutations qui surviennent sporadiquement dans l’ovule, le spermatozoïde ou pendant la grossesse. La protéine neuroprotectrice dépendante de l’activité (ADNP) est un gène dominant dont les mutations pendant la grossesse (de novo) sont connues pour causer des déficiences intellectuelles liées à l’autisme. Une nouvelle étude de l’Université de Tel-Aviv a révélé que les mutations de l’ADNP continuent de se produire chez les personnes âgées et s’accumulent dans le cerveau des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. La Prof. Illana Gozes qui a mené cette étude explique dans un communiqué : “Nous avons découvert des milliers de mutations dans le cerveau humain vieillissant, en particulier dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.” Elle poursuit : “Nous avons été surpris de constater un chevauchement important entre les gènes de la maladie d’Alzheimer qui subissent des mutations et les gènes qui influent sur l’autisme, la déficience intellectuelle et les mécanismes associés à la santé du squelette cellulaire et du système de transport. Il est important de noter que le squelette cellulaire/système de transport comprend la protéine Tau, l’une des principales protéines affectées par la maladie d’Alzheimer, qui forment les enchevêtrements neurofibrillaires toxiques.” Des études post-mortem ont indiqué que l’ADNP subit des mutations dans le cerveau vieillissant de personnes souffrant d’Alzheimer. Cette découverte pourrait un jour mener à de nouveaux médicaments. Cette étude a été publiée le 30 octobre 2019 dans le journal scientifique Molecular Psychiatry (DOI : 10.1038/s41380-019-0563-5).
Plus d’informations sur l’autismemaladie d’Alzheimer

25 novembre 2019
Trouble de la personnalité borderline (TPB) et traumatismes
Un lien fort existerait entre les traumatismes de l’enfance et le trouble de la personnalité limite (TPL), appelé aussi trouble de la personnalité borderline (TPB). C’est ce que les chercheurs ont observé lors d’une étude de l’Université de Manchester, réalisée en collaboration avec le Greater Manchester Mental Health NHS Foundation Trust, publiée dans le journal Acta Psychiatrica Scandinavica le 18 novembre 2019. Parmi les expériences pénibles vécues et évoquées par les personnes atteintes de TPL figurent la négligence physique, la violence psychologique, la violence physique, la violence sexuelle et la négligence psychologique.
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16 novembre 2019
Résumé RougeoleVaccination contre la rougeole obligatoire en Allemagne
Dès mars 2020, la vaccination contre la rougeole sera obligatoire en Allemagne. En effet, une nouvelle loi a été adoptée dans ce sens le 14 novembre 2019 par le parlement allemand. Si les parents ne vaccinent pas leurs enfants contre la rougeole, ils peuvent être sujets à une amende pouvant aller jusqu’à 2500 euros, comme l’informent le journal The New York Times et Franceinfo. Avant de commencer l’école, les parents devront montrer que l’enfant a été vacciné contre la maladie. En 2018 l’Allemagne a compté 501 cas de rougeole et déjà 400 en 2019. Le virus de le rougeole gagne du terrain dans le monde à cause surtout d’une couverture vaccinale insuffisante. En France, la vaccination contre la rougeole est devenue obligatoire depuis le 1er janvier 2018 pour tous les enfants nés dès l’année 2018.
Plus d’informations sur la rougeole

15 novembre 2019
pré-diabète définitionEpidémie de diabète dans le monde
Dans le monde, il y avait environ 463 millions d’adultes souffrant de diabète en 2019, soit 9,3% de la population mondiale adulte, selon l’Atlas du Diabète de l’Internal Diabetes Federation (plus d’infos : lien valable le 16 novembre 2019) basée à Bruxelles en Belgique. Comparé à 2017, il y avait 38 millions en plus d’adultes qui souffraient de diabète qu’en 2019. Ce rapport a été publié le 14 novembre 2019, à l’occasion de la journée mondiale du diabète. Ce rapport de 2019 indique que plus de la moitié (50,1%) ou 231 millions d’adultes sont non diagnostiqués, autrement dit, ils ne savent pas qu’ils sont atteints de la maladie. Le diabète de type 2 représente environ 90% de toutes les personnes atteintes de diabète.
Plus d’informations sur le diabète

14 novembre 2019
coqueluche résuméBronchiolite, nouvelles recommandations en France
Les nouvelles recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) française publiées le jeudi 14 novembre 2019 indiquent que les séances de kinésithérapie respiratoire, massivement prescrite en cas de bronchiolite aiguë du nourrisson, ne serait pourtant pas efficace chez les enfants de moins de 12 mois. Plus précisément, la HAS estime que les techniques de kinésithérapie respiratoire traditionnelles comme le clapping ou la vibration par exemple sont contre-indiquées lors de bronchiolite aiguë.
De manière générale, l’HAS préconise plutôt une prise en charge basée sur « le lavage de nez régulier et la surveillance des signes d’aggravation ». En France, la bronchiolite aiguë du nourrisson concerne environ 480’000 enfants chaque hiver.
Plus d’informations sur la bronchiolite (Creapharma.ch)Sur le site de la HAS

13 novembre 2019
Résistance aux antibiotiques, 35’000 morts aux Etats-Unis par année
Aux États-Unis, environ 35’000 personnes meurent chaque année de germes résistants aux antibiotiques. Il y a un total de 2,8 millions d’infections causées par des agents pathogènes qui ne peuvent être tués même avec des antibiotiques modernes, selon un communiqué de l’autorité sanitaire américaine CDC publié le 13 novembre 2019. La bactérie intestinale la plus dangereuse Clostridioides difficile est responsable à elle seule de 12’800 décès. “Certains remèdes miracles ne font plus de miracles, dit le rapport. Alors que le nombre de décès dans les hôpitaux – un refuge pour les agents pathogènes résistants – a diminué, le nombre de cas en dehors des cliniques ou hôpitaux a augmenté. Les médecins parlent de résistance aux antibiotiques lorsque les patients ne réagissent pas à un antibiotique, c’est-à-dire lorsque les germes pathogènes ne sont pas détruits par l’antibiotique. La résistance peut se développer si certains agents pathogènes survivent à l’utilisation d’antibiotiques. Ils pourraient alors résister à tous les antibiotiques qui ont déjà agi contre eux. Les patients qui en sont infectés ont alors souvent peu de chances de guérison.
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand, informations récoltées sur le site de l’OCDE – lien valable le 7 novembre 2019]
Plus d’informations sur les résistances aux antibiotiques

11 novembre 2019
Le déclin cognitif pourrait s'accélérer après une crise cardiaque, une angine de poitrine (étude)Nouveau médicament contre Alzheimer enregistré en Chine
En général, le monde scientifique et médical se tourne principalement vers le plus grand marché au monde des médicaments, les Etats-Unis et sa célèbre FDA (agence américaine de régulation des médicaments) en ce qui concerne les nouveaux médicaments. Signe des temps peut-être, un nouveau médicament qui semble très innovant contre la maladie d’Alzheimer vient d’être enregistré dans la 2ème plus grande économie au monde, la Chine. En effet, les autorités chinoises à travers son agence (National Medical Products Administration) ont approuvé le 2 novembre 2019 la mise sur le marché de l’oligomannate (en anglais aussi : oligomannate) contre la maladie d’Alzheimer d’intensité légère à modérée et l’amélioration des fonctions cognitives. Il s’agit du premier nouveau médicament contre Alzheimer approuvé pendant ces 20 dernières années dans le monde, vendu sous forme de gélules. L’oligomannate est basé sur les algues marines, au niveau chimique il s’agit d’un mélange d’oligosaccharides acides et linéaires. Le développement de l’oligomannate a été inspiré par la fréquence relativement faible de la maladie d’Alzheimer chez les personnes âgées qui consomment régulièrement des algues marines. Un essai clinique a démontré son efficacité dans le traitement des formes légères à modérées de la maladie d’Alzheimer et pourrait même améliorer la fonction cognitive. Le médicament n’est pas encore homologué en Suisse, comme le relève le site suisse sur la santé Pharmawiki.ch. Une étude clinique de phase III devrait être réalisée en 2020 afin d’enregistrer le médicament dans d’autres marchés que la Chine. L’oligomannate normalise l’équilibre perturbé de la flore intestinale (le microbiome) qu’on retrouverait dans la maladie d’Alzheimer et réduit les dépôts des plaques bêta-amyloïdes et l’hyperphosphorylation tau. Selon Pharmawiki.ch qui se base une étude de Wang X. et al de 2019 (DOI : 10.1038/s41422-019-0216-x), la production accrue des acides aminés alanine et isoleucine par le microbiome intestinal modifié entraîne une différenciation et une prolifération accrues des cellules T auxiliaires et une invasion de ces cellules immunitaires dans le cerveau. [avec des informations de pharmawiki.ch, The Economist, South China Morning Post]
Plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer

7 novembre 2019
Coûts de la santé en Suisse, 2ème après les Etats-Unis (OCDE)
En Suisse, les coûts des soins de santé continuent d’augmenter, encore plus vite que le produit intérieur brut (PIB). C’est le résultat d’une étude de l’OCDE publiée le jeudi 7 novembre 2019. Sur les 36 pays membres, la Suisse est le deuxième pays qui dépense le plus pour la santé, après les Etats-Unis. Selon l’OCDE, le nombre croissant de maladies chroniques, qui peut également être attribué au vieillissement de la population, est l’un des facteurs de coûts du système de santé. Ce sont les Etats-Unis qui ont dépensé de loin le plus pour la santé en 2018 : 16,9% du PIB, la Suisse se classe deuxième avec 12,2% et l’Allemagne ainsi que la France sont troisième avec 11,2%. La Belgique dépense 10,4% de son PIB pour la santé. La Turquie avec 4,2% du PIB consacré à la santé est loin derrière parmi les 36 pays membres de l’OCDE, le dernier du classement est en fait l’Indonésie avec seulement 3,1% du PIB pour les dépenses de santé.
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand, informations récoltées sur le site de l’OCDE – lien valable le 7 novembre 2019]

4 novembre 2019
Allergie à la pénicilline, pas toujours le cas
Un grand nombre des patients qui se disent allergiques à la pénicilline seraient simplement concernés par un effet secondaire qui ne risque pas de se reproduire. C’est ce que Christopher M. Bland, professeur clinicien agrégé au Collège de pharmacie de l’Université de Géorgie (Etats-Unis) a déclaré lors d’une recherche présentée début octobre 2019 à IDWeek. Le chercheur et son équipe ont constaté que la moitié des personnes qui ont eu une réaction allergique à la pénicilline n’étaient plus allergiques quelques années plus tard. Ces résultats permettraient l’usage d’un antibiotique de type pénicilline pour la plupart des patients, ce qui présente de nombreux avantages, car la pénicilline reste l’antibiotique le plus efficace disponible, avec le moins d’effets secondaires possible. Les résultats de ces recherches ont été publiés dans Open Forum Infectious Diseases.
Plus d’informations sur cette étude (sur Pharmapro.ch, avec en bas de l’article les références)

3 novembre 2019
Les virus de la rougeole agissent comme immunosuppresseurs (étude)
Résumé RougeoleLes virus de la rougeole effacent une partie de la mémoire immunitaire, autrement dit ces virus semblent agir comme immunosuppresseurs. Les infections de rougeole ne sont pas toujours inoffensives, elles peuvent causer de graves complications pouvant être parfois mortelles. On sait que les virus de la rougeole affaiblissent le système immunitaire de la personne malade contre d’autres agents pathogènes. Une rougeole, par exemple, entraîne souvent d’autres infections comme la pneumonie bactérienne ou des infections de l’oreille moyenne (ex. otite). Cela signifie que les personnes touchées sont plus susceptibles d’être infectées par d’autres agents pathogènes que la rougeole. Des chercheurs de l’Institut Paul Ehrlich à Langen en Allemagne, en collaboration avec des experts de Grande-Bretagne et des Pays-Bas, ont étudié les mécanismes menant à cette immunosuppression. Les chercheurs ont remarqué que la composition génétique et la diversité des cellules B-mémoire (des cellules du système immunitaire) étaient stables chez les personnes non infectées par la rougeole et chez les personnes vaccinées. Mais la diversité des cellules immunitaires chez les personnes infectées par la rougeole était en partie gravement altérée. De plus, les chercheurs ont trouvé des preuves d’une altération de la maturation des cellules B. “La vaccination contre la rougeole n’est pas seulement importante pour la protection contre les virus de la rougeole, elle protège aussi contre l’apparition ou la progression grave d’autres maladies infectieuses “, a expliqué dans un communiqué Klaus Cichutek, Président de l’Institut Paul Ehrlich. Cette étude a été publiée le 1er novembre 2019 dans le journal scientifique Science Immunology (DOI : 10.1126/sciimmunol.aay6125).
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]
Plus d’informations sur la rougeole

OCTOBRE

31 octobre 2019
Liens entre troubles psychiatriques et infections pendant la grossesse
Liens entre troubles psychiatriques et infections pendant la grossesse
Les infections graves dont souffre la mère enceinte constituent un facteur de risque de développer des troubles psychiatriques plus tard chez l’enfant. Une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Molecular Psychiatry (DOI : 10.1038/s41380-019-0539-5) a révélé que chez la souris, les infections de la mère pouvaient entraîner une altération du développement des cellules souches et précurseurs des cellules neuronales du cerveau. De plus, les chercheurs ont aussi trouvé que les souris nouveau-nées présentaient des symptômes qui ressemblaient à ceux des troubles psychiatriques humains tels des interactions sociales modifiées et un déclin cognitif. Il faut noter que la difficulté de mettre en œuvre une telle étude chez l’homme pour des raisons techniques et éthiques explique le fait qu’elle soit réalisée sur des souris. L’une des conclusions les plus significatives de cette recherche était de montrer les effets des infections à différents moments de la grossesse. Selon le moment de l’infection, différentes cellules précurseurs et, par conséquent, différents neurones ont été affectés. Cela signifie que le moment de l’infection est très important et peut mener à des résultats variables selon le stade de développement du cerveau qui est affecté. Cela peut être à l’origine de la complexité des troubles psychiatriques. [Publiée le 8 octobre 2019]

24 octobre 2019
Mieux vaut prendre les antihypertenseurs le soir
hypertension et hémorroïdSelon une étude espagnole publiée le 22 octobre 2019 dans le journal European Heart Journal (DOI : 10.1093/eurheartj/ehz754), il est préférable de prendre les antihypertenseurs ou hypotenseurs le soir. De nombreuses personnes hypertendues prennent leurs médicaments le matin mais les chercheurs ont constaté que les valeurs de tension artérielle atteintes lors d’une prise le soir étaient meilleures. Parmi les plus de 19’000 participants à cette étude souffrant d’hypertension artérielle, la moitié prenaient leurs médicaments le soir et le reste à leur réveil. En moyenne pendant plus de 6 ans, les médecins ont vérifié la tension artérielle des personnes testées au moins une fois par an – avec des tensiomètres maintenus par les patients sur leur corps pendant 48 heures. Les résultats ont montré que le groupe qui prenait ses médicaments le soir obtenait de meilleurs résultats. La tension artérielle moyenne pendant le jour et la nuit était plus basse dans ce groupe et les valeurs ont chuté davantage pendant le sommeil. Les chercheurs ont également constaté que la prise de médicaments le soir en moyenne réduisait le risque de maladies secondaires graves. Il s’agit notamment des décès dus à des maladies cardiovasculaires, des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux et des interventions dues à l’obstruction des vaisseaux sanguins. Des études antérieures ont montré que les maladies graves comme les accidents vasculaires cérébraux ou les crises cardiaques sont principalement associées à des valeurs nocturnes élevées. Selon les chercheurs, des mesures de la tension artérielle 24 heures sur 24 devraient être recommandées pour diagnostiquer l’hypertension artérielle réelle et pour évaluer le risque d’une telle maladie.
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]
Lire aussi : heure de prise de certains médicamentshypertension

23 octobre 2019
Zika en France
Probablement pour la première fois en Europe, deux personnes ont été infectées par le virus Zika. Dans le département du Var, dans le sud de la France, deux personnes infectées ont contracté le virus en France et non pas lors d’un voyage. C’est ce qu’ont rapporté les médias français le mercredi 23 octobre 2019 à propos de déclarations officielles. Les deux personnes infectées s’étaient entre-temps rétablies. Maintenant, l’enquête consiste à savoir s’il y a eu d’autres cas. Selon l’autorité sanitaire européenne ECDC, les deux infections sont survenues à Hyères en août 2019 à de courts intervalles. A la connaissance de l’ECDC, il s’agit de la première transmission documentée du virus Zika en Europe par des moustiques tigres d’Asie (Aedes albopictus) vivant ici. [avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]
Plus d’informations sur le virus Zika

18 octobre 2019
Autisme, une maladie auto-immune ?
En l’absence de caractéristiques biologiques quantitatives connues, le diagnostic de l’autisme – appelé aussi troubles du spectre autistiques – repose actuellement sur des évaluations d’experts des symptômes comportementaux, y compris les aptitudes sociales et la communication altérées, les comportements répétitifs et les intérêts limités. Des chercheurs américains de la Beth Israel Deaconess Medical Center (BIDMC) ont rapporté dans une nouvelle étude la présence de caractéristiques cellulaires compatibles avec une réponse immunitaire ciblant des cellules cérébrales spécialisées dans plus des deux tiers des cerveaux autistes analysés post-mortem. Ces caractéristiques cellulaires – qui n’avaient jamais été observées auparavant chez les autistes – donnent un nouvel aperçu critique des origines de l’autisme et pourraient ouvrir la voie à l’amélioration du diagnostic et du traitement des personnes atteintes de ce trouble. L’un des chercheurs a remarqué dans le cerveau d’autistes la présence de brassards de lymphocytes périvasculaires – une accumulation de cellules immunitaires entourant les vaisseaux sanguins dans le cerveau. N’ayant jamais été associée à l’autisme, les brassards des lymphocytes périvasculaires sont un indicateur bien connu d’inflammation chronique du cerveau. L’origine de cette inflammation pourrait provenir d’infections virales ou caractériser une maladie auto-immune, comme la sclérose en plaques. Pour arriver à ces conclusions les chercheurs ont comparé 25 cerveaux de donneurs ayant reçu un diagnostic de l’autisme à 30 cerveaux de donneurs neurotypiques (sans symptôme). Présent dans plus des deux tiers des cerveaux autistes, le brassard de lymphocytes périvasculaires dépasse significativement celui des cas témoins. Les troubles du spectre autistique (autisme) touchent un enfant américain sur 59 à l’âge de huit ans. Cette étude a été publiée le 8 octobre 2019 dans le journal scientifique Annals of Neurology (DOI : 10.1002/ana.25610).
Plus d’informations sur l’autisme

9 octobre 2019
– Paludisme (malaria)
Dans le monde, environ  216 millions de personnes sont atteintes de paludisme. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 435’000 personnes sont mortes du paludisme en 2017, 93% des décès ont eu lieu en Afrique. Environ 500 millions de cas cliniques sont observés chaque année, toujours selon l’OMS.
Plus d’informations sur le paludisme

– Chien et impact positif sur la santé
La possession d’un chien pourrait avoir des impacts positifs sur la santé des patients qui ont subi une crise cardiaque ou un AVC. C’est ce que montre une étude publiée le 8 octobre 2019 dans le journal scientifique Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes (DOI : 10.1161/CIRCOUTCOMES.118.005342), une revue de l’American Heart Association (AHA) qui a pris en compte d’autres recherches antérieures révélant que le fait d’avoir un chien était associé à une augmentation de l’exercice physique et à moins d’isolation sociale.  Les chercheurs se sont ainsi attendus à ce que les gens qui possédaient des chiens vivent plus longtemps et que leur risque de décès cardiovasculaire soit également plus faible. Les résultats ont enregistré un risque de décès de 33% inférieur chez les patients vivant seuls et qui sont victimes d’une crise cardiaque et de 27% inférieur chez les patients victimes d’un AVC vivant seuls.
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7 octobre 2019
– Prix Nobel de médecine 2019
Embolie pulmonaire définitionLe prix Nobel de médecine 2019 a été attribué à deux Américains (William G.Kaelin Jr. et Gregg L.Semenza) et à un Britannique (Sir Peter John Ratcliffe) pour leurs découvertes sur la capacité des cellules à s’adapter à la disponibilité en oxygène. L’oxygène joue un rôle central pour un nombre élevé de maladies. Cette découverte ouvre la voie vers de nouveaux traitements contre l’anémie ou le cancer. On sait notamment que les cellules tumorales utilisent l’oxygène et son système (en anglais : oxygen-sensing mechanism) pour former de nouveaux vaisseaux sanguins et faire croître le développement du cancer. La recherche des trois lauréats se concentre sur les protéines qui régulent la production de l’hormone hématopoïétique érythropoïétine (EPO) et de nombreux autres gènes selon la disponibilité en oxygène. L’Assemblée Nobel a annoncé le prix le lundi 7 octobre 2019 à l’Institut Karolinska de Stockholm, en Suède. William G.Kaelin Jr. est professeur de médecine à l’Université de Harvard. Gregg L.Semenza est professeur à l’Université Johns Hopkins aux Etats-Unis. Sir Peter John Ratcliffe travaille notamment à l’Université d’Oxford et au Francis Crick Institue à Londres, les deux en Angleterre. L’an dernier, l’Américain James P. Allison et le Japonais Tasuku Honjo avaient reçu le prix Nobel de médecine (ou de physiologie).

– Cas de VIH en Suisse
En 2018 le nombre de nouvelles personnes diagnostiquées par le VIH était de 425, selon l’OFSP qui a communiqué à ce sujet le 7 octobre 2019. Par rapport à 2017, le nombre de cas a diminué de 4,5%. Le nombre de diagnostics de VIH a atteint son plus bas niveau historique.
Plus d’informations sur le VIH/Sida

4 octobre 2019
Cigarette électronique : 18 morts aux Etats-Unis
Selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américains, 18 décès dus à des maladies pulmonaires ont été enregistrés le 3 octobre 2019, contre 12 une semaine auparavant. Le nombre de cas a encore augmenté de 275 cas pour atteindre 1080. Malheureusement, ces chiffres ne sont peut-être que ” la pointe de l’iceberg “, a déclaré Robert Redfield, chef des CDC. Fin septembre 2019, le Massachusetts est devenu le premier État américain à interdire temporairement toutes les cigarettes électroniques. La métropole californienne de San Francisco avait déjà prononcé une interdiction correspondante en juillet 2019. Dans de nombreux cas, les personnes atteintes de maladies pulmonaires ont affirmé avoir consommé la substance psychoactive THC, que l’on trouve également dans le cannabis.
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]
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3 octobre 2019
France : l’ibuprofène et le paracétamol bientôt derrière le comptoir ?
En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (l’ANSM) vient d’enclencher une procédure juridique pour que le paracétamol, l’ibuprofène ou l’aspirine soient désormais tous placés derrière le comptoir et non en libre-service dans les rayons de pharmacie, comme le relève France Info sur son site internet le 3 octobre 2019. L’objectif est qu’il y ait au moins un échange avec le pharmacien. Ces médicaments sans ordonnance et mal utilisés peuvent être dangereux si, par exemple, on dépasse les doses, c’est notamment le cas du paracétamol qui peut mener en cas d’abus à de graves problèmes au foie. La mesure demandée par l’ANSM pourrait être effective dès le mois de janvier 2020, toujours selon France Info. L’objectif est de renforcer le rôle de conseil du pharmacien.
Plus d’informations sur la paracétamol et l’ibuprofène

1er octobre 2019
Octobre rose – sensibilisation au cancer du sein
cancer du sein résuméDans de nombreux pays, le mois d’octobre est considéré comme le “mois du cancer du sein”. Appelé aussi octobre rose, c’est le mois choisi par l’OMS pour sensibiliser la population et notamment les femmes du monde entier au dépistage précoce du cancer sein. L’idée est née en 1990 aux Etats-Unis, à New York, puis s’est progressivement généralisée au monde entier. Environ 1 femme sur 8 va développer dans sa vie un cancer du sein, il s’agit de loin du cancer le plus fréquent chez la femme. Heureusement, avec l’avancée de la médecine, la maladie se soigne toujours mieux avec un taux de survie en 2017 aux Etats-Unis à 5 ans de 90% et à 10 ans de 83%, selon des données de l’American Cancer Society. Néanmoins, en Suisse par exemple le cancer du sein reste la première cause de mortalité féminine pour les femmes âgées entre 40 et 50 ans. Toujours en Suisse, 20% des diagnostics concernent des femmes de moins de 50 ans. La bonne nouvelle est que si le cancer est dépisté à un stade précoce, le taux de survie à 5 ans atteint presque les 100% en tout cas aux Etats-Unis, selon des données de 2014 provenant du site Internet Webmd.com.
Plus d’informations sur le cancer du sein

SEPTEMBRE

30 septembre 2019 
Suisse et Etats-Unis : retrait des médicaments à base de ranitidine
Cancer de l'estomacEn Suisse, les médicaments contenant de la ranitidine comme principe actif ont été retirés du marché après que des traces de NDMA (N-nitrosodiméthylamine) y ont été détectées, comme le relève le site suisse pharmavista.net. Fin septembre 2019, les préparations à base de ranitidine n’étaient plus disponibles en Suisse. A l’origine, des problèmes de non-conformité avaient été détectés aux Etats-Unis par les autorités sanitaires avec ces médicaments. Swissmedic, l’agence suisse de régulation des médicaments, a par conséquent procédé ces derniers mois à des analyses des préparations à base de ranitidine, afin d’y détecter la présence éventuelle de NDMA. Début septembre 2019, la Food and Drug Administration (FDA) américaine avait déclaré que certains des médicaments à base de ranitidine testés contenaient de petites quantités de NDMA. Aux Etats-Unis justement, l’une des deux plus grandes chaînes de pharmacie CVS Pharmacy a annoncé fin septembre 2019 qu’elle retirait de la vente le médicament contre les brûlures d’estomac Zantac (à base de ranitidine) ainsi que ses génériques en raison d’un lien possible avec le cancer, comme le relève CBS News le 29 septembre 2019. La NDMA peut être nocive en grande quantité, mais les concentrations de ranitidine trouvées par la FDA dans les tests préliminaires de la FDA “dépassent à peine les quantités que l’on pourrait s’attendre à trouver dans les aliments courants”, selon une déclaration du Dr Janet Woodcock, directrice de recherche des Centers for Drug Evaluation and Research de l’agence FDA. Les causes de la contamination par la NMDA des préparations à base de ranitidine ne sont pas encore entièrement connues. Comme on le voit, autant aux Etats-Unis qu’en Suisse, il s’agit pour le moment plus d’une mesure de précaution qu’un grave risque potentiel pour la santé. Plus d’informations avec la liste des médicaments retirés du marché en Suisse ici : https://www.swissmedic.ch/swissmedic/fr/home/news/mitteilungen/rueckrufe_praeparaten_ranitidin.html

27 septembre 2019
Rage RésuméVaccin contre la rage – stocks à faire en Suisse
Les vaccins contre la rage étant rares, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a recommandé aux médecins, aux centres de vaccination et aux hôpitaux de stocker ces vaccins. Le goulot d’étranglement (bottleneck) de l’offre devrait se poursuivre jusqu’en 2021. En effet, l’approvisionnement du vaccin antirabique Mérieux a été interrompu dans toute l’Europe et devrait durer jusqu’à l’année 2020 au moins, comme l’a récemment annoncé l’OFSP. Le produit de remplacement Rabipur ne sera probablement pas en mesure de couvrir la totalité de la demande à certains moments. Par conséquent, le stock obligatoire doit maintenant être exploité, comme l’ont rapporté vendredi les journaux de CH-Media. Selon les estimations de l’OFSP, la grande majorité des vaccins contre la rage administrés en Suisse sont utilisées à titre préventif pour la prophylaxie des voyages, et les autorités recommandent donc que les vaccinations dans ce domaine soient plus prudentes  ou timides afin d’économiser les doses de vaccin. Selon une estimation prudente, l’OFSP estime qu’environ 4500 doses de vaccin antirabique sont nécessaires chaque année en Suisse. L’OFSP recommande de donner la priorité à la vaccination post-exposition pendant la période d’étranglement. Il est administré aux personnes qui ont pu être exposées au virus de la rage. Cela doit être fait avant l’apparition des symptômes.
En revanche, toute vaccination pré-exposition, c’est-à-dire la vaccination de précaution, devrait être reportée autant que possible jusqu’à ce que l’approvisionnement en vaccins antirabiques soit revenu à la normale. Pour les déplacements dans les zones à haut risque, l’OFSP ne recommande la vaccination que si une personne y séjourne depuis au moins trois mois. Jusqu’à présent, la recommandation a été de vacciner par précaution à partir d’un séjour d’un mois. De plus, les voyageurs ne reçoivent que deux doses de vaccin contre la rage au lieu de trois. Cela est conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). [avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]
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24 septembre 2019
Epidémie d’obésité aux Etats-Unis, le sucre consommé il y a des décennies comme cause possible
Diabète type 2 définitionLe taux actuel élevé d’obésité chez les adultes aux États-Unis pourrait être le résultat de changements alimentaires survenus il y a des décennies, selon une nouvelle étude publiée par des chercheurs de l’Université du Tennessee (UT) à Knoxville aux Etats-Unis. La consommation excessive de sucre, en particulier dans les boissons sucrées, est un facteur contribuant à l’obésité des enfants et des adultes. De nombreuses études sur la santé de la population ont identifié le sucre comme un facteur majeur dans l’épidémie d’obésité. L’un des problèmes de cette théorie, cependant, est que la consommation de sucre aux États-Unis a commencé à diminuer à la fin des années 1990 alors que les taux d’obésité ont continué d’augmenter pendant une bonne partie des années 1990. Si les régimes alimentaires riches en sucre dans l’enfance ont des effets durables, les changements observés actuellement dans les taux d’obésité chez les adultes peuvent avoir commencé il y a des décennies, lorsque ces adultes étaient enfants. “Depuis les années 1970, de nombreux aliments pour nourrissons sont extrêmement riches en sucre “, a déclaré Hillary Fouts, coauteure de l’étude et anthropologue culturelle et professeure au Département d’études de l’enfance et de la famille de l’UT. “D’autres études indépendantes en médecine et en nutrition ont suggéré que la consommation de sucre pendant la grossesse peut provoquer une augmentation des cellules graisseuses chez les enfants “, a-t-elle ajouté. Pour arriver à leurs résultats, les auteurs ont modélisé l’augmentation de l’obésité chez les adultes aux États-Unis depuis les années 1990 comme un héritage de l’augmentation de la consommation excessive de sucre mesurée chez les enfants dans les années 1970 et 1980. Les chercheurs ont testé leur modèle en utilisant des données nationales sur l’obésité recueillies entre 2004 et 1990 par les Centers for Disease Control and Prevention. Selon les chercheurs, les résultats suggèrent que les habitudes alimentaires acquises par les enfants il y a 30 ou 40 ans pourraient expliquer la crise d’obésité chez les adultes qui est apparue des années plus tard. Cette étude a été publiée online le 17 septembre 2019 dans le journal scientifique Economics and Human Biology (DOI : 10.1016/j.ehb.2019.100818).
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17 septembre 2019
Soupe d'ortie - anémieErreur médicale en Italie : décès suite à une transfusion sanguine
Une femme de 84 ans est décédée le vendredi 13 septembre 2019 suite à une transfusion sanguine qui a mal tourné à l’hôpital de Vimercate dans la province de Monza et Brianza (Lombardie) au nord de l’Italie comme l’ont annoncé les médias italiens. Cette dame opérée pour une fracture du fémur a dû recevoir une transfusion sanguine à la fin de l’opération. Mais la poche de sang n’était pas de son groupe sanguin, cette incompatibilité a mené à la mort de la patiente. La poche de sang portait le même nom de famille mais était destinée à une autre patiente, comme le relevait le journal italien Corriere della Serra le 17 septembre 2019. En Italie, une poche de sang sur 2,5 millions (qui représente le nombre de poches transfusées chaque année en Italie) à 3 millions est transfusée par erreur chaque année, les cas d’erreurs par homonymie comme cette patiente sont les plus fréquentes. Environ 630’000 patients italiens, environ 1% de la population, nécessitent chaque année une transfusion sanguine dans les hôpitaux de la Péninsule. Malgré la douleur, la famille de la victime remercie le corps médical d’avoir été transparent en disant la vérité.

11 septembre 2019
Prise de poids en vieillissant
La diminution du taux de renouvellement des lipides dans les tissus adipeux, c’est-à-dire la vitesse à laquelle les lipides (ou la graisse) dans les cellules graisseuses sont enlevés et stockés, pourrait faciliter la prise de poids au cours du vieillissement. Une nouvelle recherche publiée dans la revue Nature Medicine (DOI : 10.1038/s41591-019-0565-5) montre que les processus dans nos tissus adipeux régulent les changements du poids corporel pendant le vieillissement, et ce, d’une manière indépendante d’autres facteurs.
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9 septembre 2019
Suicide dans le monde (OMS)
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 800’000 personnes dans le monde se suicident chaque année. Autrement dit, toutes les 40 secondes une personne meurt de cette façon. Cela fait du suicide l’une des formes de décès les plus fréquentes, a annoncé l’OMS le lundi 9 septembre 2019 précédant la Journée mondiale de prévention du suicide le mardi 10 septembre. La prévention est l’un des objectifs les plus importants de l’OMS. Bien que le nombre de pays disposant de programmes de prévention correspondants soit passé à 38 au cours des cinq dernières années, il n’existe toujours pas d’offres correspondantes pour les personnes à risque dans de nombreux pays, a critiqué l’OMS. “Les suicides sont évitables. Nous appelons tous les pays à intégrer de bonnes stratégies de prévention du suicide dans leurs programmes nationaux de santé et d’éducation”, a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. Il s’agit, par exemple, de rendre plus difficile l’accès à des produits chimiques tels que les pesticides, avec l’aide desquels de nombreuses personnes se suicident. Il est également essentiel de favoriser la gestion du stress chez les jeunes, d’identifier à temps les personnes à risque de suicide et de leur fournir des soins de longue durée. [avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]

8 septembre 2019
E-cigarettes : déjà cinq décès aux États-Unis
Le nombre de décès aux États-Unis probablement liés à la consommation de cigarettes électroniques (e-cigarettes) continue d’augmenter, le vendredi 6 septembre 2019  les autorités sanitaires de la Californie et du Minnesota ont signalé un cas suspect chacun. Cela signifie que les autorités sanitaires de tout le pays soupçonnent qu’au moins cinq décès dus à des maladies pulmonaires sont liés à la consommation de cigarettes électroniques. Les deux décès nouvellement signalés étaient âgés respectivement de 65 et 55 ans. Les deux avaient des problèmes de santé depuis un certain temps. Selon les autorités, cependant, les e-cigarettes peuvent avoir finalement conduit à leur mort. Auparavant, trois cas suspects avaient été signalés dans les États de l’Indiana, de l’Illinois et de l’Oregon. Selon l’autorité sanitaire américaine CDC, le nombre de cas dans lesquels les derniers fumeurs de e-cigarettes ont dû être traités en raison de l’essoufflement grave a doublé pour atteindre plus de 450 dans un court laps de temps. Les CDC ont recommandé que les e-cigarettes ne devraient pas être utilisés pour le moment tant que les causes de la vague de la maladie restent inexpliquées. Ces cigarettes contiennent de nombreuses substances chimiques et additifs.
[avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]

5 septembre 2019
Du café contre les calculs biliaires
Boire davantage de café pourrait prévenir le diabète de type 2Boire plus de café peut aider à réduire le risque de calculs biliaires, selon une étude publiée online le 4 septembre 2019 dans la revue scientifique Journal of Internal Medicine (DOI : 10.1111/joim.12970). Parmi 104’493 personnes prises en compte, celles qui buvaient plus de 6 tasses de café par jour présentaient un risque de développer des calculs biliaires symptomatiques de 23% inférieur à celles qui ne buvaient pas de café. La consommation d’une tasse de café supplémentaire par jour était associée à un risque 3% plus faible. Bien que l’étude n’ait mis en évidence que des corrélations, les auteurs ont mis en évidence plusieurs mécanismes par lesquels la consommation de café pourrait aider à prévenir la formation de calculs biliaires.
Plus d’informations sur les calculs biliaires et le café

2 septembre 2019
Effets positifs sur la santé de la chirurgie de l’obésité
Une vaste étude publiée début septembre 2019 a montré que la chirurgie de l’obésité (bariatrique) pratiquée chez des patients atteints de diabète de type 2 et d’obésité était associée à un risque moindre de décès et d’événements cardiovasculaires indésirables majeurs. Ces patients ont également perdu plus de poids, avaient un meilleur contrôle de leur diabète et utilisaient moins de médicaments pour traiter leur diabète et leurs maladies cardiovasculaires que ceux qui recevaient des soins médicaux habituels ou standards. Cette étude dite observationnelle a porté sur près de 2’300 patients ayant subi une chirurgie de l’obésité et sur 11’500 patients appariés ayant des caractéristiques similaires et ayant reçu des soins médicaux habituels. Les patients ont subi l’un des quatre types de chirurgie de perte de poids ou de l’obésité (également connue sous le nom de chirurgie métabolique) : pontage gastrique, gastrectomies longitudinales (sleeve gastrectomies), anneau gastrique ajustable ou changement duodénal (duodenal switch). Sur une période de huit ans, les patients ayant subi une chirurgie de l’obésité étaient 40% moins susceptibles de subir un événement cardiovasculaire comme des événements coronariens, des événements vasculaires cérébraux, une insuffisance cardiaque, une fibrillation auriculaire ou une maladie rénale que ceux recevant des soins médicaux habituels. Les patients du groupe chirurgical étaient 41% moins susceptibles de mourir d’une cause quelconque. Les résultats de cette étude réalisée par la Cleveland Clinic ont été présentés le 2 septembre 2019 au Congrès de la Société européenne de cardiologie et publiés simultanément dans le Journal of the American Medical Association (DOI : 10.1001/jama.2019.14231). Près de 40% des Américains souffrent d’obésité, ce qui est lié au diabète de type 2, aux maladies cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les adultes diabétiques courent de deux à quatre fois plus de risques de mourir d’une maladie cardiaque que les adultes non diabétiques.
Plus d’informations sur la chirurgie de l’obésité

AOÛT

29 août 2019
La majorité des cas de goutte provoque une récidive, selon une étudeGoutte et risques rénaux
Les patients atteints de goutte courent un risque accru de maladie rénale chronique et d’insuffisance rénale, selon une nouvelle étude menée par l’Université de Limerick en Irlande. Dans l’une des études les plus vastes et les plus détaillées jamais menées, les patients souffrant de goutte étaient deux fois plus susceptibles de développer une insuffisance rénale que les autres. L’étude la plus vaste et la plus détaillée jamais publiée sur ce sujet a utilisé des données provenant de plus de 620’000 patients du système de santé britannique. Dans l’ensemble, les chercheurs ont découvert que les patients qui souffraient de goutte présentaient un risque 29% plus élevé de maladie rénale chronique avancée que ceux qui n’en souffraient pas. Cette étude a été publiée online le 28 août 2019 dans le journal scientifique BMJ Open (DOI : 10.1136/bmjopen-2019-031550). La goutte est la forme la plus courante d’arthrite inflammatoire qui cause de graves douleurs et souffrances dues à l’accumulation d’acide urique dans les articulations. Elle touche près de 2,5% de la population adulte et provoque des douleurs et des handicaps importants en raison de ses effets sur les articulations, les tendons et les os.
Lire davantage sur la goutte

27 août 2019
Sinusite DéfinitionRhume : une nouvelle molécule pourrait être efficace
Chaque année, plus de 160 rhinovirus (virus du rhume ou refroidissement) différents causent des milliards de rhumes et d’infections grippales à travers le monde. Les vaccinations contre autant de types différents de virus sont inutiles. Mais une équipe de chercheurs a trouvé une substance active qui “sabote” les agents pathogènes. Chaque “pyrazolopyrimidine OBR-5-340” est suspendue dans une petite encoche dans la coquille du virus et empêche l’ouverture et la libération du matériel génétique, selon des chercheurs dirigés par Dieter Blaas des laboratoires Max F. Perutz de l’Université de médecine de Vienne et Michaela Schmidtke du CHU Jena. La substance active empêche ainsi le génome du virus de se multiplier ultérieurement dans les cellules hôtes et de provoquer le développement de nouveaux pathogènes. Cette étude a été publiée dans le journal scientifique Pnas (DOI : 10.1073/pnas.1904732116 – remarque : ce no ne fonctionnait pas le 27 août 2019). Il existe déjà d’autres substances actives qui adhèrent aux parties voisines de l’enveloppe du virus, mais les virus deviennent souvent immunisés contre elles. En utilisant le nouveau “OBR-5-340” avec des substances qui interfèrent avec des virus ailleurs, les chercheurs pensent que le risque d’une telle résistance pourrait être réduit. [avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]
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22 août 2019
Risques avec l’e-cigarette : maladies pulmonaires
Le nombre de cas de problèmes pulmonaires graves après l’utilisation d’e-cigarettes signalés aux États-Unis est en augmentation. Le 21 août 2019, les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) ont rapporté un total de 153 cas suspects dans 16 états américains entre fin juin et le 20 août 2019. Tous ces consommateurs d’e-cigarettes étaient d’anciens fumeurs. Il n’a pas été possible de trouver un produit spécifique associé à toutes les maladies. Il existe de nombreuses e-cigarettes différentes et des milliers de soi-disant liquides – des liquides qui sont vaporisés – avec des saveurs. Dans de nombreux cas, les personnes atteintes de maladies pulmonaires ont affirmé avoir consommé la substance psychoactive THC, que l’on trouve également dans le cannabis. Les maladies pulmonaires graves étaient notamment des difficultés respiratoires, de l’essoufflement et des douleurs thoraciques. En outre, il y avait des maladies gastro-intestinales avec vomissements et des diarrhées dans certains cas. En collaboration avec l’autorité sanitaire FDA (Food and Drug Administration), les maladies feront l’objet d’un examen plus approfondi. La FDA avait déjà examiné un lien possible entre la survenue de crises convulsives et l’utilisation d’e-cigarettes au printemps. [avec des informations de l’agence de presse Keystone – ATS, Pharmapro.ch, site partenaire de Creapharma.ch, est client de cette agence de presse suisse en allemand]
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15 août 2019
Arthrose
Une équipe de l’Université de Cambridge a montré comment, chez les patients souffrant d’arthrose, le lubrifiant visqueux qui permet habituellement à nos articulations de bouger en douceur déclenche une réaction douloureuse des cellules nerveuses semblable à celle causée par le piment. Cette étude a été publiée le 13 août 2019 dans le journal scientifique Rheumatology (10.1093/rheumatology/kez331). L’équipe a découvert que lorsque les nerfs étaient incubés avec du liquide synovial ostéoarthritique, les nerfs du genou étaient plus excitables. Les nerfs ont également montré une augmentation de la fonction de TRPV1, une molécule qui détecte la chaleur des piments forts (TRPV1 est également activé par la chaleur, ce qui explique le goût du piment fort).
Plus d’informations sur l’arthrose

14 août 2019
Importance des flavonoïdes
Infarctus du myocarde remèdeUne étude publiée le 13 août 2019 dans Nature Communications a montré que les personnes qui consommaient habituellement des quantités modérées à élevées d’aliments riches en flavonoïdes étaient moins susceptibles de mourir du cancer ou d’une maladie cardiaque. Dans cette étude, avec plus de 53’000 Danois évalués sur une période de 23 ans, l’effet protecteur semblait être le plus fort chez les personnes à risque élevé de maladies chroniques dues au tabagisme et chez celles qui consomment plus de deux verres d’alcool par jour. Les participants qui consommaient environ 500 mg de flavonoïdes totaux par jour présentaient le risque le plus faible de cancer ou de décès lié à une maladie cardiaque.
A lire : 10 aliments riches en flavonoïdes

13 août 2019
Rougeole dans le monde
Au cours du premier semestre 2019, le nombre de cas de rougeole signalés dans le monde était le plus élevé depuis 2006 au cours de la même période. Selon les chiffres préliminaires, près de 365’000 cas de rougeole ont été enregistrés dans 182 pays à la fin du mois de juillet 2019, soit près de trois fois plus qu’à la même période l’an dernier et plus qu’en 2018 dans son ensemble, comme l’a indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Genève. L’Afrique est particulièrement touchée. Mais la maladie se propage aussi rapidement en Europe. “Des millions de personnes dans le monde sont en danger “, selon l’OMS. L’institution recommande aux voyageurs de vérifier leur statut vaccinal. Dès l’âge de six mois, tout le monde devrait être vacciné au moins 15 jours avant de se rendre dans les régions touchées. La rougeole est l’une des maladies les plus infectieuses au monde. Les enfants sont les plus touchés. [avec des informations de Keystone – ATS, Pharmapro.ch – site partenaire de Creapharma.ch – est client de cette agence de presse suisse en allemand]
Plus d’informations sur la rougeole

9 août 2019
– Temps devant les écrans chez les enfants et obésité (étude)
Une étude finlandaise a montré que les enfants finlandais qui passent beaucoup de temps devant un écran (ex. TV, téléphone, tablette) ont un risque accru de surpoids et d’obésité abdominale, quelle que soit leur activité physique. L’étude a examiné les liens entre le temps devant un écran et la surcharge pondérale en utilisant les données finlandaises sur la santé des adolescents (Fin-HIT), qui englobent plus de 10’000 enfants de toute la Finlande. Les enfants étudiés avaient entre 9 et 12 ans. Les participants ont notamment fait état du temps passé à regarder des émissions de télévision et des films sur les écrans. La taille, le poids et le tour de taille des enfants ont été mesurés. Les résultats, publiés dans la revue Scientific Reports (DOI : 10.1038/s41598-019-46971-6) ont démontré que le temps de dépistage important est associé à la fois à l’embonpoint et à l’obésité abdominale. Le fait de regarder beaucoup de télévision était également associé à l’embonpoint et à l’obésité abdominale chez les enfants qui faisaient le plus d’exercice. Toutefois et comme le relève dans un communiqué de presse Elina Engberg, chercheuse à l’Université d’Helsinki et Folkhälsan : “Il faut noter que cette étude transversale ne révèle rien sur la causalité. Il se peut que les enfants en surpoids passent plus de temps devant l’écran ou que l’abondance du temps passé à l’écran peut entraîner une surcharge pondérale”.

– Alzheimer – déclencheurs précoces de la maladie
Pour la première fois, des chercheurs allemands ont déchiffré le déclencheur cellulaire d’un processus qui survient à un stade très précoce de la maladie d’Alzheimer – bien avant que la personne atteinte n’ait des symptômes. Cela pourrait conduire à des approches thérapeutiques complètement nouvelles. À un stade précoce de la maladie d’Alzheimer, des cellules nerveuses hyperactives apparaissent dans certaines régions du cerveau. La raison en est le glutamate messager du cerveau, qui n’est pas transporté assez vite et surexcite les cellules. La substance reste trop longtemps dans l’espace synaptique entre les cellules, car les molécules bêta-amyloïdes bloquent les membranes des cellules nerveuses pour le transport du glutamate. La bêta-amyloïde est aussi le matériau dont sont faites les plaques, c’est-à-dire les dépôts agglomérés dans le cerveau qui causent les symptômes de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs de l’Université technique de Munich (TUM), dirigés par le professeur Arthur Konnerth, neuroscientifique, et ses doctorants comme Benedikt Zott, ont pu démontrer pour la première fois que l’élimination du glutamate est empêchée non seulement par des plaques mais aussi par une forme précoce et soluble du bêta-amyloïde, les dimères étant constitués de deux molécules.  L’étude a été publiée le 9 août 2019 dans le journal scientifique Science (DOI : 10.1126/science.aay0198). [avec des informations de Keystone – ATS, Pharmapro.ch – site partenaire de Creapharma.ch – est client de cette agence de presse suisse en allemand]

Le prix très élevé d'un nouveau médicament choque une partie de l'Amérique7 août 2019
Coûts très élevés des médicaments aux Etats-Unis
Les 5% des Américains les plus malades représentent au moins 50% de toutes les dépenses de santé, selon une étude de la Kaiser Family Foundation publiée en juillet 2019. Les médicaments sur ordonnance (Rx) absorbent aujourd’hui 40% de toutes les dépenses de santé des patients dont le coût est élevé, comme le résume le site CBSNews. Cela montre un coût des médicaments d’ordonnance disproportionné aux Etats-Unis. Les données soulignent l’importance pour les coûts de santé des médicaments sur ordonnance dans le traitement des personnes atteintes de maladies graves comme le VIH, la sclérose en plaques, la mucoviscidose, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète et le cancer.

3 août 2019
Fièvre du Nil occidental
En Grèce, 25 personnes sont tombées malades de la fièvre du Nil occidental cette année jusqu’au 1er août. Deux d’entre elles sont mortes des conséquences de la maladie, selon l’autorité compétente du Ministère de la Santé (EODY) grec qui s’est exprimé le vendredi 2 août 2019. Dix personnes sont encore traitées dans des hôpitaux, dont quatre dans des unités de soins intensifs. Le nombre réel de personnes infectées risque d’être beaucoup plus élevé. Environ 80% des personnes infectées ne présentent pas de symptômes et 20% ont des symptômes proches de la grippe avec notamment de la fièvre qui peut apparaître de façon rapide. Environ 1% des personnes infectées présentent des symptômes graves et parfois mortels. Selon les données de l’autorité sanitaire de l’UE, l’ECDC, avec des données valables jusqu’au 25 juillet, deux personnes infectées ont également été signalées cette année en Roumanie, dont une est décédée, et une personne infectée en Italie. En 2018, l’agence a enregistré un nombre particulièrement élevé d’infections dans les États membres de l’UE, soit 2083 au total. Environ 9 % des patients sont décédés.
Plus d’informations sur la fièvre du Nil occidental

2 août 2019
Bloqueurs de l’acide gastrique et risque d’allergies
La prise de bloqueurs d’acide gastrique augmente apparemment le risque d’allergies. C’est ce que rapportent des chercheurs autrichiens après l’évaluation des données provenant d’assurances maladie. Dans leur étude, les scientifiques ont constaté une corrélation entre deux maladies : la probabilité d’avoir besoin d’un médicament contre les allergies était deux fois plus élevée chez les patients auxquels on avait déjà prescrit un bloqueur d’acide gastrique que chez les autres patients. Les femmes ont été particulièrement touchées par l’augmentation du risque d’allergie, tout comme les personnes âgées, rapporte l’équipe de chercheurs dans une étude publiée le 30 juillet 2019 dans le journal scientifique Nature Communications (DOI : 10.1038/s41467-019-10914-6).

JUILLET 

31 juillet 2019
Consommation d’alcool chez les seniors
évitez l'alcool pour prévenir le cancerLe binge drinking est en augmentation chez les personnes âgées aux Etats-Unis, selon une nouvelle étude. Le binge drinking ou biture express se définit par cinq consommations ou plus à la fois pour les hommes et quatre consommations ou plus à la fois pour les femmes. Cette étude estime que plus d’un Américain âgé sur dix (10,6%), en majorité des hommes, a une consommation d’alcool de type binge drinking. Ce chiffre est en augmentation par rapport à la décennie précédente (de 7 à 9%). Les chercheurs affirment que cette habitude de consommation d’alcool peut être plus dangereuse pour les personnes âgées, les exposant ainsi à une série de problèmes de santé. Les personnes âgées sont notamment plus sensibles aux effets de l’alcool, ce qui peut mener en particulier à des chutes. De plus, les interactions entre les médicaments et l’alcool peuvent être problématiques pour la santé. Une femme médecin interrogée par le média généraliste CBSNews pour commenter cette étude estimait qu’aucun Américain âgé de plus de 65 ans ne devrait boire plus de 3 consommations d’alcool par jour. Cette étude a été publiée le 31 juillet 2019 dans le Journal of the American Geriatrics Society (DOI : 10.1111/jgs.16071).
En savoir plus sur l’alcoolisme

28 juillet 2019
Espérance de vie
L’Italie est le pays de l’Union Européenne qui compte le plus de centenaires. Dans l’infographie ci-dessous découvrez six raisons pour devenir vieux.

27 juillet 2019
cause cancer du pancréasLutte contre le tabagisme (OMS)
La lutte antitabac progresse mais il faut agir davantage pour aider les gens à cesser de consommer des produits mortels, estime l’OMS dans un communiqué publié le 26 juillet 2019. De nombreux gouvernements progressent dans la lutte antitabac. Aujourd’hui, cinq milliards de personnes habitent dans un pays qui a instauré des interdictions de fumer, l’apposition de mises en garde illustrées sur les conditionnements des produits du tabac ainsi que d’autres mesures efficaces de lutte antitabac. C’est quatre fois plus qu’il y a dix ans, mais il ressort d’un nouveau rapport de l’OMS que de nombreux pays ne mettent pas encore en œuvre correctement certaines politiques susceptibles de sauver des vies, notamment en matière de sevrage tabagique. Chaque année, environ 8 millions de personnes meurent dans le monde des conséquences du tabagisme. Environ 1,1 milliard de personnes fument, ce chiffre est constant malgré l’augmentation de la population. Autrement dit, en proportion moins de personnes fument au niveau mondial.
Plus d’informations sur le tabagisme

18 juillet 2019
Libido chez la femme
Une nouvelle étude britannique a identifié des facteurs psychosociaux pour expliquer la baisse de la satisfaction sexuelle chez les femmes ménopausées. Les résultats de l’étude ont été publiés en ligne le 10 juillet dans Menopause, la revue de la North American Menopause Society (NAMS). Selon les chercheurs, des études approfondies ont été menées sur les raisons biologiques telles que les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, la sécheresse vaginale et les rapports sexuels douloureux. On en sait beaucoup moins sur les effets de divers changements psychosociaux qui sont courants après la ménopause. Il s’agit notamment de problèmes liés à l’image corporelle, à la confiance en soi et à la désirabilité perçue, au stress, aux changements d’humeur et aux problèmes relationnels.
Plus d’informations sur cette étude

16 juillet 2019
Piqûres de méduse en mer Méditerranée
Définition des piqûres de médusesLes méduses sont de plus en plus nombreuses ces dernières années en mer Méditerranée et notamment en Italie. Le mois de juillet est le mois où elles sont les plus nombreuses en mer Méditerranée. Le réchauffement climatique et donc de l’eau, la surpêche et les hormones se trouvant dans les pilules contraceptives qu’on retrouve à la fin dans la mer semblent expliquer cette augmentation observées ces dernières années. Le journal italien de référence La Repubblica estimait dans un article publié en juillet 2019 qu’environ 150 millions de personnes dans le monde sont touchés par des piqûres de méduse. Cela représente, toujours selon La Repubblica, quelques centaines de morts par année, l’Italie a toutefois compté un seul mort en 10 ans.
En savoir plus sur les piqûres de méduse

10 juillet 2019
Diagnostic de l’autisme : importance du comportement alimentaire
Les comportements alimentaires atypiques peuvent être un signe qu’un enfant devrait être dépisté pour l’autisme, selon une étude du Penn State College of Medicine publiée online en mai 2019. Des recherches menées par Susan Mayes, professeure de psychiatrie, ont révélé que des comportements alimentaires atypiques étaient présents chez 70 % des enfants autistes, ce qui est 15 fois plus fréquent que chez les enfants neurotypiques (sans autisme). Les comportements alimentaires atypiques peuvent inclure des préférences alimentaires très limitées, une hypersensibilité aux textures ou aux températures des aliments et le fait d’empocher des aliments sans les avaler. Selon Mme Mayes, ces comportements sont présents chez de nombreux enfants autistes âgés d’un an et pourraient signaler aux médecins et aux parents qu’un enfant est peut-être autiste. “Si un fournisseur de soins primaires entend parler de ces comportements par les parents, il devrait envisager d’orienter l’enfant vers un dépistage de l’autisme “, a affirmé Mme Mayes dans un communiqué de presse de l’étude en anglais publié en juillet 2019. Mme Mayes a dit que plus l’autisme est diagnostiqué tôt, plus tôt l’enfant peut commencer le traitement avec un analyste du comportement. Des études antérieures ont montré que l’analyse appliquée du comportement est plus efficace si elle est mise en œuvre pendant les années préscolaires. Les chercheurs ont évalué les comportements alimentaires décrits dans les entrevues avec les parents de plus de 2000 enfants provenant de deux études. Cette étude a été publiée dans le journal scientifique Research in Autism Spectrum Disorders (DOI : (10.1016/j.rasd.2019.04.002) le 8 mai 2019.
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9 juillet 2019
Décoction d'harpagophytum - arthroseNouveau ligament du genou identifié 
Les ligaments de l’articulation du genou ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Certains ont un ligament spécial sur le ménisque externe, que les chercheurs de l’Hôpital universitaire Balgrist en Suisse ont maintenant identifié à partir de plus de 1000 images d’IRM. Apparemment, il augmente le risque de déchirures du ménisque notamment au niveau du ménisque externe. Les chercheurs ont nommé ce ligament “AIML” (accessory iliotibial band–meniscal ligament). Selon l’hôpital universitaire suisse, il a été trouvé chez environ 13% des patients. Dans ce groupe, dont les images IRM ont montré la présence d’un “AIML”, les fissures dans la corne antérieure du ménisque externe étaient 23,5% plus fréquentes que chez les autres patients avec seulement 1,2%. Ce travail de recherche a été publié dans le journal scientifique American Journal of Roentgenology (10.2214/AJR.18.21071).
[avec des informations de Keystone – ATS, Pharmapro.ch – site partenaire de Creapharma.ch – est client de cette agence de presse suisse en allemand]

4 juillet 2019
Importance du moment de l’activité physique contre l’obésité (étude)
Dans une étude menée auprès de 375 adultes qui ont réussi à maintenir leur perte de poids et qui pratiquaient une activité physique d’intensité modérée à vigoureuse, la plupart ont déclaré que l’heure à laquelle ils faisaient de l’exercice était la même, le matin étant le moment le plus courant. Cette étude réalisée par des chercheurs américains du Rhode Island a également révélé que le fait d’être constant dans le choix du moment de l’activité physique était associé à des niveaux d’activité physique plus élevés, peu importe que les gens fassent de l’exercice régulièrement le matin, l’après-midi ou le soir. Cette étude a été publiée le 3 juillet 2019 dans le journal scientifique Obesity (DOI : 10.1002/oby.22535).

28 juin 2019
Cors et durillons causesImportance de la cornée pour les pieds, semelles rigides (étude)
Une équipe internationale de chercheurs a découvert que la couche épaissie de la peau, la cornée, protège les pieds sans réduire la sensibilité de la plante des pieds. Celui qui marche pieds nus en été remarquera rapidement que la cornée protège les pieds. C’est pourquoi on suppose généralement que les pieds réagissent moins bien aux stimuli en raison de l’épaississement de la couche cutanée. Une équipe de recherche dirigée par Nicholas Holowka de l’Université Harvard à Cambridge (USA) a maintenant réfuté cette thèse. Les résultats ont été publiés le 26 juin 2019 dans la revue Nature (DOI : 10.1038/s41586-019-1345-6). Pour arriver à leurs conclusions les chercheurs ont examiné les pieds de 81 Kenyans et 22 Américains. Certains portaient régulièrement des chaussures et d’autres, selon leurs propres déclarations, marchaient toujours pieds nus. Comme on l’a supposé, les personnes marchant pieds nus avaient une couche de cornée sous leurs pieds qui était environ 30% plus épaisse et plus dure. Cependant, cela n’a pas affecté la sensibilité de la plante des pieds. Les scientifiques supposent, cependant, que les chaussures ont un effet sur l’ensemble du corps. La tension sur les articulations et le squelette serait altérée de façon permanente par les semelles rembourrées des chaussures. Cela pourrait entraîner des maladies et des chutes plus faciles. Ils recommandent donc que les personnes âgées en particulier qui risquent de tomber portent des chaussures à semelles minces et rigides, comme certaines sandales. Les chercheurs recommandent d’utiliser des semelles qui doivent être modelées sur la cornée et aussi rigides que possible. [avec des informations de Keystone – ATS, Pharmapro.ch – site partenaire de Creapharma.ch – est client de cette agence de presse suisse en allemand]
Plus d’informations sur les cors et durillons

JUIN

28 juin 2019
Cors et durillons causesImportance de la cornée pour les pieds, semelles rigides (étude)
Une équipe internationale de chercheurs a découvert que la couche épaissie de la peau, la cornée, protège les pieds sans réduire la sensibilité de la plante des pieds. Celui qui marche pieds nus en été remarquera rapidement que la cornée protège les pieds. C’est pourquoi on suppose généralement que les pieds réagissent moins bien aux stimuli en raison de l’épaississement de la couche cutanée. Une équipe de recherche dirigée par Nicholas Holowka de l’Université Harvard à Cambridge (USA) a maintenant réfuté cette thèse. Les résultats ont été publiés le 26 juin 2019 dans la revue Nature (DOI : 10.1038/s41586-019-1345-6). Pour arriver à leurs conclusions les chercheurs ont examiné les pieds de 81 Kenyans et 22 Américains. Certains portaient régulièrement des chaussures et d’autres, selon leurs propres déclarations, marchaient toujours pieds nus. Comme on l’a supposé, les personnes marchant pieds nus avaient une couche de cornée sous leurs pieds qui était environ 30% plus épaisse et plus dure. Cependant, cela n’a pas affecté la sensibilité de la plante des pieds. Les scientifiques supposent, cependant, que les chaussures ont un effet sur l’ensemble du corps. La tension sur les articulations et le squelette serait altérée de façon permanente par les semelles rembourrées des chaussures. Cela pourrait entraîner des maladies et des chutes plus faciles. Ils recommandent donc que les personnes âgées en particulier qui risquent de tomber portent des chaussures à semelles minces et rigides, comme certaines sandales. Les chercheurs recommandent d’utiliser des semelles qui doivent être modelées sur la cornée et aussi rigides que possible. [avec des informations de Keystone – ATS, Pharmapro.ch – site partenaire de Creapharma.ch – est client de cette agence de presse suisse en allemand]
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26 juin 2019
Les antidépresseurs augmentent le risque de suicide (étude)
La dépression, une maladie souvent sous-estimée
Les antidépresseurs prennent un certain temps pour produire l’effet désiré, souvent quelques semaines. Au début, ils augmentent même le risque de suicide en comparaison avec un placebo, comme l’ont montré une étude de chercheurs suisses de la Haute école spécialisée zurichoise (ZHAW) et de chercheurs autrichiens de l’Hôpital universitaire de psychiatrie, de psychothérapie et de psychosomatique de Salzbourg. Leur étude a été publiée online le 24 juin 2019 dans le journal spécialisé Psychotherapy & Psychosomatics (DOI : 10.1159/000501215). Selon leur étude métastatique (étude d’études), le risque de suicide avec des antidépresseurs augmente de 2,5 par rapport au traitement par placebo. Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont évalué les données d’études sur les antidépresseurs qui ont été examinées par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis entre 1987 et 2013 pour approbation de commercialisation (mise sur le marché). Les études ont montré que 0,8 % des patients recevant des antidépresseurs se sont suicidés ou ont fait une tentative de suicide. Dans le groupe témoin avec placebo, le chiffre n’était que de 0,3%. Selon les calculs des chercheurs, un patient sur 202 traités aux antidépresseurs dans les essais cliniques a probablement subi une tentative de suicide qui n’aurait probablement pas eu lieu sans le médicament. Les scientifiques appellent donc à plus de prudence de la part des médecins et à une meilleure information des patients sur les risques. [avec des informations de Keystone – ATS, Pharmapro.ch – site partenaire de Creapharma.ch – est client de cette agence de presse suisse en allemand]
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Interdiction de vente de cigarettes électroniques à San Francisco (USA)
San Francisco est la première ville des États-Unis à interdire la vente de cigarettes électroniques. Le conseil municipal de la métropole californienne a voté mardi 25 juin 2019 pour un règlement correspondant, qui doit maintenant être signé par le maire London Breed. Ce dernier avait déjà préconisé l’interdiction parle passé. Selon le rapport, la ville prend des mesures contre la vente de e-cigarettes, qui n’ont pas encore été soumises à l’approbation de la FDA (autorité de régulation des médicaments). En effet, l’agence n’a pas encore évalué l’impact de ces produits du tabac sur la santé publique disponibles sur le marché. Il s’agit d’une mesure novatrice pour protéger les adolescents, selon une déclaration faite mardi par Dennis Herrera, un avocat de la ville. Les partisans de l’interdiction du vapotage à San Francisco font état d’une épidémie croissante de cigarettes électroniques chez les adolescents, qui sont particulièrement friands de produits à base de nicotine, dont certains ont un goût sucré. Juul Labs, le premier fabricant américain d’e-cigarettes, est basé à San Francisco. Les partisans de la version électronique la considèrent comme une alternative plus saine à la fumée de cigarette traditionnelle, qui contient de nombreuses substances nocives. [avec des informations de Keystone – ATS, Pharmapro.ch – site partenaire de Creapharma.ch – est client de cette agence de presse suisse en allemand]

20 juin 2019
Crise cardiaque et risque de déclin cognitif (ex. Alzheimer)
Les maladies coronariennes pourraient contribuer directement au déclin cognitif. Les résultats d’une étude publiée le 17 juin 2019 dans le Journal of the American College of Cardiology (DOI : 10.1016/j.jacc.2019.04.019) ont révélé que les personnes atteintes de coronaropathie montraient des taux plus élevés de déclin cognitif suite à la mise en œuvre de trois tests. Les patients ayant reçu un diagnostic d’angine de poitrine présentaient une forte diminution de l’orientation temporelle, tandis que les patients ayant subi une crise cardiaque présentaient une diminution importante de la mémoire verbale et de la fluidité sémantique, et un déclin cognitif général plus marqué.
Lire davantage sur cette étude

18 juin 2019
Pas de cannabis pendant la grossesse
grossesse cause fatigueLes gynécologues allemands ont mis en garde contre la fumée de cannabis (haschisch) pendant la grossesse. Comme le cerveau de l’enfant à naître continue de se développer de jour en jour, le cannabis, comme l’alcool, n’est pas seulement une drogue, mais un poison. Dans de nombreux cas, le cannabis est considéré comme une drogue inoffensive, et les femmes enceintes estiment que cela ne nuit pas au bébé. “Mais c’est faux”, a déclaré Christian Albring, président de l’Association des gynécologues allemands, mardi 18 juin 2019 à Munich, à l’occasion de la Journée mondiale de la drogue. “Nous ne savons pas combien de femmes cessent de fumer du cannabis lorsqu’elles tombent enceintes “, précise M. Albring. Les femmes qui consomment régulièrement et en grande quantité des drogues légales ou illégales sont particulièrement susceptibles de trouver l’abstinence difficile. Selon l’association professionnelle, il y a des indications très claires que le fonctionnement du cerveau de l’enfant change de façon permanente si la mère consomme du cannabis pendant la grossesse. Cela se produit indépendamment de la nicotine et d’autres toxines inhalées pendant la consommation de cannabis. Selon une étude menée aux Pays-Bas, les changements dans le cerveau pourraient même être détectés chez des enfants de six ans. [avec des informations de Keystone – ATS, Pharmapro.ch – site partenaire de Creapharma.ch – est client de cette agence de presse suisse en allemand]

12 juin 2019
Alcool et grossesse
Une étude menée sur des rats a montré que la consommation d’alcool réduisait la croissance et la fonction du placenta. Elle serait aussi à l’origine d’une insuffisance pondérale à la naissance. Les embryons femelles sont plus sensibles à cette réduction de croissance. Publiée le 10 juin 2019 dans la revue scientifique Development (DOI : 10.1242/dev.172205), cette étude a été réalisée par des chercheurs de l’University of Queensland en Australie. Elle contribue à comprendre un peu plus sur les impacts de l’alcool sur le placenta dès la conception. Elle servira également de base à la conception de compléments nutritifs destinés à combler le retard de développement fœtal lié à la consommation d’alcool.
Lire l’étude en entier

7 juin 2019
– Beverly Hills, première ville américaine à interdire les cigarettes
La ville de Beverly Hills, située dans la région de Los Angeles (Californie), est la première ville américaine à interdire la vente de cigarettes, en tout cas partiellement. Le conseil municipal de Beverly Hills a voté à l’unanimité le mardi 4 juin 2019 pour en faire la première ville américaine à interdire la vente de cigarettes, cigares, e-cigarettes et autres produits du tabac. L’interdiction s’applique notamment aux stations-service, aux pharmacies et aux épiceries ainsi que supermarchés, mais comprend des exemptions pour les hôtels et trois salons de cigares locaux. La loi devrait entrer en vigueur à partir de 2021, comme le relève le site CBSNews.
Plus d’informations sur le tabagisme

– Alzheimer
Des recherches montrent qu’un lien existe entre l’hygiène bucco-dentaire et le développement de la maladie d’Alzheimer. Des bactéries pathogènes responsables de la gingivite seraient, en effet, capables de se déplacer et d’atteindre le cerveau. Lors de leur propagation, ces bactéries produisent des protéines toxiques qui s’attaquent aux cellules nerveuses du cerveau entraînant ainsi la perte de mémoire, à l’origine de l’Alzheimer. Les résultats de cette étude réalisée par le Department of Clinical Science, de l’University of Bergen (UiB), en Norvège, a été publiée le 3 juin 2019 dans le journal Science Advances (DOI : 10.1126/sciadv.aau3333).
Plus d’informations sur Alzheimer

3 juin 2019
Histoire de la médecine : variole et vaccination 
Environ la moitié de la population aztèque a été tuée par la variole (small pox en anglais), soit 5 à 8 millions de personnes, dans les années 1529-1520. Le chef Aztèque Cuitláhuac a aussi été tué par cette maladie virale terrible importée d’Europe par les Espagnols. Les survivants de la maladie étaient la plupart du temps défigurés par la maladie. En 1978 le dernier mort de la variole a été enregistré dans le monde. Comme la maladie a été éradiquée la vaccination s’est arrêtée en 1986. Entre 1770 et 1791, plusieurs personnes ont procédé à un test pour vérifier l’effet immunisant de l’inoculation de la variole des vaches ou vaccine. Edward Jenner, un médecin anglais, confirmera cette découverte en 1796 et la soutiendra jusqu’à ce que l’efficacité de l’immunisation qu’on nommera vaccination soit officiellement reconnue.
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MAI

28 mai 2019
Burnout, reconnu par l’OMS mais pas comme maladie
Le burnout ou syndrome du burnout (en français syndrome d’épuisement professionnel) a été inclus dans la Classification Internationale des Maladies de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette décision a été prise par une majorité des pays membres à Genève lors de l’Assemblée Mondiale de l’OMS en réunion depuis le 20 mai 2019. Le burnout a reçu le code QD85, les codes des maladies et autres symptômes sont notamment utilisés à des fins statistiques ou pour les assurances à des fins de facturation. A l’avenir, les médecins du monde entier enregistreront leurs diagnostics avec ce nouveau code. Selon l’OMS, le burnout peut être décrit comme un syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui ne peut pas être pris en charge ou géré avec succès. Le patient se sent épuisé, a des pensées négatives avec son travail ou présente une efficacité professionnelle réduite. Le mardi 28 mai 2019, l’OMS a précisé que le burnout n’était pas reconnu comme maladie mais qu’il a été inclus comme facteur pathogène dans le catalogue de 55’000 maladies, symptômes et causes de blessures. [avec des informations de Keystone-ATS]

25 mai 2019
Une nouvelle thérapie génique “miraculeuse” à plus de 2 millions de dollars
CoquelucheLe laboratoire pharmaceutique suisse Novartis a obtenu l’autorisation le 24 mai 2019 de la part de la FDA américaine pour la mise sur le marché aux Etats-Unis d’une thérapie pour le traitement de l’atrophie musculaire spinale héréditaire (en anglais : spinal muscular atrophy). Cette thérapie génique en traitement unique qui introduit de l’ADN dans l’organisme du patient porte le nom de Zolgensma®. L’atrophie musculaire spinale héréditaire est une maladie génétique rare et mortelle chez l’enfant. Les patients finissent par perdre la capacité de marcher, de manger ou même de respirer. La maladie touche environ 1 bébé sur 11’000, aux Etats-Unis cela représente 10’000 à 25’000 personnes ou selon le Wall Street Journal 400 à 500 nouveau-nés par année avec environ 300 qui ont la forme la plus grave de la maladie qui tue à l’âge de 2 ans. Une dose du traitement unique coûte la somme de 2,125 millions de dollars, le prix le plus élevé au monde d’un médicament ou thérapie génique unique selon un article de NBCNews. Dans un communiqué de presse, le CEO de Novartis Vas Narasimhan a affirmé : “Zolgensma® pourrait créer toute une vie de possibilités pour les enfants et les familles touchés par cette maladie dévastatrice”. Selon Novartis, l’application unique sauve la vie des patients. Le média américain NBCNews cite un enfant, Matt, qui a reçu le médicament dans sa phase de recherche. Ce médicament s’est avéré tout simplement miraculeux, a expliqué sa maman Mme Almeida. Matt a reçu la thérapie expérimentale à l’âge de 27 jours près de quatre ans plus tard, le petit garçon est en bonne santé et fort, sans signe de la maladie. Novartis s’attend à ce que l’autorisation de mise sur le marché soit accordée en Europe et au Japon dans le courant de l’année. Le Zolgensma® a été développé par le laboratoire américain AveXis, racheté en 2018 par Novartis pour 8,7 milliards de dollars. Aux Etats-Unis, les assureurs pourront payer ce traitement unique en 5 fois avec un montant égal sur une période de 5 ans, comme le relève le Wall Street Journal. Si le traitement s’avère inefficace, Novartis devrait rembourser en tout cas en partie les assureurs ou payeurs. [avec des informations de NBCNews, Keystone-ATS, NZZ, The Wall Street Journal]

23 mai 2019
– Oeufs et risque d’AVC
Il n’existe aucun lien entre la consommation d’un œuf par jour et de cholestérol alimentaire et le risque élevé d’AVC, même auprès de sujet présentant un phénotype APOE4. Un suivi des habitudes alimentaires de 1950 personnes sans diagnostic de base d’une maladie cardiovasculaire a été réalisé pendant 21 ans. Les résultats de cette étude, parue le 20 mai 2019 dans l’American Journal of Clinical Nutrition (DOI : 10.1093/ajcn/nqz066), ont montré que ni la consommation d’œufs ni celle de cholestérol alimentaire n’a d’impact sur le risque d’AVC. Ce résultat ne peut cependant pas être généralisé pour le moment puisque le groupe de recherche est particulièrement restreint et le diagnostic d’une maladie cardiovasculaire n’a pas été établi au départ.
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– Cancer du pancréas (étude)

Une étude publiée par le centre spécialisé sur le cancer A. C. Camargo Cancer Center à Sao Paulo (Brésil) a montré que le taux de survie à 5 ans de personnes opérées pour un cancer du pancréas était de 30,5%. Pour arriver à ces conclusions, l’institution brésilienne de référence a analysé 739 cas de cancer du pancréas de patients diagnostiqués entre 2008 et 2016, comme le relève la Folha de S.Paulo en mai 2019. Parmi ces patients, 177 ont été opérés. Une majorité de patients n’ont pas été opérés, notamment car le cancer s’était répandu à d’autres organes formant des métastases. Cette étude a été publiée pour la première fois le 27 novembre 2018 dans le journal spécialisé Journal of Surgical Oncology (DOI : 10.1002/jso.25312). En 2017, le taux de survie à 5 ans du cancer du pancréas aux Etats-Unis pour l’ensemble des patients, c’est-à-dire pas seulement ceux opérés, était d’environ 9%, comme l’a confirmé la Prof. Diane Simeone du NYU Langone Health aux Etats-Unis dans une interview accordée à Creapharma.ch en novembre 2017. Selon la Folha de S.Paulo, les cas de cancer du pancréas représentaient 2 % de tous les cas de cancer (néoplasies) diagnostiqués au Brésil.
Plus d’informations sur le cancer du pancréas

17 mai 2019
Infections urinaires
Des analyses systématiques d’urine et des prélèvements tissulaires de la vessie de femmes en ménopause souffrant de problème d’infections urinaires récurrentes montrent la présence de bactéries autre que l’Escherichia coli à l’intérieur de la vessie. Publiée le 17 avril 2019 dans le Journal of Molecular Biology (DOI : 10.1016/j.jmb.2019.04.008), cette étude a été menée par des chercheurs de l’University of Texas à Dallas et l’UT Southwestern Medical Center. Elle permet notamment une meilleure compréhension du mécanisme à l’origine de l’infection urinaire et le mode de fonctionnement du système immunitaire face à l’attaque des bactéries ainsi que l’optimisation des traitements pour faire face à cette pathologie.
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16 mai 2019
Quantité maximale de café
Pour maintenir un cœur et une tension artérielle en bonne santé, les gens doivent limiter leur consommation de café à moins de six tasses par jour. Six tasses seraient le point de basculement où la caféine commencerait à affecter négativement le risque cardiovasculaire selon les résultats de nouvelles recherches de l’Université d’Australie-Méridionale, publiées le 10 mai 2019 dans le journal American Journal of Clinical Nutrition (DOI : 10.1093/ajcn/nqy297). La consommation de six cafés ou plus par jour pourrait être néfaste pour la santé, augmentant le risque de maladie cardiaque de 22%.
Plus d’informations sur cette étude

10 mai 2019
Cas mortel de rage de retour en Norvège
Une touriste norvégienne qui était en vacances aux Philippines est morte lundi 6 mai 2019  de la rage au retour dans son pays, aux soins intensifs de l’hôpital de Førde. Dans le pays asiatique, la Norvégienne s’était fait mordre en février 2019 par un chiot qu’elle avait secouru lors d’une balade en scooter, selon l’agence de presse suisse Keystone-ATS. Elle avait ramené le chiot à son domicile aux Philippines. Keystone-ATS relève que selon la famille, personne dans le groupe d’amis n’avait été vacciné contre la rage. La rage est une maladie infectieuse causée par un virus à ARN, du genre lyssavirus. Il s’agit d’une maladie extrêmement grave une fois déclarée, avec un taux de mortalité proche de 100%, car il n’y a toujours pas de traitement curatif véritablement efficace à grande échelle. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus de 55’000 personnes meurent chaque année de la rage dans le monde. L’Asie et l’Afrique sont de loin les continents les plus touchés par cette maladie infectieuse représentant plus de 95% des cas humains mortels.
Lire davantage sur la rage

9 mai 2019
Synthèse de vitamine D malgré des écrans solaires
Lupus protection solaireLes craintes sur l’effet inhibiteur des écrans solaires sur la production de vitamine D ne seraient pas totalement fondées. En effet, une étude publiée le 9 mai 2019 dans le British Journal of Dermatology (DOI : 10.1111/bjd.17888) a montré que même utilisés de manière optimale pour prévenir les coups de soleil, les écrans solaires (ex. crème solaire) permettaient une excellente synthèse de la vitamine D. Une augmentation de la vitamine D a été enregistrée chez les participants pendant une semaine sans nuages à Tenerife (Espagne), avec un indice UV très élevé, alors qu’ils ont utilisé correctement leurs écrans solaires pour prévenir les coups de soleil. Les résultats ont indiqué qu’il est possible de bénéficier des avantages de l’utilisation d’un écran solaire sans compromettre les niveaux de vitamine D. Deux écrans solaires ayant le même FPS ont été comparés lors de cette étude. Les chercheurs ont constaté qu’un écran solaire avec un facteur de protection UVA élevé permettait une synthèse de vitamine D significativement plus élevée qu’un écran solaire à faible facteur de protection UVA.
Plus d’informations sur la vitamine D

4 mai 2019
Ebola
Plus de 1000 personnes sont mortes d’Ebola au Congo-Kinshasa, selon un communiqué du ministère de la Santé du pays publié le 3 mai 2019. Les intervenants d’urgence ont de la difficulté à contrôler l’épidémie dans l’est du Congo en raison de la précarité de la situation sécuritaire. [avec des informations de Keystone-ATS, Pharmapro.ch est client]
Plus d’informations sur Ebola

3 mai 2019
– Statines et glaucome
L’utilisation de statines est associée à un risque moins élevé de glaucome primitif à angle ouvert (GPAO), comme l’a montré une étude publiée le 2 mai 2019 dans le journal scientifique JAMA Ophtalmol (DOI: 10.1001 / jamaophthalmol.2019.0900). Parmi les adultes âgés de 40 ans et plus, des taux de cholestérol plus élevés ont été associés à un risque plus élevé de GPAO, tandis que l’utilisation d’au moins 5 ans de statines par rapport à une non-utilisation de statines était associée à un risque plus faible de GPAO.
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– Rougeole : cas de décès en Suisse
La rougeole a causé 2 décès en Suisse cette année 2019, selon un communiqué de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) publié le jeudi 2 mai 2019. Le premier cas concerne un homme de 30 ans, auparavant non vacciné, qui a été infecté par la rougeole par de la famille. Il a été revacciné 67 heures après son exposition. Cependant, cette vaccination est arrivée trop tard et il a quand même contracté la rougeole. Il est mort peu de temps après l’apparition des premiers symptômes à la maison. Le deuxième cas concerne un homme de 70 ans immunodéprimé pour cause de cancer. On ne sait pas comment l’homme a été infecté par la rougeole. Il est décédé quelques jours après l’apparition d’une pneumonie due à la rougeole, malgré des soins intensifs à l’hôpital. Au vu de ces décès, l’OFSP rappelle à nouveau que la vaccination contre la rougeole est recommandée. [avec des informations de Keystone-ATS, avec Pharmapro.ch]
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AVRIL

26 avril 2019
Régime
Le régime méditerranéen protégerait contre la suralimentation, l’obésité et le pré-diabète par rapport à un régime occidental. C’est ce que révèle une étude menée sur des animaux, publiée le 23 avril 2019 dans la revue Obesity (DOI : 10.1002/oby.22436). Selon les chercheurs, manger méditerranéen devrait permettre aux gens de mieux ressentir le goût des aliments, d’apprécier leur nourriture et de ne pas trop manger.
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20 avril 2019
Nouveau médicament innovant contre l’ostéoporose
Définition ostéoporoseAux États-Unis, le 9 avril 2019 la FDA (organe de régulation des médicaments) a autorisé la mise sur le marché du romosozumabe (en anglais romosozumab), nom de marque Evenity®. Il s’agit d’un nouveau médicament innovant pour lutter contre l’ostéoporose, une maladie qui détruit les os et augmente massivement le risque de fractures notamment chez les femmes après la ménopause. Ce médicament est le premier qui rassemble deux effets, il diminue la perte osseuse et en même temps augmente la masse osseuse. Le romosozumabe, développé par deux grands laboratoires globaux Amgen et UCB, provient d’une compréhension d’une mutation génétique chez des individus menant à une densité osseuse si importante que les os ne se cassent jamais. La molécule, un anti-corps monoclonal, bloque les effets de la sclérostine, une protéine qui empêche la croissance excessive des os. En comparaison avec la thérapie actuelle de l’ostéoporose, le romosozumabe réduit de 48% le risque de fracture vertébrale et de 38% les fractures de la hanche. Actuellement le médicament est indiqué lors de cas graves comme chez les femmes post-ménopausées avec un risque élevé de fracture. Le traitement consiste en 12 doses de traitement vendu sous forme de solution injectable, à injecter une chaque mois (ne pas dépasser 12 mois de traitement). Le prix d’une dose, pour un mois de traitement, est d’un peu plus de USD 1500 sur le marché américain. [avec des informations de pharmawiki.ch]
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19 avril 2019
Coup de soleil en avril
Coup de soleil (érythème solaire)Les coups de soleil sont assez fréquents au début du printemps comme en avril (Europe, Amérique du nord). En effet, à cette époque la plupart des gens ont encore la peau non bronzée après l’hiver, ce qui les rend plus sensibles aux rayons UV. La position du soleil à la mi-avril atteint déjà une hauteur similaire à celle de fin août. De plus, selon les conditions météorologiques, des mini-trous d’ozone peuvent se former dès le printemps, ce qui fait augmenter les valeurs UV, comme le relève l’agence de presse suisse Keystone-ATS.
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15 avril 2019
Rougeole dans le monde
L’OMS tire la sonnette d’alarme, car le nombre de cas de rougeole a quadruplé dans le monde en 2019. Après de nombreuses flambées de rougeole dans le monde, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié des premiers chiffres alarmants pour 2019. Le nombre de cas signalés de janvier à mars 2019 est 4 fois plus élevé qu’à la même période l’an dernier, a rapporté l’OMS à Genève lundi (15.04.2019). 170 pays ont signalé un total de 112’000 cas, contre 28’000 l’an dernier. L’OMS a averti que le nombre réel était beaucoup plus élevé. Elle estime qu’un seul cas sur dix est signalé. Selon les chiffres préliminaires de l’OMS, le nombre de cas a doublé l’année dernière. Un expert de l’OMS a estimé le nombre total réel pour 2018 à plus de deux millions. Selon les estimations, 110’000 personnes sont mortes de la rougeole en 2017. La plupart d’entre eux sont de jeunes enfants, actuellement à Madagascar, aux Philippines, en République démocratique du Congo, en Ukraine et ailleurs. Jusqu’en 2016, les chiffres étaient encore en baisse dans le monde entier. Selon l’OMS, la rougeole est l’une des maladies les plus infectieuses au monde et elle peut mettre la vie en danger. [avec des informations de Keystone-ATS, avec Pharmapro.ch]
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12 avril 2019
Taux d’autisme très élevé dans l’état du New Jersey (Etats-Unis)
Un nouveau rapport des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains publié le 11 avril 2019, qui s’appuie sur des recherches de l’Université Rutgers, a montré une augmentation significative du pourcentage d’enfants de 4 ans atteints de troubles du spectre autistique dans le New Jersey. L’étude a révélé que le taux a augmenté de 43% de 2010 à 2014 dans cet état proche de New York. Dans l’Etat du New Jersey, 1 enfant sur 35 souffre de troubles du spectre autistique (autisme), soit environ 3% de la population infantile. Le New Jersey, un état très riche en terme de PIB par habitant, est connu pour l’excellence de ses services cliniques et éducatifs en matière de troubles du spectre autistique, de sorte que ces taux très élevés en comparaison d’autres états américains sont probablement dus à des rapports plus précis ou complets basés sur les dossiers d’éducation et de soins de santé, selon les chercheurs. Les chercheurs ont analysé l’information provenant des dossiers de santé et d’éducation spéciale de 129’354 enfants âgés de 4 ans entre 2010 et 2014 et de 128’655 enfants âgés de 8 ans durant cette période. L’âge moyen du diagnostic de l’autisme – 53 mois – n’a pas changé en 15 ans. Les chercheurs ne peuvent pour le moment pas expliquer pourquoi le taux d’autisme a augmenté dans le New Jersey et d’autres états américains.
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9 avril 2019
Nature contre le stress
Prendre au moins vingt minutes de votre journée pour faire une petite escapade au milieu de la nature et interagir avec la nature réduira considérablement votre taux d’hormones du stress. C’est ce que révèle une nouvelle étude publiée dans Frontiers in Psychology (DOI : 10.3389/fpsyg.2019.00722) le 4 avril 2019. Le Prof. Hunter et ses collègues ont conçu une expérience qui visait à donner une estimation réaliste de la dose efficace de la “gélule nature” nécessaire pour baisser au maximum le taux de cortisol, l’hormone du stress. Ils sont arrivés à la conclusion qu’une interaction de 20 à 30 minutes, qu’on soit assis ou à pied, avec la nature suffisait à réduire de façon significative les niveaux de cortisol.
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5 avril 2019
Hypertension 
Hibiscus - contre l'hypertensionLe fait de se lever la nuit pour uriner serait lié à une augmentation du risque d’hypertension selon les résultats de l’étude Watari présentés le 30 mars 2019 à la 83e réunion scientifique annuelle de la Japanese Circulation Society (DOI : 10.1111/iju.13321). La recherche montre que la nycturie était associée de façon significative à l’hypertension dont le risque a augmenté de façon significative à mesure que le nombre de sorties nocturnes aux toilettes par nuit augmentait. L’auteur de l’étude explique cependant que les résultats ne prouvaient pas l’existence d’un lien de causalité entre la nycturie et l’hypertension et qu’ils pourraient ne pas s’appliquer aux populations hors du Japon. En effet, l’apport moyen en sel au Japon est d’environ 10 g/jour, soit plus du double de l’apport moyen mondial (4 g/jour).
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3 avril 2019
Goutte : faible influence de l’alimentation
ADNL’alimentation pourrait avoir moins d’importance qu’on ne le pensait comme cause de la goutte. Une étude publiée le 10 octobre 2018 dans le journal scientifique BMJ (DOI : 10.1136/bmj.k3951) a analysé par des questionnaires diététiques, des analyses génétiques et des niveaux d’acide urique plus de 16’000 personnes aux États-Unis. Les chercheurs ont constaté que les choix alimentaires représentaient moins de 0,5% de la variation de l’acide urique, tandis que les facteurs génétiques représentaient environ 24%. Comme la goutte est causée par un taux élevé d’acide urique, cette étude suggère que la génétique est beaucoup plus importante que l’alimentation lorsqu’il s’agit du risque de goutte.
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MARS

27 mars 2019
Viande rouge, aliment malsain (étude)
Une nouvelle étude a montré que manger de la viande rouge ou de la viande transformée, même en petite quantité, semble augmenter le risque de décès par toutes causes confondues, en particulier cardiovasculaire. Cette étude devrait conforter les végétariens et montre à nouveau que la viande diminue l’espérance de vie et s’avère mauvaise pour la santé. Pour Saed Mastour Alshahrani, auteur principal de l’étude de l’Université Loma Linda en Californie, qui s’exprimait dans un communiqué de presse en mars 2019, des études précédentes avaient comparé une consommation plutôt élevée de viande rouge avec ceux ne consommant pas de viande mais il manquait une étude prenant en compte une consommation modérée de viande. Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques américains ont étudié une cohorte prospective (Adventist Health Study-2) d’environ 96’000 hommes et femmes vivant aux États-Unis où Canada membres de l’Eglise Adventiste du 7ème Jour (une grande église évangélique globale connue pour donner des conseils alimentaires à ses fidèles). Les Adventistes sont une population unique, car environ 50% sont végétariens et ceux qui consomment de la viande le font avec modération (faible dose). Cette étude a analysé la mort de 7’900 personnes sur une période de 11 ans. L’alimentation des participants était évaluée par un questionnaire. Parmi les participants consommant de la viande, 90 % mangeaient seulement 57 g (2 ounces) ou moins par jour de viande rouge. Environ 2600 participants décédés dans la période analysée sont morts de maladie cardiovasculaire et 1800 d’un cancer. Les résultats ont montré que la consommation de viande rouge et de viande transformée (ex. salée, fumée) était associée à un risque relativement élevé de tous les cas de décès (cardiovasculaires, cancer). Cette étude a été publiée le 14 mars 2019 dans le journal scientifique Nutrients (DOI : 10.3390/nu11030622).

25 mars 2019
– Ebola au Congo
En République démocratique du Congo, plus de 1000 personnes sont tombées malades du virus Ebola, depuis le début de l’épidémie. Le nombre exact de cas est de 1009, dont 944 ont été confirmés en laboratoire, a annoncé le ministère congolais de la Santé dimanche 24 mars 2019. Selon le ministère, 629 personnes sont mortes d’Ebola à ce jour, dont 564 cas ont été confirmés en laboratoire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que le risque de propagation du virus Ebola reste très élevé. La maladie est provoquée par le virus Ebola, un virus à ARN appartenant à la famille des filovirus. Plus de 11’000 personnes ont perdu la vie en Afrique de l’Ouest dans l’épidémie d’Ebola de 2014/2015, la plus grave à ce jour au niveau mondial. [avec notre site partenaire Pharmapro.ch et des informations de l’agence suisse ATS, Pharmapro est client]
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– Plan de vaccination suisse 2019
Vaccin RubéoleEn Suisse, depuis mars 2019 les autorités de santé (OFSP) conseillent d’effectuer la première injection du ROR à 9 mois et la deuxième à 12 mois. Cela permet d’assurer une protection plus précoce de tous les nourrissons, selon l’OFSP (avant mars 2019 l’OFSP conseillait d’effectuer la première injection du vaccin ROR à 12 mois, puis la 2ème injection entre 15 et 24 mois). Un autre changement concerne le passage d’un schéma de vaccination à 4 doses à un schéma à 3 doses contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, l’Haemophilus influenzae de type B et l’hépatite B. La vaccination contre ces six maladies est effectuée avec un seul vaccin hexavalent. Les 3 doses sont désormais administrées à 2, 4 et 12 mois. La dose supplémentaire qui était donnée auparavant à 6 mois, est supprimée. La situation épidémiologique suisse et les données d’efficacité ont permis cette simplification déjà appliquée dans de nombreux pays.
[Sources : communiqué de presse de l’OFSP du 25 mars 2019]
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23 mars 2019
Cystite
Le test de dépistage d’une infection des voies urinaires ne devrait pas être réalisé de manière systématique par les médecins. En effet, les symptômes les plus courants comme l’odeur de l’urine et la confusion chez les personnes âgées sont habituellement causés par d’autres maladies et la bactériurie asymptomatique est assez fréquente. C’est ce que recommande les lignes directrices mises à jour sur la bactériurie asymptomatique (BA), publiées par l’Infectious Diseases Society of America (IDSA) et relayées le 21 mars 2019 dans le journal Clinical Infectious Diseases (DOI : 10.1093/cid/ciy1121).
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21 mars 2019
Nouvel échec d’un médicament contre Alzheimer
Résumé sur la maladie d'AlzheimerLes laboratoires Biogen Inc. (Etats-Unis) et Eisai Co. (Japon) ont mis fin au développement de 2 essais cliniques en phase 3 contre Alzheimer concernant la molécule aducanumab, selon un communiqué du 21 mars 2019. L’action des deux sociétés a fortement chuté en bourse le 21 mars 2019, jusqu’à 27% pour Amgen le 21 mars. L’aducanumab était censé cibler et lutter contre les plaques de bêta-amyloïde, des protéines qui s’accumulent dans le cerveau des patients soufrant d’Alzheimer. Tout indique que la stratégie est mauvaise et que ces plaques sont peut-être plus la conséquence de la maladie plutôt que la cause originale. Par le passé, plusieurs autres médicaments se sont montré peu efficaces contre Alzheimer. Par exemple AstraZeneca PLC et Eli Lily & Co. avaient communiqué le 12 juin 2018 qu’ils allaient mettre fin à leurs recherches sur un médicament en phase avancée de développement contre la maladie d’Alzheimer. En 2018, Pfizer Inc. avait annoncé qu’il allait mettre fin aux recherches sur Alzheimer.
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20 mars 2019
grossesse cause fatigue– Nouveau médicament contre la dépression post-partum
La FDA, l’agence de régulation des médicaments aux Etats-Unis, a approuvé le mardi 19 mars 2019 le Zulresso (brexanolone, des laboratoires Sage Therapeutics) par voie intraveineuse (IV) pour le traitement de la dépression post-partum chez les femmes adultes. Il s’agit du premier médicament approuvé par la FDA spécifiquement contre la dépression post-partum. Cette forme de dépression est une maladie sérieuse qui, lorsqu’elle est grave, peut mettre la vie en danger. Les femmes peuvent avoir des pensées de se faire du mal ou de faire du mal à leur enfant, comme le relève dans un communiqué la FDA. La dépression post-partum est un épisode dépressif majeur qui survient après l’accouchement, bien que les symptômes puissent apparaître pendant la grossesse.
A cause de risques d’effets secondaires graves, le Zulresso n’est offert aux patients que dans le cadre d’un programme de distribution restreinte dans des établissements de soins de santé agréés où le fournisseur de soins de santé peut surveiller attentivement le patient. Le Zulresso est administré en perfusion IV continue pendant 60 heures (2,5 jours). Son avantage réside justement dans le fait qu’il agit rapidement, soit en moins de 3 jours. Les antidépresseurs classiques mettent souvent des semaines, souvent entre 4 et 8 semaines, avant de faire effet. L’efficacité du Zulresso a été démontrée dans deux études cliniques. Les effets secondaires les plus fréquemment signalés par les patients traités avec Zulresso dans les essais cliniques étaient la somnolence, la sécheresse de la bouche, la perte de conscience et les bouffées de chaleur. Selon une étude des CDC américains, 11,5% des nouvelles mères souffraient de dépression post-partum en 2012 aux Etats-Unis, comme le relève l’agende de presse suisse ATS. Le prix complet de ce traitement aux Etats-Unis coûtera entre 20’000 et 35’000 dollars américains, selon le Washington Post.
[Sources : communiqué de presse en anglais de la FDA, ATS]
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10 conseils naturels pour renforcer son immunité contre les maladies de l'hiver– Thé chaud et risque élevé de cancer de l’œsophage
Des études antérieures ont révélé un lien entre la consommation de thé chaud (voire brûlant) ainsi que de maté ou toute boisson chaude et le risque de cancer de l’œsophage. Mais jusqu’à présent, aucune étude n’avait examiné cette association en utilisant la température de consommation de thé mesurée de façon prospective et objective. Une nouvelle étude a atteint cet objectif en suivant 50’045 personnes âgées de 40 à 75 ans pendant une période médiane de 10 ans. Au cours du suivi, 317 nouveaux cas de cancer de l’œsophage ont été identifiés. Comparativement à la consommation de moins de 700 ml de thé par jour à moins de 60 °C, la consommation de 700 ml par jour ou plus à une température plus élevée (60 °C ou plus) était associée à un risque 90 % plus élevé de cancer de l’œsophage.
Cette étude a été publiée le 20 mars 2019 dans le journal scientifique International Journal of Cancer (DOI : 10.1002/ijc.32220). Il est donc conseillé d’attendre que les boissons chaudes refroidissent avant de les boire, comme le relève l’auteur principal de cette étude le Dr Farhad Islami de l’American Cancer Society dans un communiqué de presse de l’étude.
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18 mars 2019
Trop d’œufs, finalement mauvais pour la santé
cholestérolManger 300 mg de cholestérol par jour par l’alimentation, l’équivalent plus ou moins de 2 œufs (avec le jaune d’œuf), était associé à une augmentation de 17 % du risque de maladie cardiovasculaire et d’une augmentation de 18 % de mortalité de toutes causes. Ces résultats proviennent d’une étude réalisée par l’université Northwestern aux États-Unis qui a analysé les habitudes alimentaires d’environ 30’000 personnes récoltées par un questionnaire pendant plusieurs années. Cette étude a été publiée le 15 mars 2019 dans le Journal of the American Medical Association ou JAMA (DOI : 10.1001/jama.2019.1572). On peut trouver du cholestérol en quantité importante aussi dans la viande rouge et des aliments transformés. Un grand œuf compte 186 mg de cholestérol dans le jaune d’œuf. Selon cette étude américaine, manger 3 à 4 œufs par semaine augmentait déjà le risque de maladie cardiovasculaire de 6 % et de 8 % pour les décès de toute cause. Comme l’étude était observationnelle, une association a été constatée mais pas forcément un lien de cause à effet, d’autres études seront nécessaires. Plusieurs études, parfois contradictoires comme une étude finlandaise de 2016, ont été publiées par le passé concernant la quantité d’œuf à consommer dans l’alimentation. En février 2015, des experts américains de nutrition (The 2015 Dietary Guidelines Advisory Committee) avaient estimé que le cholestérol qu’on trouve dans les aliments comme les oeufs n’était désormais plus une menace et un danger pour la santé et avaient abandonné une limite maximum de 300 mg de cholestérol par jour. Avec cette nouvelle étude de mars 2019, les nutritionnistes devront peut-être réactualiser leurs directives (Guidelines) concernant la consommation d’œufs.
[avec des informations de CBSNews, The Wall Street Journal]
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15 mars 2019
– Statines pour prévenir les hémorragies cérébrales (AVC)
hypertension complicationLes statines sont efficaces pour prévenir les hémorragies cérébrales, selon une grande étude danoise. L’hémorragie cérébrale est une cause de l’AVC. Cette étude réfute l’idée suggérée par d’autres études publiées dans le passé montrant un possible risque augmenté de souffrir d’hémorragie cérébrale après la prise de statines. Pour les chercheurs danois, c’est le contraire qui est vrai en tout cas chez les personnes qui n’ont jamais souffert d’hémorragie cérébrale par le passé, justement les statines préviennent le risque d’hémorragie cérébrale. Il s’agit de la plus grande étude réalisée jusqu’à présent sur ce sujet. Plus de 500’000 personnes ont été suivies depuis le moment qu’ils ont commencé à prendre des statines entre les années 2004 et 2014. Les scientifiques ont observé en analysant les données que les personnes prenant des statines (groupe statines) présentaient moins de risque de souffrir d’hémorragie cérébrale que celles ne prenant pas de statines (groupe contrôle). Le risque de souffrir d’hémorragie cérébrale dans le groupe statines était de 22% à 35% inférieur à celui du groupe contrôle après une prise de statines pendant au moins 6 mois. Aucun des participants n’avait souffert dans le passé d’hémorragie cérébrale ou de caillots sanguins. Une étude clinique de 2006 avait montré un risque accru d’hémorragie chez les personnes sous statines qui avaient souffert par le passé d’hémorragie cérébrale. Cette nouvelle étude danoise montre en tout cas que chez les personnes n’ayant jamais eu d’hémorragie cérébrale, les statines peuvent agir de façon efficace en prévention des hémorragies dans le cerveau. L’Université Aarhus au Danemark a participé à cette étude publiée le 13 mars 2019 dans le journal scientifique EclinicalMedicine (DOI : 10.1016/j.eclinm.2019.02.007).
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Vaccin grippe
Se faire vacciner en automne au lieu de l’été, c’est-à-dire attendre l’approche du début de la saison grippale peut assurer une meilleure immunité aux personnes âgées, notamment si la grippe arrive en période normale ou plus tard. C’est ce que révèle une analyse de l’École de médecine de l’University of Pittsburgh, publiée le 14 mars 2019 dans l’American Journal of Preventive Medicine (DOI : 10.1016/j.amepre.2018.11.015).
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13 mars 2019
Cas mortel de rougeole en France
Le 1er décès de l’année 2019 provoqué par la rougeole en France a été constaté le 13 mars 2019, selon Santé publique France (bulletin hebdomadaire du 13 mars 2019). La patiente est morte d’une encéphalite, une grave complication de la rougeole. L’institution précise que depuis le 1er janvier 2019, 350 cas de rougeole ont été déclarés en France (contre 966 cas sur la même période en 2018). Il existe un vaccin pour prévenir la rougeole, en général connu sous le nom de ROR. Rappelons qu’une récente grande étude danoise (lire ci-dessous) a de nouveau montré qu’il n’y avait aucun lien entre le vaccin ROR et l’autisme, cette étude a été publiée le 5 mars 2019 dans le journal scientifique Annals of Internal Medicine (DOI : 10.7326/M18-2101).
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9 mars 2019
Aucun lien entre autisme et vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole)
Prévention de la bronchiteUne très grande étude danoise a de nouveau montré que le vaccin ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole) ne provoquait pas l’autisme. Un nombre important de parents refusent de vacciner leur enfant, surtout aux Etats-Unis, justement à cause du risque supposé (mais faux) d’un lien avec l’autisme. Le nombre de cas de rougeole, qui mène parfois à la mort, est en augmentation dans le monde.
Cette étude a pris en compte un peu plus de 650’000 enfants Danois (ou résidents) nés entre 1999 et 2010. Les participants ont été suivis jusqu’à août 2013. À ce moment les chercheurs ont noté un éventuel diagnostic d’autisme chez les participants et ont pris en compte aussi d’autres facteurs de risque de la maladie comme l’âge des parents, un frère (ou soeur) souffrant d’autisme ou une naissance prématurée. Plus de 95% des participants (enfants) ont reçu le vaccin ROR. À la fin de l’étude 6517 participants ont été diagnostiqués comme autiste. Les scientifiques danois ont montré en analysant les données qu’il n’y avait aucun lien entre l’autisme et le vaccin ROR, y compris dans des sous-groupes comme chez des enfants avec un frère ou soeur souffrant d’autisme ou les enfants de parents âgés. Cette étude a été publiée le 5 mars 2019 dans le journal scientifique Annals of Internal Medicine (DOI : 10.7326/M18-2101).
On estime qu’une réduction de seulement 5% du nombre de personnes vaccinées dans un pays ou région, par exemple 90% de personnes vaccinées au Danemark au lieu de 95%, triple le nombre de cas de rougeole dans le pays. Une étude frauduleuse avait semé le doute, à tort, il y a plus de 20 ans. En effet, le gastro-entérologue Andrew Wakefield avait émis l’hypothèse en 1998 que le vaccin ROR était lié à l’autisme. Il est vrai que les symptômes de l’autisme commencent souvent à se manifester vers l’âge de 12 à 15 mois, au moment où le vaccin est administré. La théorie d’Andrew Wakefield a été discréditée et M. Wakefield a par la suite été radié de la pratique de la médecine. Les chercheurs danois ont montré une nouvelle fois qu’il n’y avait aucun lien entre la vaccination ROR et l’autisme. Début mars 2019, Facebook a pris la décision de diminuer l’apparition d’informations anti-vaccins dans son fil d’actualité (news feed) pour réduire ces “fake news”. [avec des informations du New York Times, de The Guardian et de l’étude, voir no DOI ci-dessus]
Plus d’informations sur l’autisme et sur la rougeole

vaccin rougeole suisse

7 mars 2019
– Nouveau traitement contre la dépression (dérivé de la kétamine)
Dépression résuméPour la première fois en plus de 30 ans, un nouveau traitement contre la dépression a été approuvé aux Etats-Unis par la FDA, l’agence de régulation des médicaments. La molécule active est l’eskétamine (en anglais : esketamin), un dérivé de la kétamine, et porte le nom commercial de Spravato® (commercialisé par Janssen Pharmaceuticals, qui appartient à Johnson & Johnson). Il s’agit d’un spray nasal pour les patients chez qui d’autres antidépresseurs ne sont pas ou plus efficaces. Toutefois, il ne peut être pris que sous surveillance médicale stricte. L’eskétamine est administré par voie intranasale et absorbé dans la circulation sanguine par la muqueuse nasale.
L’eskétamine est étroitement lié à la kétamine, un anesthésique, qui est aussi utilisée pour son effet hallucinogène lors de fêtes. Il est connu dans le milieu de la nuit comme “Special K”. Contrairement aux antidépresseurs traditionnels, l’eskétamine a un début d’action rapide de l’ordre de quelques heures et un mécanisme d’action différent. Pour prévenir l’abus du Spravato®, les patients doivent prendre le médicament dans le cabinet d’un médecin ou dans un établissement médical et ne sont pas autorisés à le prendre chez soi. Les antidépresseurs classiques actuellement sur le marché comme la fluoxétine (le fameux Prozac®) agissent sur les neurotransmetteurs comme la sérotonine, mais la plupart de ces médicaments prennent au moins quatre semaines pour produire un effet et ne sont pas suffisamment efficaces chez environ 30 à 40 % des patients souffrant de dépression grave. Dans un essai clinique cité par le New York Times, l’intérêt du Spravato® semble principalement efficace pour diminuer le taux de rechutes. Une étude portant sur la récidive a montré qu’après avoir pris le Spravato®, environ 25% ont rechuté (dépression à nouveau) contre 45% chez les participants ayant pris un placebo.
Une étude publiée online le 5 décembre 2017 dans le journal scientifique American Journal of Psychiatry (DOI : 10.1176/appi.ajp.2017.17060647) a montré que la kétamine permettait de diminuer les pensées suicidaires. Des antidépresseurs classiques peuvent aussi diminuer les pensées suicidaires mais ils mettent souvent plusieurs semaines avant d’agir, c’est pourquoi la kétamine semble être une alternative intéressante.
[avec des informations de l’ATS et Pharmapro.ch, site partenaire, ainsi que du New York Times et de Pharmawik.ch]
Lire un article complet à ce sujet sur le site Pharmapro.chPlus d’informations sur les antidépresseurs

– Statines et risque de diabète
Selon une étude publiée le 4 mars 2019 dans le journal scientifique British Journal of Clinical Pharmacology (DOI : 10.1111/bcp.13898), les personnes qui prennent des statines peuvent présenter un risque plus élevé d’hyperglycémie, d’insulinorésistance et éventuellement de diabète de type 2. L’analyse a porté sur 9’535 personnes âgées de plus de 45 ans qui n’étaient pas atteintes de diabète au début de l’étude dite de Rotterdam et qui ont été suivies jusqu’à une période de 15 ans. Comparativement aux participants qui n’ont jamais pris de statines, ceux qui en prenaient avaient tendance à avoir des concentrations sériques plus élevées d’insuline à jeun et d’insulinorésistance. Les participants qui avaient déjà pris des statines présentaient un risque 38 % plus élevé de développer un diabète de type 2 au cours de l’étude. Ce risque était plus important chez les personnes présentant une altération de l’équilibre glycémique et chez les personnes en surpoids ou obèses.
Plus d’informations sur les effets secondaires des statines

5 mars 2019
SIDA/VIH
actualité sur le sidaPour la deuxième fois dans le monde, un patient séropositif est exempt de virus après une greffe de cellules souches. Le cas a été documenté dans le journal scientifique Nature. Il reste toutefois peu probable que la transplantation de moelle osseuse, qui semble avoir permis la guérison de ce patient, puisse être une option de traitement réaliste notamment en terme de coûts pour le futur, comme le relève le New York Times en mars 2019. Les médicaments actuels contre le SIDA, moins chers et moins intrusifs, aident à bien contrôler la maladie. De plus, la transplantation de moelle osseuse peut mener à de graves effets secondaires qui peuvent durer des années. Ce patient atteint du SIDA, dit “patient de Londres”, souffrait d’un lymphome de Hodgkin et a reçu en 2016 une transplantation de moelle osseuse d’un donneur avec une mutation CCR5 (une protéine qui se trouve à la superficie des cellules immunitaires). Le “patient de Londres” a aussi reçu des médicaments immunosuppresseurs. En septembre 2017 il a arrêté de prendre ses médicaments contre le SIDA pour devenir la 2ème personne (après Timothy Ray Brown, dit “patient de Berlin”) à devenir séronégatif (absence du VIH dans l’organisme) pendant plus d’une année après l’interruption du traitement.
Lire le dossier complet sur le SIDA avec notamment l’historique de la maladie

1er mars 2019
– Diabète de type 2 et plantes
La consommation d’aliments à base de plantes améliorent la sécrétion d’insuline et augmente cette sécrétion chez les personnes atteintes de diabète de type 2. C’est ce que révèle une nouvelle recherche publiée le 27 février 2019 dans le journal Nutrients (DOI : 10.3390/nu11030486). Le régime végétarien favoriserait la sécrétion d’hormones incrémentielles, ce qui amplifie la libération d’insuline. Par ailleurs, le repas à base de plantes aide à préserver la capacité des cellules bêta à produire de l’insuline, ce qui est essentiel dans le traitement du diabète.
Plus d’informations sur cette étude

– Epidémie d’overdose d’opiacés aux Etats-Unis (crise des opioïdes) 
Chaque année aux Etats-Unis presque 50’000 personnes meurent d’overdose aux opiacés (opioïdes, en anglais opioid), comme le rappelle un article de l’hebdomadaire de référence The Economist en février 2019. En 2017, il y a eu 47’600 morts provoqué par une overdose d’opiacé aux Etats-Unis, 5 fois plus qu’en l’an 2000. Comme on le voit sous l’infographie ci-dessous, cela représente plus de morts que le nombre d’homicides. L’ensemble des décès provoqués par tous les médicaments, incluant les opiacés, est estimé aux Etats-Unis à 70’000 par an, soit plus que le nombre de soldats américains tués pendant toute la guerre du Vietnam (58’000), comme le relève The Economist. Les opiacés sont des substances utilisées en général contre la douleur. Elles provoquent un sentiment d’euphorie et d’anesthésie. Le Fentanyl, un opiacé de synthèse bon marché, est responsable de nombreux cas d’addictions et de décès par overdose. Avec plus de 15 morts par overdose de médicaments pour 100’000 habitants par année aux Etats-Unis, le seuil épidémique est dépassé (il est en général fixé par l’OMS à 10 pour 100’000 habitants). Une origine possible de cette épidémie, souvent avancée par les journalistes et spécialistes, est un certain laxisme des autorités sanitaires américaines comme la FDA dans l’autorisation de mise sur le marché des opiacés. Un autre facteur est l’influence de l’industrie pharmaceutique qui s’est montrée très agressive notamment au début des années 2000 en ciblant notamment de nombreux médecins, par exemple de famille. Les opiacés ont souvent été prescrits à des personnes qui auraient pu être traitées avec des antalgiques classiques comme le paracétamol ou les corticoïdes. Pendant l’année 2012, le nombre de prescriptions d’opiacés aux Etats-Unis s’est élevé à 255 million, selon The Economist.

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FEVRIER

27 février 2019
Traitement de la crise de goutte
En février 2019, la FDA américaine (agence de contrôle des médicaments) a communiqué sur le fait que le febuxostat présentait un risque de décès supérieur à l’allopurinol. Suite à une étude approfondie sur la sécurité du febuxostat (aux Etats-Unis vendu sous le nom d’Uloric) lors d’un essai clinique, il a été constaté que le febuxostat était associé à une augmentation du risque de décès de maladies cardiaques et d’autres causes de décès. Par conséquent la FDA a décidé de mettre une Boxed Warning (avertissement sérieux) sur la notice d’emballage du médicament. La FDA recommande d’utiliser le febuxostat seulement si des patients ont des résultats peu efficaces avec l’allopurinol ou souffrent de graves effets secondaires avec l’allopurinol.
Plus d’informations sur la goutte

26 février 2019
Personnes malentendantes
En Suisse, quelque 485’000 personnes vivent avec une perte auditive qui limite leur qualité de vie. Selon une étude, les deux tiers d’entre eux n’ont pas d’aide auditive. Autrement dit, plus de 60% des malentendants suisses ne sont pas traités. Des troubles de l’audition augmentent le risque de dépression et de démence comme la maladie d’Alzheimer. A partir de 70 ans, un nombre très important de personnes commencent à souffrir de problèmes d’audition. [Sources : Pharmapro.ch – site partenaire de Creapharma.ch, avec ATS]

22 février 2019
Les médicaments courants contre le reflux acide sont associés à un risque accru d'insuffisance rénaleInhibiteurs de la pompe à protons et risque rénal
Les patients qui prennent des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), des médicaments prescrits en cas de brûlures d’estomac fréquentes, de reflux acide et de reflux gastro-oesophagien pathologique, sont plus susceptibles de présenter une maladie rénale que ceux qui prennent des antagonistes des récepteurs histaminiques-2, une autre forme d’antiacide qui traite les mêmes maladies. C’est le résultat d’une étude publiée le 19 février 2019 par Scientific Reports (DOI : 10.1038/s41598-019-39335-7). Malgré ce risque, les IPP sont des médicaments relativement peu coûteux et essentiels pour de nombreuses personnes, en les aidant à contrôler des symptômes qui sont souvent douloureux et perturbateurs dans la vie quotidienne. De plus, les antiacides non à base d’IPP peuvent ne pas être aussi efficaces. Il convient ainsi selon les auteurs de l’étude de fournir les mises en garde, l’éducation et la surveillance appropriées aux patients, notamment ceux qui sont à risque élevé de maladie rénale et d’anomalies électrolytiques.
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20 février 2019
Risque cardiaque chez la femme
Une étude publiée en février 2019 a montré à nouveau le risque de la sédentarité chez les femmes, notamment âgées. Les femmes qui passaient moins de temps en position assise ou couchée lorsqu’elles étaient éveillées et qui passaient moins de temps à adopter un comportement sédentaire présentaient un risque considérablement réduit de maladie cardiaque. Les chercheurs ont étudié plus de 5’000 femmes de l’étude OPACH qui n’avaient pas eu de crise cardiaque ou d’AVC avant le début de l’étude. Dans le détail, chaque heure/jour supplémentaire passée sans être assise était associée à un risque de 12 % moins élevé de maladies cardiovasculaires et à un risque de 26 % moins élevé de maladies cardiaques chez les femmes âgées de 63-97 ans. Cette étude a été publiée dans l’édition de février 2019 du journal Circulation (DOI : 10.1161/CIRCULATIONAHA.118.035312).
Plus d’informations sur l’infarctus du myocarde

Facteurs risque cardiaque chez la femme

19 février 2019
candidoses vaginales définitionsFluconazole (prise orale) et risque de fausses couches
Le fluconazole, un médicament fréquemment utilisé pour traiter les mycoses de la sphère intime, est lié à des taux plus élevés de fausses couches s’il est utilisé pendant la grossesse, selon de nouvelles recherches publiées le 19 février 2019 dans le Journal de l’Association médicale canadienne JAMC (DOI : 10.1503/cmaj.180963). Bien que les traitements topiques soient de première ligne pour les femmes enceintes souffrant d’infections fongiques, le fluconazole oral est souvent utilisé pendant la grossesse. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont examiné les données sur 441’949 grossesses de la cohorte des femmes enceintes du Québec entre 1998 et 2015. En les reliant aux ordonnances exécutées figurant dans la base de données de l’Assurance médicaments du Québec, ils ont constaté que la prise de fluconazole par voie orale était liée à des effets indésirables comme des fausses couches. De plus, une prise de doses de fluconazole supérieures à 150 mg en début de grossesse peut être liée à une plus grande probabilité qu’un nouveau-né ait une malformation cardiaque, comme le relève le communiqué de presse de l’étude en anglais.
Plus d’informations sur les mycoses

16 février 2019
Grave épidémie de rougeole à Madagascar
Au moins 922 personnes sont mortes à Madagascar des suites de la rougeole, pour la plupart des enfants. Depuis le début de l’épidémie en septembre 2018, plus de 66’000 personnes ont été infectées par ce virus hautement contagieux, a déclaré vendredi 15 février 2019 un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au niveau mondial, le nombre préliminaire de cas déclarés de rougeole a doublé en 2018 par rapport à l’année précédente, l’OMS a récemment signalé 229’000 cas. Mais le nombre réel est susceptible de dépasser les deux millions, a déclaré Katherine O’Brien, directrice du département des vaccins de l’OMS. Le nombre de cas signalés pour 2018 devrait augmenter. [avec des informations de l’agence de presse suisse Keystone-ATS en lien avec Pharmapro.ch, client de l’agence]
Plus d’informations sur la rougeole

13 février 2019
Causes schizophrénie cannabisCannabis et risque pour la santé mentale
Une nouvelle étude canadienne a étudié le risque pour la santé mentale chez des adolescents fumant du cannabis. Les scientifiques ont analysé les résultats combinés de 11 études (méta-analyse) menées auprès d’environ 23’300 personnes. Ils ont conclu que la consommation de cannabis pendant l’adolescence avant l’âge de 18 ans était associée à un risque accru de dépression et de pensées ou tentatives suicidaires chez les jeunes adultes âgés entre 18 et 32 ans. Il n’y avait pas d’association semblable avec l’anxiété. Les résultats soulignent l’importance des efforts visant à éduquer les adolescents sur les risques de la consommation de cannabis. Cette étude a été publiée le 13 février 2019 dans le journal scientifique JAMA Psychiatry (DOI :10.1001/jamapsychiatry.2018.4500).
Plus d’informations sur le cannabis

06 février 2019
Allergie alimentaire
rizUne nouvelle étude publiée le 4 janvier 2019 dans le journal scientifique JAMA Network Open (DOI : 10.1001/jamanetworkopen.2018.5630) a montré que 10,8% de la population américaine adulte souffre d’allergie alimentaire, cela représente plus de 26 millions d’Américains. C’est plus que d’autres études publiées par le passé. Environ la moitié de ces personnes allergiques a développé une nouvelle allergie alimentaire comme adulte. L’allergie aux fruits de mer continue d’être de loin l’allergie alimentaire la plus fréquente chez les adultes, à la différence des enfants (la plus fréquente étant les arachides), avec environ 3,5 millions d’adultes allergiques.
Lire notre dossier complet sur l’allergie alimentaire

04 février 2019
Tiques
Depuis février 2019, la vaccination contre la méningoencéphalite à tique est recommandée dans toute la Suisse – à l’exception des cantons de Genève et du Tessin – pour les personnes qui s’exposent aux tiques lors d’activités en plein air et tout particulièrement en forêt.
Lire le dossier complet sur les tiques

03 février 2019
Régime méditerranéen
Un régime méditerranéen enrichi en produits laitiers assurerait de meilleurs résultats de santé pour les personnes à risque de maladies cardiovasculaires – et c’est encore plus efficace qu’un régime faible en gras. Les résultats de cette étude publiée dans le journal American Journal of Clinical Nutrition (DOI : 10.1093/ajcn/nqy207) le 24 janvier 2019 montrent que le MedDiet (MedDairy) supplémenté en produits laitiers améliorerait considérablement la tension artérielle, la fréquence cardiaque, le cholestérol, l’humeur et la fonction cognitive. Pour les Australiens, dont les besoins nutritionnels sont différents de la population méditerranéenne, ce régime permet de satisfaire de façon plus durable les apports nutritionnels quotidiens recommandés tout en conservant les avantages importants pour la santé, offerts par le MedDiet.tats.
Plus d’informations sur cette étude

JANVIER

24 janvier 2019
Hypertension
La présence physique ou la visualisation du partenaire amoureux réduit efficacement la réactivité de la pression artérielle face à une situation stressante. Une nouvelle étude réalisée par des psychologues de l’Université de l’Arizona et publiée le 22 janvier 2019 dans la revue Psychophysiology (DOI : 10.1111/psyp.13324) a montré que la présence d’un partenaire ou la visualisation d’un partenaire peut aider à gérer la réponse physiologique de l’organisme au stress, ce qui suggère l’importance de l’approche relationnelle pour maintenir une tension artérielle basse, même dans un environnement stressant.
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19 janvier 2019
Rougeole dans la communauté juive à New York
L’état de New York compte des dizaines de cas de rougeole déclarés ces derniers mois. Presque tous les cas ont été enregistrés dans la communauté juive américaine. On sait que le taux de vaccination dans les communautés juives américaines, notamment les juifs orthodoxes, est inférieur à la population générale. Dans l’état de New York les parents ont le droit de s’opposer à la vaccination de leur enfant, par exemple contre la rougeole, pour des motifs religieux. On sait que la communauté juive dans la région de New York est importante. La rougeole est une maladie très contagieuse, la transmission s’effectue notamment dans l’air. La ville de New York à compté 58 cas de rougeole depuis octobre 2018, comme le relève le journal New York Times. Pendant toute l’année 2018, 349 cas de rougeole ont été confirmés dans tous les États-Unis, toujours selon le NYT. Par chance il n’y a eu aucun mort. Il s’agit d’un nouveau record du nombre de cas depuis l’année 2014. Des cas de rougeole ont aussi été observés ces derniers mois en Israël et à Madagascar. Le lobbying anti-vaccin global ne devrait pas améliorer la situation en ce qui concerne le taux de vaccination. La rougeole est une maladie potentiellement mortelle qui peut aussi mener à de graves maladies ou complications comme la cécité, la méningite ou la pneumonie. La vaccination reste la seule mesure efficace pour prévenir cette maladie globale.
Lire notre dossier complet sur la rougeoleCas de rougeole à Madagascar

18 janvier 2019
Sommeil et risque cardiovasculaire 
Les 15 médicaments les plus innovants de ces 25 dernières annéesMoins de six heures ou plus de huit heures de sommeil par nuit peut augmenter le risque de maladie cardiovasculaire selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology (DOI : 10.1016/j.jacc.2018.10.060) le 14 janvier 2019. Une mauvaise qualité du sommeil définie par la fréquence des réveils nocturnes et la fréquence des mouvements pendant le sommeil, reflétant les phases du sommeil, constitue également un facteur de risque d’après cette étude. Il faut noter qu’une durée de sommeil plus courte et de bonne qualité peut compenser les effets néfastes d’un sommeil trop court. Les chercheurs considèrent que des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer si le changement des comportements de sommeil améliore la santé cardiaque. Si tel est le cas, le sommeil pourra rejoindre le rang de l’alimentation et de l’exercice comme pilier essentiel d’un mode de vie sain.
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11 janvier 2019
Résumé pneumonieLégionellose en Suisse
En Suisse, l’année 2018 a enregistré 567 cas de légionellose, selon des chiffres de l’OFSP datant de début 2019. C’est plus que l’année 2017 qui avait compté un peu moins de 500 cas de légionellose. La légionellose est une maladie infectieuse d’origine bactérienne potentiellement grave touchant les poumons. La maladie se manifeste principalement par une pneumonie de gravité variable (légère à sévère) et peut entraîner la mort dans 5 à 15 % des cas malgré un traitement antibiotique, comme le relève l’agence de presse suisse ATS dans un article datant de janvier 2019.
Lire notre dossier complet sur la légionellose

10 janvier 2019
Lien entre dépression et maladies inflammatoires (ex. arthrite)

anxiété fatigueLes scientifiques savent depuis plusieurs années qu’il y a une association entre la dépression et les maladies inflammatoires comme l’arthrite. Désormais, des études montrent un possible lien causal entre la dépression et les maladies inflammatoires. Par exemple, une personne qui souffre d’arthrite, de psoriasis, de maladie inflammatoire chronique de l’intestin comme la maladie de Crohn ou de toutes autres maladies inflammatoires de l’organisme peut voir son risque de dépression augmenter considérablement. Autrement dit, la cause de la dépression chez certains patients peut être directement et simplement une maladie inflammatoire. C’est la thèse en tout cas défendue par le Prof. Edward Bullmore, à la tête du département de psychiatrie à l’Université de Cambridge en Angleterre. Il a publié aux Etats-Unis le 31 décembre 2018 un nouveau livre sur ce sujet : “The Inflamed Mind: A Radical New Approach to Depression” (traduction libre : “L’esprit enflammé, une nouvelle approche de la dépression”). Dans une interview accordée à la chaîne de TV CBS début janvier 2019, le Prof. Bullmore estime qu’il devrait y avoir comme un décloisonnement entre la partie de la médecine qui traite les problèmes psychiques de celle qui s’occupe des problèmes physiques. Autrement dit, un meilleur partenariat entre les psychiatres et les médecins généralistes ou rhumatologues fait sens dans le traitement de la dépression. Le Prof. Bullmore précise toutefois que tous les cas de dépression ne sont pas causés par les maladies inflammatoires, cela signifie qu’il y a aussi d’autres causes comme le facteur héréditaire. Un test sanguin permet notamment de savoir si l’organisme est enflammé ou non. Une étude publiée le 9 janvier 2019 dans le journal scientifique Gut (DOI : 10.1136/gutjnl-2018-317610) va dans ce sens. En effet, des chercheurs canadiens de l’institut ICES ont montré dans une population de l’état canadien de l’Ontario que les femmes atteintes d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) courent un plus grand risque de développer une maladie mentale après l’accouchement que l’ensemble de la population. Les chercheurs canadiens relèvent que les femmes souffrant de MICI pendant la grossesse ou avant devraient alerter leur médecin pour prévenir tout risque de maladie mentale.
Lire notre dossier sur la dépression

4 janvier 2019
Botox pour prévenir la migraine chronique
Symptômes migraine Selon une étude publiée en janvier 2019, la toxine botulique (plus connue sous son nom de marque Botox) réduit les crises migraineuses chroniques, comparativement à un placebo. Cette étude qui était en fait une méta-analyse de données d’essais cliniques ou revue d’études a montré que la toxine botulique était supérieure au placebo pour le traitement préventif de la migraine. Le Prof. Benoit Chaput du CHU Rangueil à Toulouse (France) qui a mené cette étude et ses collègues expliquent dans un communiqué de presse en anglais : “La toxine botulique est un traitement sûr et bien toléré qui devrait être proposé aux patients souffrant de migraines “. Plus de 17 essais randomisés comparant la toxine botulique au placebo pour le traitement préventif des migraines ont été pris en compte dans cette méta-analyse. Les 17 études portaient sur près de 3’650 patients, dont environ 1’550 souffraient de migraines chroniques, c’est-à-dire d’au moins 15 crises de migraine par mois pendant plus de trois mois, avec des symptômes migraineux au moins huit jours par mois. Les autres patients ont eu des migraines épisodiques moins fréquentes.
Lors de l’analyse des données, les injections de toxine botulique ont réduit de façon significative la fréquence des crises de migraine chronique. Trois mois après l’injection, les patients traités par la toxine botulinique ont eu en moyenne 1,6 crise migraineuse de moins par mois que ceux traités par placebo inactif. L’amélioration s’est manifestée dans les deux mois suivant le traitement à la toxine botulinique. Pour maintenir les effets du traitement, les injections de toxine botulique sont généralement répétées tous les trois mois. Les données regroupées ont également montré une amélioration significative de la qualité de vie chez les patients traités par la toxine botulinique. Cette amélioration était directement liée à une réduction des symptômes dépressifs. Les chercheurs français ont aussi observé une “tendance statistique” vers des attaques moins fréquentes avec la toxine botulique chez les patients souffrant de migraines épisodiques (non chroniques). Cette étude a été publiée le 1er janvier 2019 dans le journal scientifique Plastic and Reconstructive Surgery® (DOI : 10.1097/PRS.0000000000005111).
Lire notre dossier sur la migraine

2 janvier 2019
coqueluche résuméFractures chez les (petits) enfants et maltraitance
La maltraitance physique des enfants n’est souvent pas détectée. Une nouvelle étude allemande a montré que des fractures atypiques peuvent indiquer un tel abus. Les médecins devraient être particulièrement attentifs en cas de fractures chez les enfants, car certains enfants peuvent mourir des conséquences. Les fractures dues à la violence sont particulièrement fréquentes chez les nourrissons. Chez les bébés de moins de 6 mois, environ 57 sur 100’000 sont affectés. A l’âge de 6-11 mois, l’incidence est de 40 sur 100’000 enfants, selon les chercheurs allemands. Les auteurs ont constaté qu’il n’est pas toujours facile ou simple de distinguer les fractures provoquées par de la violence des fractures accidentelles. Cette étude a été publiée dans l’édition 115, en 2018, du Deutsches Ärzteblatt International (DOI : 10.3238/arztebl.2018.0769).
Lire notre dossier complet sur les fractures

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Crédits photos : Fotolia.com, Pharmanetis Sàrl (Creapharma.ch)

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Informations sur la rédaction de cet article et la date de la dernière modification: 23.11.2021
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